Dans cette zone d'inconfort, Jonathan Franzen parle à la fois de sa timidité, de sa passion pour Charlie Brown, ou de sa fascination pour les oiseaux. En six chapitres, l’auteur des Corrections se livre à une tentative d’autobiographie où l’on retrouve à la fois son sens du romanesque et son autodérision. Le romanesque parce que chaque chapitre sert à une évocation plus ou moins romancée de ses passions ou de moment de sa jeunesse comme la vente de la maison familiale. Autodérision ensuite, car, tout comme dans les corrections, Jonathan Franzen fait rire sans avoir l'air d'y toucher jouant le antihéros de circonstance , embarrassé par exemple par sa timidité naturelle.
Reste cependant que j'ai moins accroché à ce recueil de nouvelles qu'aux corrections. Tout comme Saint-Germain-des-Prés, même si j'ai apprécié le style, certains sujets évoqués ici ne m'ont absolument pas intéressé.
Nothingman - Marche-en- Famenne - 45 ans - 3 février 2011 |