Le contrat de John Grisham
( The appeal)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Policiers et thrillers
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Authentique
Avec “Le Contrat”, John Grisham revient au thriller juridique, celui qui vous dégoûte de l’appareil juridique et du milieu politique.
La firme multi-milliardaire Krane Chemical est condamnée par les douze jurés du tribunal de Hattiesburg à verser 41 millions de dommages et intérêts. On lui reproche pour en arriver là d’avoir inlassablement déversé des restes toxiques dans une nappe aquifère en contrebas de la ville de Bowmore (Cancer County), provoquant la pollution de l’eau potable et causant des cancers et des décès à la chaîne. Le groupe avait construit une usine de pesticides à Pétaouchnock, Mississippi, parce que la terre et la main-d’oeuvre, là-bas, y étaient pour rien. La compagnie avait dissimulé ces rejets pour tromper l’Agence de protection de l’environnement et acheter des politiciens au niveau local et fédéral.
La lourde sentence à peine tombée, l’action de Krane Chemical entame une rapide descente aux enfers jusqu’à atteindre des records absolus. Carl Trudeau, PDG de la boîte, décide pourtant qu’il ne versera pas un seul centime de ce qu’il reste de sa fortune aux victimes et à leurs familles. Il entame une longue procédure d’appel mais surtout organise un mécanisme machiavélique. Il va soutenir un candidat au poste de juge de la Cour Suprême: Ron Fisk, avocat installé à Brookhaven, Mississippi, localité située à une heure au sud de Jackson, deux heures à l’ouest de Hattiesburg, et quatre-vingts kilomètres au nord de la frontière avec l’État de Louisiane.
Il avait fait l’objet d’un examen attentif. Sexe masculin, jeune, blanc, un mariage, trois enfants, assez bien de sa personne, pas mal habillé, conservateur, baptiste fervent, carrière juridique sans accroc d’ordre éthique, pas d’ennui judiciaire hormis une contravention pour excès de vitesse, aucune affiliation auprès d’un quelconque groupement d’avocats à la cour, pas un dossier controversé, pas la moindre expérience de magistrat.
http://users.skynet.be/pierre.bachy/…
Les éditions
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Le contrat [Texte imprimé], roman John Grisham traduit de l'américain par Johan-Frédérik Hel Guedj
de Grisham, John Hel-Guedj, Johan-Frédérik (Traducteur)
R. Laffont / Best-sellers (Paris)
ISBN : 9782221104934 ; 15,93 € ; 22/05/2008 ; 416 p. ; Broché -
The Appeal de John Grisham
de Grisham, John
Doubleday
ISBN : 9780385515047 ; 27,18 € ; 29/01/2008 ; 368 p. ; Hardcover
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Le jeu est couru d'avance
Critique de Ben75011 (Paris 11e, Inscrit le 19 février 2014, 36 ans) - 4 mars 2014
L'histoire a le mérite de bien montrer le processus de financement des candidats à la cour suprême dans certains Etats en Amérique.
Cela dit, l'histoire est cousue de fil blanc, et les dernières 50 pages tombent dans le pathos un peu absurde.
C'est un livre divertissant. Un peu long.
Assez bien traduit, avec un vocable assez étendu.
Pas de contrat pour ce livre
Critique de Avanni (, Inscrit le 9 août 2008, 60 ans) - 6 mai 2013
Tout ça pour ça?
Critique de Pipierre (, Inscrit le 28 juillet 2006, 65 ans) - 6 novembre 2008
Ses personnages sont attachants et bien cernés.
Cependant, l'histoire est très mince dans ce livre. Dès le départ, on voit le scénario et l'auteur n'en déroge pas. Si bien qu'à la fin, on se dit qu'une nouvelle au lieu d'un roman aurait fait l'affaire.
Relaxer avec John
Critique de Corail (Ottawa, Inscrite le 8 mars 2008, 64 ans) - 20 octobre 2008
Pas de surprises avec Grisham. Constant tant dans le style que dans la qualité, il ne manque jamais de nous transposer au noyau d'une controverse judiciaire fictive et de nous présenter la vermine rampante en retournant la crasse copiée sur la vraie vie.
Dans “L'appel”, il fait surtout ressortir l'illogisme d'un système de nomination par élections pour les magistrats de la Cour Suprême. Il y relate le mode d'emploi de 'fabrication' d'un juge de cette célèbre Cour par l'univers souvent crapuleux de la grande entreprise qui, par son argent et son pouvoir, en contrôle à distance les campagnes électorales tapageuses et hollywoodiennes, s'assurant ainsi maints jugements favorables. Ainsi comment un pauvre invisible sans argent peut-il donc espérer une justice quelconque lorsque le juge devant qui il se tient doit justement sa position prestigieuse à l'entreprise même qui l'a lésé ? Ici, c'est la méga entreprise de Krane Chemical qui s'est offert le luxe d'un juge afin de se défendre contre des accusations de déversement de produits chimiques dans l'eau d'une petite ville dont les habitants meurent du cancer en grand nombre.
John Grisham ne s'embarrasse de pincettes ni pour décrire ses collègues/avocats imaginaires ni pour décrier la conduite des autres acteurs fictifs concernés par ces batailles juridiques. Il dit les choses simplement, telles qu'il les a sans doute observées lors de réelles intrigues ayant pris place dans les tribunaux. Et comme dans la réalité, le dénouement n'est pas nécessairement, bien qu'il puisse aussi l'être, ce à quoi on s'attendait ni ce qu'on espérait.
Si on recherche de la grande littérature, mieux vaut laisser Grisham sur les rayons. Lui-même, de son propre aveu se décrit comme un narrateur ayant comme objectif de divertir. Il est également tout à fait conscient que ses écrits ne passeront pas à l'histoire de la littérature. « Je vous assure que je suis parfaitement conscient que je n’écris pas des fictions et autres dont les gens se souviendront dans 50 ans. C’est seulement du divertissement. » Mais si on le lit à la manière d'un film qu'on regarde pour se détendre et oublier le quotidien pendant quelques heures, alors “ L'appel ” constitue un excellent choix de lecture agréable, intelligente et divertissante.
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