Vingt-quatre heures d'une femme sensible de Constance de Salm
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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neurasthénie...
"Véritable petit bijou, ce roman épistolaire publié en 1824 se présente comme une variation sur la jalousie et ses affres. Confrontée à l'image obsédante de son amant disparaissant dans la calèche d'une autre beauté au sortir de l'opéra, notre héroïne tente de comprendre et de calmer les mille émotions qui l'assaillent. Au cours d'une nuit d'insomnie et d'une journée perdue à guetter un signe de celui -semble-t-il- vient de la trahir, elle ne trouve d'autre consolation que de lui écrire. Quarante-quatre lettres pour dire vingt-quatre heures de fièvre, de doutes et de désespoir".
Personnellement, je me suis vraiment ennuyée. J'ai eu le sentiment de lire un texte suranné dont les sentiments devenaient caricaturaux!
Je n'ai pas aimé du tout...
Les éditions
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Vingt-quatre heures d'une femme sensible [Texte imprimé], roman Constance de Salm postface de Claude Schopp
de Salm, Constance de Schopp, Claude (Postface)
Phébus
ISBN : 9782752902481 ; 10,15 € ; 01/02/2007 ; 189 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Terriblement contemporain !
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 10 mai 2012
J'ai beaucoup aimé ce petit roman, par sa forme, une succession de lettres adressées à l'être aimé, adoré.
Tous les sentiments qu'anime en nous la passion sont présents : la jalousie, la peur de l'abandon, le doute, la trahison, l'injustice, l'humiliation, etc...
Les états dans lesquels l'héroïne se trouve à chaque moment de cette longue journée, malade, sans appétit, faible, tremblante sont ceux que chacune d'entre nous a probablement connus un jour.
J'ai trouvé cet ouvrage intemporel, bien sûr le langage employé serait un peu modifié si quelqu'une devait en réécrire les lignes aujourd'hui, mais cette avalanche de sentiments est d'une réalité surprenante, même si on n'ose pas se l'avouer...
Le délicieux parfum d’un monde suranné
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 23 décembre 2008
Il condense en une journée et 44 lettres les ressorts de la jalousie , il analyse finement la passion amoureuse , présente des rebondissements qui relancent l’intérêt et surtout il est rédigé dans une langue souple et pleine d’élégance qui dégage le parfum délicieux d’un monde suranné .
Cependant , par sa grande liberté de ton qui contraste avec la retenue d’écriture des femmes du début du 19e siècle, il atteint, me semble-t-il, une dimension moderne et intemporelle .
Un bijou !
Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 19 août 2008
Il est bien normal qu'une femme écrivant en 1824 se serve d'autres mots que ceux du XXIème siècle.
Si "Vingt-quatre heures..." sont considérées comme un petit bijou, c'est justement à cause du style de l'époque, qui apporte une autre dimension à une histoire d'amour passionnée. Ces lettres d'une femme à son aimé sont autre chose que les textos d'aujourd'hui.
Pourtant elles expriment des sentiments éternels : la peur de voir l'autre s'éloigner, la jalousie, l'incertitude...la grande palette des sentiments éprouvés par toute femme amoureuse.
Je recommande ce "petit bijou" à ceux pour qui le "suranné" est une grâce.
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