A part moi personne n'est mort de Thomas Gunzig
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Des moments de vie sans queue ni tête
Ce recueil de nouvelles présentées sous des thèmes variés comme la guerre, le sexe, l'isolement, la torture.. m'a laissé perplexe. On est catapulté dans chacune des histoires comme ça sans début ni fin, il y a de nombreux allers-retours dans le temps ou dans des vies différentes. C'est bien écrit mais je ne vois pas l'intérêt de ce livre. Evidemment je l'ai acheté uniquement sur le titre que je trouve magnifique.
En résumé je citerai la 4ème de couverture "D'une nouvelle à l'autre on sent l'étrange compassion d'un auteur qui assiste aux convulsions d'un univers déréglé. Et pourtant, l'humour qui surgit ici et là, dévastateur, apparaît comme le dernier rempart contre la folie".
.. oui, un univers déréglé, des gens fous, des situations compliquées et invraisemblables parfois. A vous de voir, mais moi je suis déçue.
Les éditions
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À part moi personne n'est mort [Texte imprimé] Thomas Gunzig
de Gunzig, Thomas
le Castor astral / Millésimes (Bègles)
ISBN : 9782859206970 ; 9,90 € ; 01/02/2007 ; 194 p. ; Poche -
À part moi, personne n'est mort [Texte imprimé] Thomas Gunzig
de Gunzig, Thomas
J'ai lu / Nouvelle génération (Paris)
ISBN : 9782290317822 ; 4,20 € ; 31/03/2002 ; 152 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (3)
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Beurk !
Critique de EsEs (, Inscrite le 18 novembre 2013, 27 ans) - 18 novembre 2013
En lisant " à part moi, personne n'est mort ", on s'attend à des meurtres, des morts alors que c'est loin d'être le cas.
Le titre est une fausse piste. L'éditeur fait passer l'ouvrage pour un roman policier en jouant avec les mots, alors que le livre ne comporte pas de crimes.
Ensuite, le contenu est lourd, lassant. Les personnages ne sont pas attrayants.
Le manque de suspense aggrave la situation. Le lecteur éprouve un dégoût. Lorsqu'il lit, la suite ne l'intéresse pas.
Enfin, le roman présente un autre défaut majeur: l'absence d'images.
En effet imaginer le contenu est difficile.
Les dérives de la société
Critique de Courteplume (, Inscrit le 18 novembre 2013, 29 ans) - 18 novembre 2013
L'auteur est agréable à lire. Le vocabulaire est recherché avec une pointe de familiarité. J'apprécie énormément l'humour utilisé, qui est assez noir. Ce dernier met en évidence l'absurdité de certains personnages.
Les histoires paraissent à première vue invraisemblables. Mais en réalité, elles dressent le portrait d'une société cruelle et individualiste. Un monde pas si éloigné du nôtre, finalement.
Psychanalytique
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 1 septembre 2013
« A part moi, personne n'est mort » est un recueil de douze nouvelles éditées à diverses époques et dans certaines circonstances qui sont présentées dans un prologue en forme d'avertissement. Le monde de Gunzig est à la fois étrange, cruel, absurde et impitoyable au point que ces histoires peuvent sembler improbables voire invraisemblables dans un premier temps et finalement pas si éloignées de notre réalité si on réfléchit un peu ou si on lit au deuxième ou au troisième degré. Le lecteur regrettera un peu l'humour qu'il avait pu trouver dans les romans de cet auteur. C'est dur, sombre, désespérant sur la condition humaine et, sans l'édulcorant que représenterait l'ironie, la dérision ou l'humour, même le plus noir, est à déconseiller aux âmes sensibles. On reste en permanence dans une sorte de cauchemar psychanalytique que peut-être un jour, quelqu'un voudra étudier. En plus d'une fréquente absence de nom des personnages, en plus de la récurrence de la figure féminine très particulière de son héroïne Minitrip, certains thèmes et certaines images reviennent de manière assez obsessionnelle : le trio de mecs tarés, les scènes de guerre type Balkans ou Rwanda, la séquestration ou l'enfermement, l'ennui et la solitude, le suicide, l'impuissance masculine, la torture, le viol et la mort. Rien que du morbide. L'auteur se servirait-il de sa plume comme d'une thérapie pour exorciser ses peurs et ses fantasmes ? Par la force des choses, le lecteur se retrouve dans le fauteuil du bon docteur Freud, ce qui n'est pas désagréable avec un patient pareil, sans doute presque aussi dérangé qu'un Kafka, un Poe, un Ionesco ou un Borgès. L'inspiration de ces nouvelles se situant quelque part à équidistance entre ces grands maîtres, autrement dit aux rivages de la démence, du sadisme, de l'absurde et de l'impossible. Comparaison à prendre comme un compliment, bien sûr. A lire absolument si on a le coeur bien accroché...
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