La dette publique, une affaire rentable : A qui profite le système ?
de Philippe Derudder, André-Jacques Holbecq

critiqué par Matru, le 14 novembre 2008
(cagnes sur mer - 50 ans)


La note:  étoiles
un livre utile pour le bien public
à partir de 1973, en France, dans l'opacité la plus totale, et aggravée ensuite par l'application de l'article 104 du traité de Maastricht, on a transféré le droit de création monétaire pour l'essentiel aux banques commerciales.
Ce fut comme un coup d'état sur la monnaie.
Les difficultés financières de l'Etat ne viennent pas du tout de son incurie, mais de sa pauvreté artificiellement programmée à travers un système bancaire inique:
le privilège pour les banques privées de créer la monnaie et de prélever un intérêt sur cette monnaie neuve, et l'obligation pour l'Etat de s'endetter auprès des acteurs privés pour financer les besoins publics.
je viens de citer un bon résumé de ce que je viens de lire. C'est effarant de découvrir tout d'un coup que la dette, oui cette fameuse dette dont les politiques ne cessent de nous rabattre les oreilles, tout en nous culpabilisant, cette dette a été créée de toutes pièces pour assurer des profits à une poignée de privilégiés!
Les politiques cherchent justement à nous culpabiliser pour, d'une part jeter un écran de fumée sur leurs intentions réelles (servir la soupe aux oligarques), et d'autre part privatiser à qui mieux mieux pour engraisser toujours les mêmes, et laisser bien évidemment les nations du sud s'endetter à n'en plus finir.
Ce livre est une clé, découvrez ce qu'il y a derrière la porte, car même si beaucoup de couleuvres sont difficiles à avaler, les auteurs proposent une porte de sortie, un espoir, qui n'est pas à mon sens, utopique.