Il était un piano noir... mémoires interrompus de Barbara

Il était un piano noir... mémoires interrompus de Barbara

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Azilha, le 18 janvier 2009 (Inscrite le 21 décembre 2008, 44 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (40 300ème position).
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la plume noire

Le 24/11/1997 la chanteuse BARBARA nous quittait. 7 mois plus tôt, elle rédigait les versions d'un récit qu'elle s'empressait de terminer rapidement. Elle y notait le souvenir de ses tournées, de ses concerts, mais aussi couchait sur le papier ses réflexions sur le sida, la maladie, la drogue, les médecins, la solitude...
Son travail déjà bien élaboré mais encore aux fragments ébauchés, allait s'avérer inachevé puisque fin novembre 1997 BARBARA s'en allait brutalement.
Fayard a choisi de transformer son manuscrit en livre et de le faire paraître sous le titre "il était un piano noir". L'éditeur a eu raison de faire cela, car ce livre nous fait découvrir Ôcombien la chanteuse avait tant donné pour son public, avec courage, ténacité et de générosité. C'est émouvant à lire.

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Les éditions

  • Il était un piano noir [Texte imprimé], mémoires interrompus Barbara
    de Barbara,
    Fayard
    ISBN : 9782213600154 ; 17,00 € ; 02/09/1998 ; 229 p. ; Reliure inconnue
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Ah ! Barbara !

7 étoiles

Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 15 décembre 2009

C’est émouvant effectivement, en tous les cas pour qui aime les chansons de la dame ; mais pourquoi lire cela sinon ?
J’ai noté ceci :
Après avoir parlé des gens qui chantaient dans les rues, pour le plaisir.
« Aujourd’hui, la musique s’écoute plus qu’elle ne se chante. Est-ce parce qu’elle est devenue moins mélodique ? Parce que nous vivons plus repliés sur nous-mêmes avec notre walkman collé aux oreilles ? » (pour les plus jeunes : un walkman, c’est comme un mp3, mais avec des K7 – qui peuvent aussi s’écrire « cassettes »).
Elle continue :
« Il est vrai que les bruits de la ville sont devenus si tonitruants et cacophoniques que nous sommes obligés d’écouter la musique et les mots de plus en plus fort. Et cette musique et ces mots qui étaient censés nous rapprocher, nous éloignent plus que jamais les uns des autres ».
Racontant ses premières années dans les cabarets de la Rive Gauche – surtout à l’Ecluse -, elle cite ceux qu’elle y a côtoyé et l’on a une grande bouffée de nostalgie : Anne Sylvestre, Ricet-Barrier, Guy Béart, Pierre Perret, Pauline Julien, Jean-Roger Caussimon, Gribouille, Pia Colombo, Maurice Fanon, Colette Magny, Brigitte Fontaine, Francesca Solleville, Raymond Lévesque, Cora Vaucaire, etc.
Sur la fin, Barbara raconte avec une belle honnêteté à quel point elle pouvait être invivable et tyrannique durant les tournées. On ne mettra pas ces exigences extrêmes totalement à son crédit, mais que de belles chansons en échange !

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