Moma highlights
de Auteur inconnu

critiqué par Septularisen, le 3 août 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
LE MOMA DE NEW YORK COMME SI VOUS Y ETIEZ…
Qu'y a-t-il de commun entre les tableaux suivants : «La nuit étoilée» (1889), de Vincent VAN GOGH (Pays-Bas, 1853-1890), «Les demoiselles d’Avignon» (1907), de Pablo PICASSO (Espagne 1881 - 1973), «Maison près du chemin de fer» (1925) d’Edward HOPPER (États-Unis, 1882 - 1967), et «Autoportrait aux cheveux coupés» (1940), de Frida KAHLO (Mexique 1907 - 1954)?
Et bien, tout simplement que tous ces chefs d’œuvres sont visibles dans un seul et même musée… Le «Museum of Modem Art de New York» plus communément appelé MOMA.

Financé par le fameux philanthrope Jonh D. ROCKEFELLER Jr. (1874 - 1960), dans le Midtown Manhattan, ce musée, - l’un des plus grand et célèbres au monde -, ouvre ses portes en 1929. Il s’agit à l’époque d’un petit bâtiment de la cinquième avenue. Ce n’est qu’en 1931 avec le legs, laissé par un des membres fondateurs Mme. Lizzie «Lillie» PLUMMER-BLISS (1864 – 1931), d’un ensemble de 116 peintures, gravures et dessins, que la collection commença vraiment à se développer. Dès 1940 elle atteignait 2.500 pièces, incluant 519 dessins, 1.466 gravures, 436 photographies, 169 peintures et 1.700 films.
Vingt ans plus tard, elle représentait plus de 12.000 pièces, et dépassait les 52.000 en 1980. Le musée occupe aujourd’hui un bloc entier à l’angle de la 53e rue, et compte sept départements. Il s’est agrandi et rénové à sept reprises, jusqu’à sa plus récente extension, conçue par l’architecte japonais Yoshio TANIGUCHI (*1937), terminée en 2004.
Le musée possède aujourd’hui plus de 100.000 pièces, réparties ainsi : 6.000 dessins, 50.000 gravures et œuvres illustrées, 25.000 photographies, 3.200 peintures et sculptures, 24.000 pièces liées à l’architecture et à la création, 20.000 films, vidéos et autres œuvres liées aux médias.

Bravo donc aux auteurs de ce guide qui arrivent dans ce livre à ne sélectionner «que» 350 œuvres présentes dans le musée. Et oui… Mais comment vous présenter quelques œuvres reprises dans cette sélection tellement il y en a des fantastiques… Comment vous présenter la sélection de la sélection… Bien sûr je pourrais vous parler, - entre autres -, d’œuvres comme : «Broadway Boogie Woogie» (1943), de Piet MONDRIAN (Pays-Bas, 1872 - 1944), «Le drapeau» (1954), de Jasper JOHNS (Etats-Unis, *1930), «La persistance de la mémoire» (1931), de Salvador DALI (Espagne 1904 -1989), ou bien encore de «L’assassin menacé» (1926), de René MAGRITTE (Belgique 1898 - 1967)…

Mais plutôt qu’une longue liste (litanie?) de fabuleuses œuvres d’art visibles dans ce musée, je préfère vous présenter quelques-unes des œuvres présentes que l’on ne s’attendrait pas du tout à retrouver dans ce musée.

On trouve donc dans ce musée, en plus des peintures et sculptures:
Des films : Comme p. ex. «Unforgiven» (Impitoyable en V.F.) (1992), de Clint EASTWOOD (Etats-Unis, *1930), ou encore «Raging Bull» (1980), de Martin SCORSESE (Etats-Unis, *1942).
Du mobilier : p. ex. de l'architecte américain Frank O. GEHRY (Etats-Unis, *1929), une «Chaise longue à bulles» (1987), le Finlandais Alvar AALTO (1898 - 1976), est représenté lui par le «Fauteuil Paimio» (1932).
Des photographies : Comme Edward STEICHEN (américain, né au Luxembourg, 1879 - 1973), avec «Lever de lune, Mamaroneck, New York» (1904).
Des maquettes d’architectes : Comme Frank Lloyd WRIGHT (américain, 1867 - 1959), avec la maquette de sa réalisation la plus fameuse, «Fallingwater» (la maison d’Edgar J. KAUFMANN, Mill Run, Pennsylvanie, réalisée en1937).

Parmi les objets les plus insolites et inattendus que l’on ne penserait absolument pas à trouver dans un musée, citons encore :
La «formule 1 641/2» (1990), de Ferrari S.p.A. Italie conçue par l’ingénieur Anglais John BARNARD (*1946).
La «Chaise Carna, roulante et pliante» (1989,) du japonais Kazuo KAWASAKI (*1949).
Le «Roulement à billes auto-aligné» du suédois Sven WINGQUIST (1876 - 1959).
La «Calculatrice électronique avec imprimante Divisumma 18» (1972), de l’italien Mario BELLINI (*1935).
Le «Tourne-disque Beogram 6000» (1974), du danois Jakob JENSEN (1926 - 2015).
La «Lampe de table Tizio» (1971), de l’allemand Richard SAPPER (1932 - 2015).
L’«Hélicoptère Bell-47D1» (1945), de l’américain Arthur Young (1905 - 1995)…

Difficile donc de donner un coup de cœur et de ne choisir qu’une œuvre parmi toutes celles présentées ici, je me lance donc pour le tableau «Odol» (1924), du peintre américain Stuart DAVIS (1892 - 1964), qui représente la fameuse bouteille à «col tordu» pour bain de bouche, placée entre une boîte transparente inclinée et un ensemble de carrés verts et blancs, et qui pour beaucoup est la première œuvre dans le style du Pop Art américain, bien avant le début de ce mouvement, dans les années 1960…

On le voit donc un livre facile à lire, accessible à tous, même aux novices, et rempli de «surprises» toutes les unes plus intéressantes que les autres… A lire donc, ne fut-ce que pour préparer son voyage à New York…