La reine africaine de Christian Blanchard, Roch Domerego
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
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Un roman décevant
Quatrième de couverture :
Après des études de droit et de psychologie, Lara Varani rêve de devenir profiler. Toutefois, lorsqu'elle entame son stage à la Brigade criminelle de Paris, elle est loin d'imaginer que les circonstances vont la mener au coeur d'une affaire criminelle totalement inédite. Tandis qu'un serial killer la mène en bateau, des abeilles tueuses suppriment l'un après l'autre les dirigeants d'un prestigieux laboratoire pharmaceutique. De retour dans la Drôme de son enfance le temps d'un week-end, Lara rencontre David, un jeune apiculteur qui lui ouvre les portes d'un univers mystérieux et passionnant... mais menacé d'extinction par l'obsession du profit. La jeune femme comprend vite qu'à travers ces meurtres inexpliqués c'est une bataille entre deux conceptions du monde qui est engagée. Il y a les hommes qui entendent dominer la nature au nom du progrès, et ceux qui aspirent à vivre en harmonie avec elle.
Ma critique :
Le titre est intrigant et le thème central du roman pique, si j'ose dire, la curiosité. Hélas, le charme est vite rompu. Une fois le livre ouvert, le lecteur se perd et surtout s'ennuie dans cette oeuvre écrite à quatre mains. Des longueurs, des invraisemblances, des erreurs et autres digressions inutiles gâchent constamment le plaisir de celui qui parcourt les lignes de La reine africaine. A la deuxième attaque d'abeilles, il apparaît vite que les auteurs devront trouver autre chose, la prochaine fois, afin de maintenir le lecteur en haleine. Malheureusement, tant Roch Domerego que Christian Blanchard persévèrent dans cette voie. Quelques petites perles, cependant, comme certaines répliques savoureuses, des dialogues bien menés et deux ou trois citations et réflexions bien senties. Demeurent, une fois le roman refermé, une impression de déjà-vu, un sentiment d'avoir été floué par un énième marchand de lessive qui a réussi à vous persuader que son produit lavait "plus blanc que blanc". Et je ne parle pas de l'angélisme qui règne du début à la fin de ce récit. Quel dénouement ! Quelle chute ! Oui, quelle chute... vertigineuse, ajouterais-je. A lire, peut-être, pour découvrir l'univers extraordinaire des abeilles, les enjeux de leur survie (ou de leur disparition) et les méfaits du capitalisme (un peu trop caricaturaux à mon goût). Enfin, je serai aussi assez sévère, concernant la note finale attribuée à cette oeuvre car, dès la centième page, j'avais déjà clairement identifié le coupable et ses motivations. Difficile, dans de telles conditions, d'apprécier un roman somme toute décevant.
Ma note :
2,0 / 5,0
Les éditions
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La reine africaine [Texte imprimé], roman Roch Domerego, Christian Blanchard
de Domerego, Roch Blanchard, Christian
J.-C. Lattès
ISBN : 9782709624817 ; 18,30 € ; 04/06/2008 ; 376 p. ; Broché
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Abeilles tueuses
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 27 octobre 2015
D'une part nous suivons les débuts d'une stagiaire « profiler » dans un commissariat à Paris tombe amoureuse d'un apiculteur qui a repris les ruches d'un voisin de ses parents dans la Drome. D'autre part, des cadres d'une entreprise pharmaceutique belge se font tuer par des abeilles de type africain.
IF-1015-4391
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effectivement un peu sévère la critique de MARC LEGRAND | 1 | Mamma good vibes | 4 décembre 2008 @ 12:32 |