Nouba chez les psys
de Sophie Fontanel

critiqué par Bolcho, le 24 juin 2008
(Bruxelles - 76 ans)


La note:  étoiles
J’ai déjà oublié
Non ! C’est pas possible ! Dites-moi que ça n’existe pas !
C’est ma maman à moi qui m’a offert ce bouquin pour mon anniversaire. D’habitude, elle a du pif ma maman.
Là, sur la quatrième de couverture, ils ont mis : « Elle est follement sympathique. Son humour est ravageur, elle a l’âme d’un James Bond, le langage de San Antonio et la drôlerie des tontons flingueurs. Ses aventures et son vocabulaire jubilatoires déclenchent à chaque page un éclat de rire. »
Et, juste au-dessous, au bic, l’écriture de ma maman : « Je pense que non, pas rigolo pour moi ! ».
Faut dire qu’elle surveille mes lectures depuis le « Lassie chien fidèle » offert pour mes sept ans.

Non, ce livre n’est pas drôle. J’ai souri une fois lorsque l’auteure parle d’un psy qui bosse sur le thème « Injonction du jouir à l’épreuve d’Autrui en tant qu’Autre-oui » (je suis bon public quand il s’agit de se foutre de la gueule des psychanalystes). A part ça, rien que de l’ennui à se mettre sous les yeux et un langage branché-trouduc dont on veut bien supposer qu’il est là pour qu’on s’en gausse, mais on a juste envie que ça s’arrête.
On sent que madame Sophie Fontanel a dû mettre au moins trois soirées à taper ce truc. Respect pour l’effort de dactylo.