Testament à l'anglaise de Jonathan Coe
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Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Un regard acerbe sur la société britannique
Il doit être rare de trouver au sein d’une famille autant de personnages pourris : tel est le cas de la dynastie des Winshaw, dont chaque membre de la deuxième génération brille par une immoralité redoutable :
il y a le galeriste qui exerce un droit de cuissage sur les jeunes artistes talentueuses, la journaliste méprisante et venimeuse, le politicien dont le seul talent est de retourner sa veste, le banquier arriviste, celui qui trafique dans la vente d’armes avec Saddam Hussein, ...
Les Winshaw sont cependant riches, considérés, et respectés. Heureusement il y a la vieille tante Tabitha, mise à l’asile depuis qu’elle a osé prétendre que son frère aîné a " vendu " son jeune frère aux allemands : folle ou pas folle, Tabitha ? En tout cas, derrière son tricot, elle n’en démord pas et charge un jeune écrivain en mal de fins de mois d'écrire l’histoire de sa famille : Michael Owen part donc à la découverte des honorés mais très peu honorables Winshaw, ce qui va petit à petit l’extirper , lui, de sa personnalité agoraphobe et névrosée. Pour ce qui est de l’intrigue, il y a matière à faire et Jonathan Coe se débrouille plutôt bien : l'histoire ne manque pas de rebondissements. En filigrane de cette grande fresque rondement menée , le vrai talent de J. Coe est de réaliser , à travers chaque personnage, une critique acerbe de la société britannique : politique (Thatcher n'est pas en reste), médiatique, sociale et sanitaire (vive la médecine continentale) , culturelle, etc...sans oublier le croustillant mais vomissant chapitre sur le développement de l'élevage intensif. Bref ce roman est très riche (et long : 680 pages) et vaut le détour.
Les éditions
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Testament à l'anglaise [Texte imprimé] Jonathan Coe trad. de l'anglais par Jean Pavans
de Coe, Jonathan Pavans, Jean (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070403264 ; 10,90 € ; 27/08/1997 ; 680 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (26)
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Excellent
Critique de ARL (Montréal, Inscrit le 6 septembre 2014, 39 ans) - 15 octobre 2020
Une satire percutante de la haute bourgeoisie britannique, doublée d’une critique politique presque acerbe, mais sans jamais perdre le charme et l’humour qui caractérisent tout le roman et qui en font une lecture des plus divertissantes. Les personnages sont riches et bien développés, le style facile d’approche et les clins d’œil aux classiques du whodunit à la britannique sont habiles et bien dosés.
Sans subtilité
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 30 mai 2014
Michael Owen, écrivain de peu de succès, vaguement asocial et dépressif, s’est vu confier dans des conditions qu’on découvre peu à peu l’écriture de l’histoire de la puissante famille Winshaw. Nous allons le suivre dans les derniers mois de son enquête, récit qui est entrecoupé par de longs chapitres consacrés aux derniers rejetons de cette dynastie.
J’ai trouvé un peu longuet. Le portrait à charge de la modernisation du Royaume Uni entrepris par Margaret Thatcher est un peu trop appuyé. Les membres de la famille Winshaw sont caricaturaux, sans subtilité (le politicien, le banquier, la journaliste, le marchand d’arme...).
J’attendais tout de même la fin avec un espoir car un roman d’enquête ou un polar prend bien souvent tout son sens dans sa chute. Là aussi déception, avec un sentiment de déjà vu façon 10 petits nègres et une pseudo morale (les méchants sont toujours punis).
On sent l’effort de construction avec les flashbacks et les points de vue qui alternent. On sent aussi le travail un peu appuyé de références au Cluedo et à un film médiocre des années 60 (qui porte en anglais le même titre que le roman que vous tenez entre les mains). Heureusement il y a quelques passages humoristiques ou ironiques qui font sourire.
Mais globalement, quelle déception !
Un bon Coe
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 28 août 2013
Son humour grinçant, ses personnages tous plus détestables les uns que les autres ainsi que les nombreux rebondissements qui jalonnent cette agréable lecture m'ont fait passer un bon moment et c'est tout ce que je lui demandais.
Juste un petit bémol pour le héros, ou plutôt dirais-je l'anti-héros, Michael, un peu mollasson à mon goût, caractéristique assez récurrente des personnages centraux de Jonathan Coe. Les autres protagonistes sont également un peu caricaturaux comme le dit @clem mais cela reste peu gênant.
Un bon Coe en somme.
Avis plus que mitigé
Critique de Clém (, Inscrite le 28 juillet 2012, 38 ans) - 24 août 2013
Avis mitigé
Critique de MeliMelo (, Inscrite le 18 novembre 2010, 36 ans) - 23 octobre 2012
Et bien, je ne partage pas vraiment l’engouement de toutes les critiques précédentes.
Certes, on sourit, ou plutôt on rit jaune à l’évocation des vies amorales des différents Winshaw, ou encore au récit de la pauvre et triste vie du narrateur, Michael. Mais tous ces personnages tellement caricaturaux (les Winshaw, Michael, le détective Findlay ou encore Fiona, chacun cantonné dans son rôle), et les longues explications de la vie politique ou du paysage industriel anglais m’ont ennuyée. Ce cumul de personnages et de scènes abjectes m’a d’abord dégoûtée, puis lassée à force de répétitions. Enfin, la deuxième et dernière partie du roman avec ses 100 pages sanguinolentes m’ont plus amusée que le reste du livre, tellement elles sont invraisemblables. Je ne connais pas tellement la littérature anglaise ni ce qu’on appelle l’humour anglais, peut-être suis-je restée insensible au cynisme et à la dérision.
Malgré cela, j’ai apprécié l’écriture fluide de Coe. J’ai lu le bouquin assez vite, en espérant toujours une suite plus intéressante…
Le Colonel Moutarde dans la salle de billard avec le révolver !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 29 décembre 2011
Quel tour de force réussi par Jonathan COE ...
Parvenir magistralement à dénoncer les pires travers de la société britannique des années " Thatcher " au travers une famille - la dynastie Winshaw - et écrire un polar digne des meilleurs romans noirs . Chapeau bas !
Je ne reviendrai pas sur l'histoire ( cf. les excellentes critiques de Zoom et Millepages ) déjà maintes fois relatée.
Le ton est donné dès les premières pages par le Patriarche ( Mortimer ) :
" Ma propre descendance ? la pire bande de salauds , de rapaces , de voleurs , d'escrocs , de traîtres , de criminels ; qui ait jamais rampé sur le sol terrestre" .
Un ouvrage construit autour des 4 membres de la famille.
C'est de cynisme machiavélique à tous les niveaux dont il est question ( celui de la famille Winshaw et au plus haut sommet de l'Etat britannique )
Les élevages en batterie , les médias avilissantes , la dégradation des services publics ( Hôpitaux , transports , ... ) , la spéculation financière de la City , les ventes d'armes et de produits chimiques à l'Irak.... tout y passe . La gangrène ne touche pas que la famille Winshaw .
Mais ce sont surtout les références littéraires et cinématographiques qui m'ont plu .
" Dix petits nègres " ( Agatha Christie ), "Alice au pays des merveilles " - de l'autre coté du miroir - ( Lewis Carroll )
" Théâtre de sang " (Douglas Hickox) avec Vincent Price ," Goldfinger" et Shirley Eaton.
Ce livre est " jouissif " , il y en a pour tout le monde. De la satire sociale , de l'humour , du suspense , des références artistiques.
La dernière partie n'a rien a envier aux meilleurs polars d'Agatha Christie.
Précipitez-vous et ne craignez pas les 700 pages ; c'est juste FA-BU-LEUX !!!!
La cupidité à son comble
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 25 novembre 2011
L'état d'âme est une notion absconse, le remord un sentiment superflu.
Que l'on soit banquier, éleveur de poulets en batterie, chroniqueur people, politicien, marchand d'armes ou propriétaire de galerie d'art, le scrupule est une vue de l'esprit.
Chez ces gens-là, Messieurs-Dames, on compte !
On compte ses sous, cela va de soi; on compte aussi dans le concert de la vie publique.
Et comme dans toute les bonnes familles, il y a une tare : tante Tabitha. On a beau l'avoir taxée de démence et reléguée dans un asile, elle n'a peut-être pas perdu toute sa lucidité.
En cachette, elle a réussi à convaincre un écrivain au bout du rouleau et en mal d'inspiration de conter l'histoire de cette famille respectée bien que de moralité si peu respectable.
Michael Owen, Tabitha, Mortimer : 3 grains de sable qui viennent dérégler la mécanique bien huilée de ces chasseurs de profits sans foi ni loi, qui se retrouveront réunis au vieux manoir de Winshaw Towers, théâtre de drames familiaux et de décès inexpliqués.
Un arbre généalogique de la famille, ébauché en début d'ouvrage, aide à mieux suivre les divers personnages tout au long de ce roman qui a du souffle et qui est captivant, qui fait montre d'une de ces petites touches de génie propres aux grands écrivains.
A cup of tea ? Sugar ? Cyanure ?
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 8 août 2010
Mais l'auteur n'y va pas avec ses gros sabots, pas le genre de la maison, il fait ça avec une certaine classe, humour et esprit. A l'anglaise.
Alors cette dynastie des Winshaw peut paraitre pataude (les chapitres concernant Henry et Thomas en ligne de mire), mais au final le message est reçu 5 sur 5, on a bien compris ce qu'a voulu dire le monsieur. Les passages sur l'hôpital et les transports en communs bondés (hilarant) en sont la preuve.
Alors même si on se doutait de l'intention, la forme est plus qu'agréable.
Révélation (pour moi)
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 4 juillet 2010
Roman policier, satirique, d’amour, ....
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 19 octobre 2009
A l'anglaise
Critique de Gryphon (Mexico DF, Inscrit le 22 juillet 2004, 59 ans) - 29 septembre 2008
D'accord, j'exagère sans doute d'un côté comme de l'autre. Il n'empêche que ce roman de Jonathan Coe, le premier que j'ai lu de cet auteur, m'a procuré quelques jours de lecture extrêmement jouissive, j'ai bien rigolé et je n'ai eu qu'une envie, savoir comment ça allait finir. Que demander de plus?
À un auteur français qui présenterait un tel roman, on dirait sans doute "Mais mon pauvre ami, vous faites du Balzac!". Suprême affront... Oui oui, j'exagère encore ;)
Siffoné!
Critique de Caroleparis (, Inscrite le 13 mai 2008, 51 ans) - 13 mai 2008
excellent!!
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 4 mai 2008
Michael est à court d'argent ,il est agoraphobe et obnubilé par la télévision. Au cours de son enquête, il sortira peu à peu de son mutisme.
Ce roman est une fable cruelle sur les milieux politiques et médiatiques.
Il nous tient en haleine du début jusqu'à la dernière page!
Un final exceptionnel
Critique de Bubulle (, Inscrit le 8 décembre 2007, 44 ans) - 8 décembre 2007
A ouvrir d'urgence
Critique de Jlc (, Inscrit le 6 décembre 2004, 81 ans) - 23 août 2007
Jonathan Coe a écrit un roman captivant où le mystère le dispute à l’ironie, la tendresse au cynisme, la très aiguë critique documentaire de la société anglaise des années quatre-vingt aux plus extraordinaires rebondissements romanesques.
Ce testament est un roman remarquablement construit, sans que jamais – ou presque - le lecteur ne s’égare, d’une intelligence diabolique, d’une subtilité aigre-douce, d’un humour grinçant, d’une superbe finesse dans la description d’une époque, d’un milieu, d’un pays qui se transforme irrémédiablement en perdant ce qui faisait son charme pour se conformer aux paradigmes de la mondialisation. Coe porte sur l’Angleterre le regard satirique, parfois amusé mais toujours cinglant, d’un entomologiste dubitatif.
Un roman qu’on ne lâche pas avant de savoir ce qui se cache sous tant de noirceur, de haine, de mépris, de cupidité. Et surtout ne lisez pas les deux forums signalés plus bas car ils vous gâcheraient une partie du plaisir en vous mettant sur une piste.
Un bémol personnel : je suis probablement trop rationnel pour ne pas avoir trouvé la fin un peu grand guignol. Je sais bien que ceci est un jeu où le nonsense anglais l’emporte sur l’horreur et Coe a du autant s’amuser à l’écrire que nous à le lire. Mais quand même !
Sans aucun doute un excellent livre qui annonce les prochains chefs d’œuvre de ce romancier exceptionnellement doué, « Bienvenue au club » et surtout « Le cercle fermé ».
Ouvrez vite ce testament, c’est vous le ou la légataire universelle !
Saga sociale
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 5 avril 2007
L'auteur mélange les genres, à côté de sa satire sociale de la société anglaise de la seconde moitié du 20ème siècle (les années Tatcher notamment) il développe une solide intrigue policière qui maintient l'intérêt du lecteur jusqu'au bout. Par contre je trouve la finale dans le manoir un peu grandiloquente et dispensable, contrairement à Féline.
Pour rester dans le registe, je vais m'attaquer maintenant à Angel de E. Taylor puisque Aria et Malic en parlent si bien.
début-fin
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 14 septembre 2006
Quelle introduction! Quel dénouement! TB!
Le noeud du roman était par contre plus difficile par moment, parfois indigeste. Mais quelle famille! Leur portait au vitriol est on ne peut plus acerbe!
Bon livre, mais un peu "trop" complet
Critique de Jb084 (, Inscrit le 30 octobre 2005, 40 ans) - 25 mars 2006
Dommage, car le dernier passage (à savoir les scènes dans le manoir des Winshaw) est de très bonne qualité.
Jouissif !
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 57 ans) - 31 octobre 2005
Jonathan Coe joue avec le caustique, s’amuse dans les flash-backs, s’éclate carrément dans le suspense final lorsque tous nos petits loustics sont réunis dans le domaine familial, froid et austère, pour une ultime confrontation style Cluedo. Ces 679 pages s’avalent en un rien de temps, nous captivent jusqu’aux dernières d’entre elles. Parfaitement mené, enlevé, drôle, révoltant parfois, pur plaisir de lecture, « Testament à l’anglaise » est mon premier Coe, mais, je le promets, certainement pas mon dernier !
Quelle famille !
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 26 janvier 2005
Portrait social au vitriol
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 11 juin 2004
La dynastie Winshaw peut se targuer d’origines peu glorieuses : Godfrey Winshaw a été dénoncé pendant la guerre par son frère, les Allemands n’ont rien laissé passé. Etait-ce le début de la malédiction familiale ? Chacun allait-il devoir porter le poids de l’infamie sous forme d’une tare quelconque ? Il faut dire que quand on passe chaque personnage à la loupe, ça laisse songeur ! Les scrupules ou les remords, on ne connaît pas. La morale n’en parlons pas. Que ce soit l’homme politique, le marchand de fusils ou la journaliste, le lecteur n’a vraiment que l’embarras du choix pour désigner son favori de service, il ne sera en aucun cas déçu. Quelle verve ce Jonathan Coe ! Quelle acidité et quelle finesse dans son jugement. Cette biographie-généalogie commandée par une vieille tante un peu fofolle réserve de fameuses surprises à toute la famille. Michael Owen, le journaliste esseulé chargé du travail n’imaginait pas du tout, en acceptant, qu’il allait découvrir autant de vicissitudes, si évocatrices des satires de l’Angleterre contemporaine. Le portrait de ce biographe, à lui tout seul, est déjà un régal : un type dépressif, agoraphobe, fou de télé, barge par moments, qui se transforme en écrivain, en biographe, en détective, en confident, en espion familial...
Ce roman, c’est une toile d’araignée dans laquelle sont emmêlés des personnages qui ne s’aiment pas et qui feraient n’importe quoi pour se tirer de toute situation fâcheuse, ça donne de jolies prouesses de bassesse et de mesquinerie admirablement bien décrites par Coe.
Formidable
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 51 ans) - 2 avril 2004
Je ne peux qu'en recommander chaudement la lecture et saluer une nouvelle fois la construction remarquable du livre.
Génial
Critique de Duncan (Liège, Inscrit le 21 février 2004, 43 ans) - 21 février 2004
Le cynisme et l'humour aussi bien mélangé, je n'avais plus vu ça depuis les Monty Python !
A lire de tout urgence pour ceux qui ne l'ont pas encore fait !
So british...
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 6 juillet 2002
Voilà un de mes romans préférés et surtout un auteur qui ne m'a pas encore déçu. J'ai adoré ce roman qui propose une brillante critique de l'Angleterre, que ce soit sur un plan politique, économique ou social. L'écrivain épingle avec brio les petits travers de ses compatriotes. Cependant, l'auteur est trop prolixe et certaines longueurs et descriptions complexes et inutiles (tel que le système politique anglais) ont un peu gâché mon plaisir.
Par contre, le final, grandiose m'a épaté. Et si certains l'ont trouvé un peu kitsche, c'est qu'ils n'apprécient pas l'humour anglais.
Que ce livre a l'air chouette !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 6 novembre 2001
J'en garde un excellent souvenir
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 54 ans) - 3 novembre 2001
Forums: Testament à l'anglaise
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Tabitha ??? | 5 | Jb084 | 29 décembre 2011 @ 21:24 | |
Jonathan Coe | 4 | Aria | 1 novembre 2005 @ 19:27 |