Topaze
de Ryū Murakami

critiqué par Catinus, le 13 janvier 2009
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Très glauque
La réputation de Murakami Ryû n’est plus à faire : sulfureuse, guère fleur bleue, …
Dans ces quatre nouvelles, il y va fort. Le fil conducteur s’attache à la description, à la vie de filles du porno, d’escort-girls. L’ambiance y est glauque, tout comme la vision qu’il a du Japon, de son Japon. Des bondages, sado-maso, délires et déviances sexuelles fourmillent dans ces récits. Avis donc aux amateurs….
Si l’ambiance générale est glauque à souhait, elle ne manque pas d’humour ( noir et sordide ) et finalement, cette vie désenchantée comporte une sorte d’espoir , « elles sont synonymes de bonheur « déclare l’ héroïne de la quatrième nouvelle.
A épingler « Le jardin public « une fantastique approche des rêves dont celle des mémoires des temps enfouis.
Vaut certainement le détour mais il faut s’accrocher quand même. Gloups !