critiqué par Michel 33, le 23 décembre 2008
( - 90 ans)

La note: étoiles

Baptiste et Julie

Un vieux monsieur, veuf, qui vit dans une grande maison.. Personne n'en voulait de cette maison de maître en dehors du village, pas jolie du tout. D'ailleurs, on l'appelait" l'Usine". Pourtant, Rosine et Baptiste avaient été séduits le jour où il l'avaient découverte et ils l'avaient achetée.
Quelques année plus tard, Rosine était morte. Resté seul, Baptiste fait un jour la connaissance de Julie, le petite fille du notaire. Envers et contre tous, Baptiste entreprend la conquête de Julie, murée dans une sorte d'autisme. Baptiste tenait à cette idée, qui avait toujours été la sienne - et maintenant plus que jamais depuis qu'il côtoyait Julie - que rien ne se révélait immuable sur terre, et que les êtres, autant que les choses, étaient destinés à se modifier.
C'est toute la longue histoire où Baptiste accompagne Julie jusqu'à son éveil définitif, sa "nouvelle naissance"que l'auteur nous conte avec tendresse tout au long du livre jusqu'à ce que la petite fille soit prête à rejoindre les enfants de son âge lors de la prochaine rentrée scolaire.
Baptiste, usé, peut alors s'en aller. Il remet les clefs du "château" à Julie qui, à son tour, l'accompagne dans ses derniers instants.
"Maintenant, pense-t-il, tout va aller très vite. Il faut transmettre le relais. Julie le sait. Ses doigts me l'ont dit. (...) À ma place, Julie vivra. Non, pas à ma place ! À la sienne !"
Une semaine plus tard, Julie se trouvait assise dans le fauteuil de Rosine.
Mariette lui dit :
- Julie, il ne faut pas rester toute seule.
- Mais je ne suis pas seule, répondit Julie.