Un beau jour de 1630, Cornelis Van Deruick décide de quitter ses enfants en Hollande pour aller tenter sa bonne fortune au Brésil. Il laisse derrière lui une fratrie de quatre enfants orpheline de mère et dont l’aîné Wilhelm n’a que dix-huit ans. Il lui recommande de se faire aider par un ami très riche qui lui doit la vie, Paulus van Bereysten.
Paulus Bereysten est négociant en tulipes et homosexuel. Il fait pression sur le jeune Wilhelm pour obtenir de lui certaines faveurs auxquelles il n’est pas habitué, mais il se laisse vite embobiner dans ce chantage. Attiré par un bulbe qui vaut une fortune, Wilhelm se retrouve vite dans un engrenage dont il mesure mal les conséquences. Il s’attire au passage les foudres du fils de Paulus, Eliasar, et se met vite à dos son frère et ses sœurs qu’il régente de main maladroite.
Ce roman ressemble furieusement à une fable où une famille malavisée et régie par des fats se retrouve le jouet d’un ogre qui s’embête et s’amuse à titiller une souris du bout de ses griffes. L'histoire du commerce des bulbes de tulipe est par ailleurs très intéressant !
Pascale Ew. - - 58 ans - 8 mars 2024 |