Lettres de mon moulin de Alphonse Daudet
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Soleil et grillons
Une chèvre douce, vêtue d'un magnifique poil blanc ne rêvait que de la montagne. Mr Seguin lui interdisait d'y aller car il avait déjà perdu six chèvres qui s'étaient toutes faites manger par le loup. Maître Cornille était un meunier sans aucun client mais dont le secret était de faire croire que son activité durait encore.
La Mule du pape, sept ans après, se vengeait d'un bandit qui la maltraitait. L'Abbé Martin, curé de Cucugnan, n'arrivait pas à trouver ses paroissiens, ni au paradis ni au purgatoire car ils étaient tous en enfer. autant de personnages devenus célèbres sous la plume d'Alphonse Daudet et qui deviennent terriblement attachants à la lecture.. Les lettres de mon moulin sont 24 récits qui se déroulent presque tous en Provence, écrits à la première personne, précédés par un avant-propos : l'acte de vente par lequel le narrateur achète son moulin.
Nourries d'éléments réels autant que fantastiques, les Lettres de mon moulin sont une célébration des racines, un chant de la terre natale. Daudet veut faire partager la Provence qu’il aime : sa chaleur, son charme. Ces courts récits au ton extrêmement variée sont empreints d'une touchante sensibilité. Les textes sont légers et poétiques. Ils parviennent vraiment à émouvoir et laissent une impression de bien-être et d’apaisement. Contes 9 ans et +
Les éditions
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Lettres de mon moulin [Texte imprimé] Alphonse Daudet
de Daudet, Alphonse
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253005254 ; 2,80 € ; 01/09/1972 ; 234 p. ; Poche -
Les livres liés
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Les critiques éclairs (15)
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Sacrée mule !
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 6 juin 2015
Malgré une présentation un peu décousue, on passe de contes à des récits de voyages ou des tranches de la vie provençale sans forcément de liens logiques, ce recueil se lit et se relit avec délice et donne une forte envie de s'acheter un moulin dans le Sud de la France. Hélas la Provence racontée par Daudet a disparu depuis longtemps et il n'en reste que quelques traces, dont cette œuvre, pour s'en souvenir.
un petit coin de Provence
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 1 octobre 2014
Les lettres de mon moulin se présentent, comme le nom l'indique, sous forme de lettres envoyées par l'auteur, qui a récemment quitté la capitale pour s'installer en Provence, à son ami Gringoire. Tour à tour drôles, émouvantes (Les vieux, Le secret de maitre Cornille), et même romantiques (Les étoiles, récit d'un berger), elles sont avant tout une ode à la Provence, à sa nature et à ses habitants, des petits bouts de vie qui apportent un petit peu de sagesse à son lecteur, un petit morceau d'humanité, et surtout de jolies histoires sublimées par l'écriture de conteur d'Alphonse Daudet. A lire et à relire une de temps en temps ou tout d'un coup, juste pour le plaisir d'entendre chanter les grillons !
M. Seguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. [La chèvre de M. Seguin]
Ces vieux ! ça n'a qu'une goutte de sang dans les veines, et à la moindre émotion elle leur saute au visage… [Les vieux]
Pourquoi serais-je triste, après tout ? Je vis à mille lieues des brouillards parisiens, sur une colline lumineuse, dans le pays des tambourins et du vin de muscat. Autour de chez moi tout n'est que soleil et musique ; j'ai des orchestres de culs-blancs, des orphéons de mésanges […]. En vérité, l'endroit est mal choisi pour broyer du noir ; je devrais plutôt expédier aux dames des poèmes couleur de rose et des pleins paniers de contes galants. [La légende de l'homme à la cervelle d'or]
L'espère ! quel joli nom pour désigner l'affût, l'attente du chasseur embusqué, et ces heures indécises où tout attend, espère, hésite entre le jour et la nuit. [En Camargue]
Des nouvelles fraîches.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 19 août 2014
Elles sont toutes différentes mais on en commun un style qui fait tout le charme de l'auteur que j'avais apprécié dans Tartarin ...
De plus il nous permet de vivre au cœur d'une Provence disparue, celle que le béton est le tourisme de masse a tuée.
Il reste encore les contreforts de Ventoux pour retrouver le charme de ces nouvelles éternelles.
Un livre qui permet de faire connaissance avec Daudet qui me semble ne plus être lu de nos jours.
En attendant Pagnol on peut sans se tromper se délecter de ses petits bijoux.
Un très beau livre
Critique de Joyeusevie (, Inscrite le 18 juillet 2012, 35 ans) - 18 juillet 2012
Ah la Provence
Critique de Cbarker (, Inscrit le 14 juillet 2009, 58 ans) - 7 août 2010
ça sent bon l'enfance !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 18 juillet 2010
Légèreté , sensibilité.... ça coule de source !
Un classique à lire et à relire .
La Chèvre de Monsieur Seguin
Critique de Guidi (,, Inscrit le 7 décembre 2009, 28 ans) - 7 décembre 2009
Un de mes livres préférés
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 29 mars 2008
Certaines histoires sont drôlissimes ("La mule du pape", "Le curé de Cucugnan", "Les trois messes basses", "L'élixir du révérend père Gaucher"), d'autres sont tragiques ("La chèvre de monsieur Seguin", "L'agonie de la 'Sémillante'", "L'arlésienne"), toutes sont absolument inoubliables.
J'ai personnellement un faible pour la trilogie corse ("Les douaniers", "L'agonie de la 'Sémillante'", "Le phare des Sanguinaires").
Un livre magistral.
Blanche et pure petite chèvre
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 5 septembre 2003
: "Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation. On lui donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants... Il paraît même, - ceci doit rester entre nous, Gringoire, - qu'un jeune chamois à pelage noir, eut la bonne fortune de plaire à Blanquette. Les deux amoureux s'égarèrent parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu'ils se dirent, va le demander aux sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse"
Je signale aussi qu'il existait (et probablement toujours) une belle édition de cet histoire avec des illustrations.
Et faites-vous peur
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 3 septembre 2003
Faites vous du bien
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 3 septembre 2003
Ecoutez l’accueil triomphal que la montagne fait à la chèvre de M. Seguin :
« Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s’ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu’ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. »
Le moulin de Jemappes des lapins...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 10 mai 2002
Une bouffée d'enfance et de Provence
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 8 mai 2002
J'ai vraiment aimé
Critique de Epona (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 33 ans) - 15 décembre 2001
Provence!
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 12 décembre 2001
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