Sorcelleries, tome 1 : Le ballet des mémés
de Teresa Valero (Scénario), Juanjo Guarnido (Dessin)

critiqué par Miss teigne, le 14 janvier 2009
( - 43 ans)


La note:  étoiles
Un bébé fée chez les sorcières...
…Ca déménage ! Guarnido, le talentueux dessinateur de la série "Blacksad" nous revient avec une comédie absolument délirante où cohabitent fées et sorcières. Les fées, capricieuses et irascibles devisent en vers et veillent sur leurs nourrissons qui ne rêvent que d’évasion. Et lorsque l’un d’entre eux prend la poudre (magique) d’escampette, c’est dans le monde des sorcières qu’il, ou plutôt elle, trouve une retraite.

C’est les bras ouverts – ou presque – que nos trois héroïnes laides et vulgaires (ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les fées…), aux caractères bien trempés, accueillent la petite créature magique caractérielle. Cela n’est pas sans poser quelques problèmes à Fébris, sorcière cacochyme et neurasthénique et à Sortiléga qui ne songe qu’à contenter son estomac et à lancer des paris farfelus à Brygia, cette dernière les relevant avec un enthousiasme hargneux. Mais le pire est à venir... quand débarque leur nièce Panacéa accompagnée de son mortel (dans tous les sens du terme) de mari. Et la nuit de Walpurgis qui approche et qui réunit sorciers et sorcières de tous poils aux mentons pour un bazar n'ayant lieu qu'une fois par siècle! Par Salomon!

Guarnido représente des personnages caricaturaux tant au niveau des caractères qu’aux physiques mais nos trois "horribles" sorcières sont sympathiques. Toutefois, mes héros préférés et qui apparaissent trop peu à mon goût sont les animaux de compagnie goûteurs officiels de potions que sont Malkin, le chat noir et Paddock le crapaud, à l’humour décalé et ravageur. Sans être aussi remarquable que "Blacksad", "Sorcelleries" est néanmoins une série divertissante.
bien 10 étoiles

cette bd est très bien. Ce que j'ai bien aimé dans cette BD c'est le côté sorcière et le côté fée. Dans la BD le bébé est trop chou, mais les sorcières sont moches.

Grenadine - - 24 ans - 1 janvier 2012