La femme de l'Allemand de Marie Sizun
La femme de l'Allemand de Marie Sizun
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Casajordi, le 14 décembre 2008
(Inscrit le 29 juin 2008, 56 ans)
Critiqué par Casajordi, le 14 décembre 2008
(Inscrit le 29 juin 2008, 56 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 5 avis)
Cote pondérée :
(1 177ème position).
Visites : 5 340
Moyenne des notes :
(basée sur 5 avis)
Cote pondérée :
(1 177ème position).
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Bouleversant
"La femme de l'Allemand" bouleverse à plus d'un titre ! Déjà par le choix d'une forme narrative particulière (l'auteur s'adresse à l'"héroïne"), puis par la simplicité de ses mots, cette fausse simplicité qui fait mouche, puis par le sujet, la maladie d'une mère, cette maladie longtemps honteuse, la maniaco-dépression. Un texte magnifique, très beau... qui se savoure et qui reste longtemps en tête, une fois le livre refermé.
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Les éditions
-
La femme de l'Allemand [Texte imprimé], roman Marie Sizun
de Sizun, Marie
Arléa / 1er mille
ISBN : 9782869597679 ; 14,50 € ; 01/03/2007 ; 242 p. ; Broché -
La femme de l'Allemand [Texte imprimé], roman Marie Sizun
de Sizun, Marie
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253127901 ; 8,40 € ; 26/08/2009 ; 288 p. ; Poche
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"Ma p'tite folie" !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 23 mars 2025
Marie Dahlquist, dite Marie Sizun, est une écrivaine et une artiste peintre née en 1940.
"La Femme de l'Allemand" paraît en 2007 Arléa.
Fanny avait 18 ans en 1943 quand elle a quitté sa famille et s'est amourachée d'un officier allemand.
De cette relation nait Marion.
Fanny et Marion vont vivre dans leur "île" rue Saint Antoine à Paris en l'absence du père.
Fanny est une artiste qui a appris à dessiner aux Beaux-Arts. Marion est bercée par les rires des Fanny, ses drôles d'idées.
"Elle crie au milieu des muets, danse parmi les gisants".
Marion l'admire follement, est confondue d'amour et d'effroi pour cette mère "différente" .
Elle est magnifique mais elle fait peur
Lorsque elle fredonne "Ma ptite folie" (Line Renaud), on devine qu'elle peut basculer à tout moment .
Fanny est "la femme de l'Allemand", belle et folle. Cet amour scandaleux qui a valu de lourdes représailles pour certaines femmes après guerre .
L'enfance et l'adolescence de Marion oscillent entre moments de bonheur rue Saint Antoine et Internements en hôpital psychiatrique .Elle retrouve Fanny transformée après les électrochocs et les médicaments .
Fanny est double, une bête mauvaise est tapie en elle .
Marie Sizun signe un roman poignant. Celui de la relation entre une femme neurasthénique et sa fille qui l'aime, la craint et recherche un père occulté.
Un incroyable moment de lecture .
"La Femme de l'Allemand" paraît en 2007 Arléa.
Fanny avait 18 ans en 1943 quand elle a quitté sa famille et s'est amourachée d'un officier allemand.
De cette relation nait Marion.
Fanny et Marion vont vivre dans leur "île" rue Saint Antoine à Paris en l'absence du père.
Fanny est une artiste qui a appris à dessiner aux Beaux-Arts. Marion est bercée par les rires des Fanny, ses drôles d'idées.
"Elle crie au milieu des muets, danse parmi les gisants".
Marion l'admire follement, est confondue d'amour et d'effroi pour cette mère "différente" .
Elle est magnifique mais elle fait peur
Lorsque elle fredonne "Ma ptite folie" (Line Renaud), on devine qu'elle peut basculer à tout moment .
Fanny est "la femme de l'Allemand", belle et folle. Cet amour scandaleux qui a valu de lourdes représailles pour certaines femmes après guerre .
L'enfance et l'adolescence de Marion oscillent entre moments de bonheur rue Saint Antoine et Internements en hôpital psychiatrique .Elle retrouve Fanny transformée après les électrochocs et les médicaments .
Fanny est double, une bête mauvaise est tapie en elle .
Marie Sizun signe un roman poignant. Celui de la relation entre une femme neurasthénique et sa fille qui l'aime, la craint et recherche un père occulté.
Un incroyable moment de lecture .
Une filiation mère fille tumultueuse
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 61 ans) - 4 juin 2021
Marion grandit au côté de cette mère, femme de l’allemand, sombrant peu à peu dans la folie. Ce récit est bouleversant retrace une filiation mère fille tumultueuse et difficile a vivre pour cette jeune fille.
Pathétique piété filiale
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 5 août 2010
Extrêmement touchant que ce court roman qui aurait pu également s'appeler "La Fille de la Folle" et qui analyse avec tant de justesse les relations d'un tandem écartelé mère-fille ...
L'auteure qui décrit à l'aide de phrases lapidaires, quasi pointillistes, le début de vie de la jeune Marion, depuis sa tendre enfance jusqu'à l'âge de dix-huit ans, parvient à mettre des mots dans la lecture des sentiments inexprimés de son héroïne, grâce au procédé du narrateur extérieur.
Cela permet au lecteur de vivre toutes les émotions d'une fillette, devenue adolescente, aux prises avec sa pauvre mère Fanny dont le dérangement mental est irréversible en dépit de quelques rémissions.
Extraordinaire Marie Sizun dont je découvre avec bonheur tout à la fois sa prodigieuse écriture et sa finesse d'analyse.
L'auteure qui décrit à l'aide de phrases lapidaires, quasi pointillistes, le début de vie de la jeune Marion, depuis sa tendre enfance jusqu'à l'âge de dix-huit ans, parvient à mettre des mots dans la lecture des sentiments inexprimés de son héroïne, grâce au procédé du narrateur extérieur.
Cela permet au lecteur de vivre toutes les émotions d'une fillette, devenue adolescente, aux prises avec sa pauvre mère Fanny dont le dérangement mental est irréversible en dépit de quelques rémissions.
Extraordinaire Marie Sizun dont je découvre avec bonheur tout à la fois sa prodigieuse écriture et sa finesse d'analyse.
Bouleversant
Critique de Annso87 (, Inscrite le 2 août 2010, 37 ans) - 2 août 2010
Il s'agit vraiment d'un livre magnifique.
Au début, le style m'a un peu surpris : le narrateur tutoie l'héroïne. Mais on finit par s'habituer.
C'est un livre qui aborde un sujet difficile, mais qui est au fond plein d'espoir!
Au début, le style m'a un peu surpris : le narrateur tutoie l'héroïne. Mais on finit par s'habituer.
C'est un livre qui aborde un sujet difficile, mais qui est au fond plein d'espoir!
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