Une enfance lingère de Guy Goffette
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Chevaux et lingerie
Le narrateur n’est pas né le cul dans la soie, pourtant c’est une enfance soyeuse qu’il nous raconte. L’accent est mis sur la découverte innocente de l’autre sexe et une certaine obsession pour les dessous féminins. En courtes séquences, il dévoile des anecdotes généralement gardées pour soi-même, mettant en scène la sœur enseignante de la petite école, sa mère et son premier amour ; une fillette dégourdie.
Étrangement, le point de vue alterne entre le je et la troisième personne (Simon) pour les moments plus gênants ?
Un petit roman traversé par une belle nostalgie. L’homme mature se remémore le gamin espiègle qu’il était dans une campagne lumineuse, en utilisant des phrases splendides pour évoquer avec une grande justesse, la curiosité enfantine et la compréhension naïve de situations savoureuses.
(Prix Rossel)
Les éditions
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Une enfance lingère [Texte imprimé] Guy Goffette
de Goffette, Guy
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070346219 ; 7,34 € ; 07/06/2007 ; 167 p. ; Poche
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La cour des grands
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 18 octobre 2016
Ici Simon découvre le toucher, la sensualité voire plus. En compagnie des grands qui l'entourent, de son oncle qui vend des bas de soie, de la maîtresse d'école qui lui fait cours, en passant par sa copine Jeanine, une "Grande" âgée de quelques années de plus que lui, sans oublier la grosse Germaine qui le sauve des eaux. Ce sont des situations cocasses, qui invitent à sourire, on a plaisir à découvrir les premiers émois de ce petit bonhomme tout surpris de ce qui lui arrive. Ses pensées candides, son regard vif et curieux, son esprit en pleine transformation feront de lui l'homme qu'il sera plus tard.
Aussi je pêchai longtemps en toute innocence, emporté par la curiosité, la colère ou l'envie. Je ne crois pas avoir eu jamais à cette époque la sensation de faire du mal, en tout cas jamais avec intention. J'étais simplement dépassé par moi-même
Tout cela est écrit avec une infinie tendresse, celle qui a manqué peut-être au garçonnet, rabroué par son père, délaissé parfois par sa mère, mais il a pu trouver refuge auprès de personnes aimantes et vécu de véritables aventures magnifiées par son regard d'enfant.
Un livre léger...
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 19 novembre 2012
Vite oublié pour moi, malgré un sujet sympathique.
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