L'enfant qui tuait le temps
de Pierre Magnan

critiqué par Spiderman, le 5 juillet 2008
( - 62 ans)


La note:  étoiles
Orphelin fantastique
Comme l'explique ailleurs Pierre Magnan, ce roman - ou plutôt cette féérie - est orphelin de son éditeur initial (chez Hachette jeunesse) qui devait l'accompagner d'un matériel pédagogique important pour les professeurs de lettres et leurs partenaires documentalistes. Pierre Marchand étant décédé avant parution, ce livre a été diffusé tel quel.
Folio l'a réédité sans indiquer de public spécifique et c'est bien une oeuvre tout public...
Les jeunes ayant une bonne maîtrise de la langue pourront s'identifier avec joie à cet enfant qui a le pouvoir, non pas d'arrêter le temps, thème banal en littérature fantastique, mais de suspendre à sa guise et dans un rayon limité le fonctionnement des instruments de mesure du temps.
Leurs aînés se laisseront emporter par la langue chatoyante du père du commissaire Laviolette dans les fabuleux paysages du Trièves (sud de l'Isère) et méditeront sur l'importance que revêtent dans leurs vies les montres, horloges et autres réveils...
Une oeuvre à savourer pour retrouver ou découvrir la plume magique de "l'écrivain des pauvres" des Alpes de Haute-Provence.