L'Art de la dissertation
de David Leavitt

critiqué par Spiderman, le 7 juillet 2008
( - 62 ans)


La note:  étoiles
Lois du désir
Dans chacune de ces trois nouvelles, David Leavitt explore, dissèque littéralement et littérairement les relations de quelques personnages.
Il est, dans une auto-fiction, le héros de "l'art de la dissertation" et établit un marché risqué mais payant avec des jeunes en quête de réussite sociale et, sans doute, humaine. Avec "Noces de nylon", il endosse la personnalité d'une femme qui va se retrouver témoin d'une étrange partie de cahe-cache sentimental et sensuel entre amour, amitié et infidélité. Dans "Saturn Street", l'auteur est un homme qui tisse une relation complexe avec le malade qu'il assiste, situation assez bien rendue par l'illustration de couverture (anonyme : ?) de l'édition "J'ai lu".
Je trouve ce recueil beaucoup plus fort et plus cohérent que "Quelques pas de danse en famille".