Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll
(Alice's adventures in Wonderland)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Enfants => 10-12 ans
Moyenne des notes : (basée sur 26 avis)
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Un rêve éveillé
Alice est une jolie petite fille assise dans l'herbe. Un jour, alors que sa soeur lui lit un livre, elle voit passer un lapin blanc qui regarde sa montre et court comme s’il était en retard.
Il est habillé comme pour aller à une fête. Intriguée, Alice le suit dans son terrier et tombe dans un puits interminable. Elle atterrit tout doucement dans un monde extraordinaire : le pays des merveilles. Débutent alors pour elle des aventures où elle rapetisse, grandit, fait la course avec des animaux, discute avec un chat qui disparaît à volonté, prend le thé avec des gens bizarres, joue au croquet avec un flamand rose, a quelques ennuis avec les cartes d’un jeu... Puis enfin elle se réveille. Il était temps : l'aventure allait mal tourner. Le livre est bien mieux que le dessin animé qui pourtant ne manque pas de charme. Il est accessible à tous et développe l'imaginaire chez les plus jeunes. A lire ou à relire. Traduit de l'anglais - Contes 9 ans et +
Les éditions
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Alice au pays des merveilles [Texte imprimé] Lewis Carroll trad. par Henri Parisot
de Carroll, Lewis Parisot, Henri (Traducteur)
J'ai lu / J'ai lu.
ISBN : 9782277234869 ; 3,70 € ; 04/01/1999 ; 222 p. ; Poche -
Les aventures d'Alice au pays des merveilles [Texte imprimé] Lewis Carroll ill. de John Tenniel trad. de Jacques Papy éd. présentée et annotée par Jean Gattégno
de Carroll, Lewis Gattégno, Jean (Editeur scientifique) Tenniel, John (Illustrateur) Papy, Jacques (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070389162 ; 4,50 € ; 01/01/1994 ; 374 p. ; Poche -
Alice au pays des merveilles
de Carroll, Lewis Berman, Jean-Pierre (Traducteur)
Pocket
ISBN : 9782266197465 ; 2,36 € ; 18/03/2010 ; 125 p. ; Broché -
Penguin Classics Alice's Adventures In Wonderland
de Carroll, Lewis
Penguin books
ISBN : 9780141192468 ; 29,69 € ; 26/10/2010 ; 448 p. ; Hardcover -
Alice au pays des merveilles [Texte imprimé] Lewis Carroll [illustré par] Rébecca Dautremer [texte adapté par Sophie Koechlin]
de Carroll, Lewis Dautremer, Rébecca (Illustrateur)
Gautier-Languereau / Albums
ISBN : 9782013933766 ; 20,95 € ; 24/11/2010 ; 144 p. ; Relié -
Alice in Wonderland [Texte imprimé] Lewis Carroll trad., notes et présentation par Jean-Pierre Berman ill., John Tenniel, Lewis Carroll
de Carroll, Lewis Tenniel, John (Illustrateur) Berman, Jean-Pierre (Traducteur)
Pocket / Les Langues pour tous (Paris)
ISBN : 9782266139762 ; 6,50 € ; 07/10/2004 ; 287 p. ; Poche -
Les aventures d'Alice au pays des merveilles [Texte imprimé] Lewis Carroll traduit de l'anglais par Jacques Papy notes de Jean Gattégno et illustrations de John Tenniel préface inédite de Philippe Forest
de Carroll, Lewis Forest, Philippe (Préfacier) Gattégno, Jean (Editeur scientifique) Tenniel, John (Illustrateur) Papy, Jacques (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio bilingue (Paris)
ISBN : 9782072872662 ; 8,10 € ; 27/02/2020 ; 336 p. ; Poche
Les livres liés
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A la poursuite du Lapin blanc !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 18 août 2023
Il est principalement connu pour son roman Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (1865) et sa suite De l'autre côté du miroir (1871).
Quel bonheur de relire ce classique une trentaine d’années après sa découverte !
Couper du monde terne des adultes pendant quelques minutes pour plonger dans celui des rêves et d’un monde fantastique.
Alice est une petite fille imaginative de la bonne société britannique à l’ère victorienne.
Alors que l’ennui pointe son nez, elle observe un lapin blanc et décide de le suivre dans son terrier .
Un long et périlleux plongeon pas bien loin du centre de la terre (...)
Des rencontres désopilantes, ainsi qu’une série d’épreuves l’attendent .
Pour cela, elle va devoir ajuster sa taille pour coller aux différentes situations .
Au menu, rencontres avec un Dodo, un Aiglon, une chenille bleue fumant un long narguilé, un valet de pied-Poisson, le chat du comté de Chester, la Simili-Tortue, le Lièvre de Mars et le Chapelier....
Elle devra éviter de se noyer dans ses propres larmes, effectuer une partie de croquet avec La Reine et le Roi de coeur.
Vous l’avez compris, un condensé de rêves d’enfants plus loufoques les uns que les autres .
Certains vous diront que chacune des situations revêt une symbolique... je n’ai pas pris le temps d’y réfléchir et reste à l’écoute de ceux qui s’y sont risqué.
Une lecture des plus agréable et tout public !
Un rêve irréel et désuet
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 30 décembre 2022
Cette histoire fantastique, qui préfigure presque le surréalisme à sa manière, me semble toujours tout à fait charmant, conçu d'une charmante invraisemblance, d'un rythme enjoué, presque trépidant. Cela fait grandement plaisir.
Merveille
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 17 août 2020
Alice est une petite fille qui s'ennuie, les adultes lui font horreur, la rigueur de l'époque victorienne la cantonne dans une vie sans avenir Elle l'a compris et regrette de ne pas être un garçon. Le lapin blanc lui rappelle son rôle féminin, une sexualité destinée à l'enfantement, et la montre du lapin lui dit clairement que chaque minute qui passe la rapproche de l'âge adulte.
De façon instinctive j'ai transformé chaque élément de l'histoire en symbole sexuel, les huîtres, la toison du lapin, le saut dans le terrier, sa jupe qui s'ouvre comme un parachute etc... du travail pour les psy
Lewis Carroll a écrit son ouvrage en été 1862, le 4 juillet.
Ce jour-là, Charles Dodgson et un de ses collègues de l’Université d’Oxford où il enseigne les mathématiques, invitent trois charmantes petites filles, Alice Liddel et ses deux sœurs Lorina et Edith, à une partie de canot sur une petite rivière en amont de la Tamise, l’Isis, réputée pour ses courses d’aviron et ses magnifiques promenades en barque. Alice Liddel est alors âgée de dix ans et l’histoire raconte comment Charles Dodgson , charmé par cette petite fille éveillée, la courtisa chastement en lui racontant des histoires à dormir debout. L’on imagine Alice assise et faisant virevolter sa jupe face à un Lewis Carroll improvisant les devinettes abracadabrantes tout en maniant l’aviron. Une fois descendue du canot, la petite fille pleine de vivacité lui demande d’écrire toutes ces histoires. Il s’y attelle et accomplit son chef-d’œuvre : il le signe de son nom d’emprunt, Lewis Carroll et l’offre à sa muse inspiratrice deux ans plus tard, le 26 novembre 1864.
Outre les mille et une interprétations qu'on peut donner il n'en demeure pas moins une histoire merveilleuse pour les enfants mais surtout un véritable exploit de l'imaginaire. Un tel condensé mérite les bravos du jury.
A lire et à relire jusqu'à plus soif.
Un mythe qui tombe
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 27 novembre 2018
Hallucinogène
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 19 septembre 2014
En retrouvant mon âme d’enfant, je me suis délecté de ce pays fantastique où cohabite une population déjantée. Je me suis senti comme dans un rêve. Extrêmement visuelle, l’écriture de Lewis Carroll porte la magie de ce conte jusqu’au tréfonds de l’imaginaire. Une bonne petite aventure pour se détendre et se libérer un instant du monde réel, si restrictif.
Sans plus
Critique de Junos2005 (, Inscrite le 12 mars 2013, 34 ans) - 13 septembre 2013
Un bon moment de lecture mais un peu trop enfantin et sans profondeur à mon goût. Par contre génial pour les enfants!
Rien de très explicite
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 15 mars 2013
Je suis étonnée de trouver finalement plus de jeux de mots et de références envers la culture anglo-saxonne musicale et poétique de l’époque que de digressions « philosophiques ». Il me semble que beaucoup de personnes se sont attelées à « psychanalyser » cette œuvre. Tout le monde y va de sa petite interprétation mais on ne retrouve finalement pas au sein de l’ouvrage de critique explicite de la société comme je m’y attendais.
Un conte surréaliste
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 19 mars 2012
Alice est une enfant espiègle mais au final, elle en apprend beaucoup sur la nature humaine !
En V.O. of course !
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 8 novembre 2011
Alors pourquoi ajouter la version originale d'un livre aussi classique, adapté et réadapté ?
-Parce que Lewis Carroll est un monument de la littérature britannique et son livre l'est d'autant plus.
-Parce que seule la version originale permet d'admirer son sens du "nonsense"
-Parce que c'est une lecture pas si difficile qui dérouillera votre anglais
-Simplement, parce que Alice's Adventures in Wonderland et sa suite Through the Looking Glass sont des chefs d'œuvres impertinents, subtils et merveilleux !
So, dare Alice's Adventures in Wonderland !
En avant pour un voyage extraordinaire
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 5 octobre 2011
D'une part, ce roman étonne par son côté imaginaire (manger des champignons pour grandir ou rapetisser à souhait), fantasmagorique (le chat du Cheshire apparaît et disparait quand il veut), humoristique (Alice joue au croquet avec un flamand rose et un hérisson pour balle!). L'auteur a réellement su imprégner cette histoire de psychédélisme. C'est assez déstabilisant au début mais on rentre rapidement dans l'aventure d'Alice.
D'autre part, ce roman étonne par sa longévité. Il est encore d'actualité et n'est pas prêt de se démoder.
En résumé et tout simplement : quelle belle histoire.
Alice au pays des merveilles
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 8 août 2011
Magique et étrange!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 24 août 2010
C'est un très beau livre avec une histoire tout simplement magnifique.
A lire par tous les petits et grands enfants!
La Bible de l'absurde
Critique de Orea (, Inscrit le 23 janvier 2006, 30 ans) - 28 décembre 2009
On trouve dans cette petite historiette pour enfant tout le génie de la traversée onirique et du non-sense, à ranger au côté de Lovecraft ( La quête onirique de Kadath en particulier ) et d'Eugène Ionesco.
Je me prosterne donc devant ce petit mathématicien nommé Lewis Caroll, qui eut un jour l'idée d'écrire le conte le plus beau et le plus étrange qui soit. Et merci également d'avoir su traverser les âges avec brio afin de bercer mon enfance de ce bouquet d'onirisme, aussi bien entre les pages de votre livre, Mr Caroll, que sur le petit écran grâce à Mr Disney.
Conte de la folie
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 17 mars 2009
En ce qui concerne le récit en lui-même je dois dire que j'ai été assez déconcerté de prime abord. Premièrement car la folie qui se dégage de chaque personnage atteint un niveau rarement vu jusque là et parce que ma conception de cette œuvre se limitait jusque là à la version animée de Walt Disney. Ensuite car même le personnage d'Alice m'est apparu comme schizophrène.
"Mais à quoi bon faire semblant d'être deux, se dit la pauvre Alice, maintenant qu'il reste à peine assez de moi-même pour faire une seule personne digne de ce nom! "
Mais je trouve que cela a apporté un plus à l'histoire car j'ai aimé chercher les satires possibles cachées au plus profond de l'esprit de Lewis Carroll, les ambiguïtés, les moqueries... Au fond peut importe qu'il y en ait ou non cela n'a fait que renforcer mon intérêt.
Au final il reste un conte simple mais attrayant entouré d'une part de mystère qui lui donne une aura supplémentaire.
Nourrissez votre tête
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 9 août 2008
« "Minet du Cheshire…", commença-t-elle assez timidement, car elle ne savait pas trop si ce nom lui plairait. Le Chat se contenta de sourire plus largement. "Allons, jusqu’ici il est satisfait, pensa Alice, qui continua : Voudriez-vous me dire, s’il vous plaît, quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
– Cela dépend beaucoup de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
– Peu m’importe l’endroit… dit Alice.
– En ce cas, peu importe la route que tu prendras, répliqua-t-il.
– … pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en guise d’explication.
– Oh, tu ne manqueras pas d’arriver quelque part, si tu marches assez longtemps."
Alice comprit que c’était indiscutable ; en conséquence elle essaya une autre question : "Quelle espèce de gens trouve-t-on dans ces parages ?
– Dans cette direction-ci, répondit le Chat, en faisant un vague geste de sa patte droite, habite un Chapelier ; et dans cette direction-là (il fit un geste de sa patte gauche), habite un Lièvre de Mars. Tu peux aller rendre visite à l’un ou à l’autre : ils sont fous tous les deux.
– Mais je ne veux pas aller parmi les fous, fit remarquer Alice.
– Impossible de faire autrement, dit le Chat ; nous sommes tous fous ici. »
C’est un incontournable, ne serait-ce que pour bien comprendre les millions de références associées à ce livre. Ce qui me vient à l’esprit, les films La matrice, Le labyrinthe de Pan, le livre Aliss de Patrick Senécal, la musique hallucinante de Chris Vrenna du jeu American McGee's Alice et la chanson White Rabbit des Jefferson Airplane (« One pill makes you larger. And one pill makes you small. And the ones that mother gives you. Don't do anything at all. Go ask Alice, when she's ten feet tall. […] When logic and proportion. Have fallen sloppy dead. And the White Knight is talking backwards. And the Red Queen's off with her head. Remember what the dormouse said. Feed your head. Feed your head. »).
Dans les prochaines années, il va y avoir deux grandes adaptations cinématographiques, une de Tim Burton et l’autre basée sur le jeu American McGee's Alice. J’espère qu’elles vont être réussies...
Alice au pays des merveilles et sa suite, De l'autre côté du miroir, font partie de mes livres préférés et c’est toujours un plaisir de les relire (autant en français qu’en anglais)...
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« Qu'on lui coupe la tête ! »
Mise à jour. Critique mise à jour pour une autre édition (Gautier-Languereau), un album avec le texte original, mais avec les illustrations de Rébecca Dautremer.
Ce n’est pas une adaptation, mais une retraduction de Sophie Koechlin du texte intégral original, mais ce qui fait cet album l’attrait, ce sont les illustrations de Dautremer. Les images de John Tenniel de l’édition originale sont très connues et appréciées, alors c’est un grand défi à relever pour Dautremer, qui inévitablement doit faire face aux comparaisons. D’un autre côté, les illustrations de Tenniel sont une partie intégrante de mon amour de l’oeuvre, de l’autre, je suis une grande admiratrice de Dautremer, la raison qui m’a poussé à lire cet album.
Cette histoire n’est plus à présenter, un petit bijou de la littérature avec sa suite.
Hum, en partant j’ai trouvé le format de l’album un peu trop gros (plus grand que les albums habituels), mais avec le texte (qui est l’intégral) et une police de grosseur raisonnable (sinon soit il y aurait eu plus de pages ou les caractères aurait été trop petits), c’est correct, seulement j’aurais plus tendance à lire l’original en partie pour ça, ce n’est pas une grandeur pratique.
Tenniel a une place dans mon coeur, mais Dautremer rend aussi l’histoire attrayante à sa manière, avec sa touche plus moderne. Si ça peut faire connaître cette oeuvre génialissime par une autre voix à d’autres personnes, c’est tant mieux. Les dessins de Dautremer sont très différents, tout autre. Aussi, Alice n’est plus blonde et ressemble plus à Alice Liddell, celle qui a inspiré le personnage, un changement intéressant.
À cause du format et de la simplicité de l’oeuvre initiale, j’aurais plus tendance à recommander l’original avec les illustrations de Tenniel pour ceux qui ne l’auraient pas lu. Mais si vous connaissez l’histoire, lu l’original et voulez redécouvrir l’oeuvre d’une autre manière, alors c’est parfait. Les fans de Dautremer non plus ne seront pas déçus.
Pour ceux qui aiment cet album, je recommande aussi d’autres collaborations de Dautremer : Cyrano, Swing Café, Histoires de princesses...
mathématique et prêtre pédophile
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 4 janvier 2006
Pour la petite histoire Lewis Caroll (de son vrai nom Charles Lutwidge) était un prêtre et mathématicien à l'affection trouble pour jeune Alice, fille de ses amis. A travers ses aventures au pays des merveilles l'auteur use de jeux de mots (allant même jusqu'à inventer des poésies entières de mots inventés) et de situations absurdes où les situations s'inversent, les dimensions sont changeantes et les portes ouvrent sur des passages parallèles entre eux. On raconte que l'auteur serait l'un des précurseurs de la géométrie non-euclidienne, ma foi c'est bien possible...
ps: j'ai lu en français j'ai pas aimé puis j'ai découvert la version originale j'ai adoré.
Mais à quoi la flamme d'une bougie qu'on vient d'éteindre peut-elle bien ressembler?
Critique de Fee carabine (, Inscrite le 5 juin 2004, 50 ans) - 2 avril 2005
Il y a tellement de passages éblouissants dans ce livre que je pourrais en compiler quelques pages. Mais bon, je me limiterai à en épingler deux qui m'ont plus particulièrement frappée et qui se situent tous les deux au début du livre alors qu'Alice commence tout juste à expérimenter les effets de la potion qui fait rétrécir:
"What a curious feeling!' said Alice. "I must be shutting up like a telescope"
And so it was indeed: she was now only ten inches high, and her face brightened up at the tought that she was now the right size for going through the little door into that lovely garden. First, however, she waited for a few minutes to see if she was going to shrink any further : she felt a little nervous about this; "for it might end, you know", said Alice to herself, "in my going out altogether, like a candle. I wonder what I should be like then?" And she tried to fancy what the flame of a candle looks like after the candle is blown out, for she could not remember ever having seen such a thing.
Dans la difficulté de la petite Alice à se représenter la flamme d'une bougie qu'on vient d'éteindre, il me semble qu'on peut lire aussi la difficulté à imaginer l'"après" de la disparition, à comprendre la mort et l'absence soudaine et définitive... et pas seulement pour un enfant.
Et puis, il y a cet autre passage un peu plus loin, et une observation criante de vérité (ça ne vous arrive jamais, à vous, de vous donner de bons conseils et de ne pas les suivre ;-)?):
"Come, there's no use in crying like that!" said Alice to herself rather sharply. "I advise you to leave off this minute!" She generally gave herself very good advice (though she very seldom followed it)..."
Une véritable redécouverte!
Le voyage d'Alice
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 18 février 2005
Je vous conseille de le lire d'abord en français (le texte est disponible sur internet), ensuite en anglais ou dans une édition bilingue car en effet l'humour est souvent basé sur des jeux mots intraduisibles. Ensuite lisez le et laissez agir la magie. Toute les interprétations sont bonnes tant qu'elles sont personnelles et surtout tant qu'elles vous permettent d'apprendre quelque chose sur vous. C'est là que réside la valeur d'Alice au pays des merveilles, pays des merveilles qui se situe quelque part au centre de la terre, le symbole de l'inconscient.
Cette Alice est un enfant étonnant : on apprend par exemple qu'elle joue souvent à être plusieurs personnes et qu'elle se parle à elle-même (tout ceux qui ont connu des phénomènes de dissociations, qui ont été sous l'emprise de complexes autonomes pour reprendre le terme de Jung, apprécieront). Cette faculté, loin d'être un handicap, l'aide souvent dans son voyage magnifique mais parfois dangereux.
Ensuite Alice fait preuve d'une présence d'esprit formidable. J'aime tellement l'épisode du début : alors qu'elle tombe dans le tunnel sans fin, elle attrape un pot de marmelade, constate avec dépit qu'il est vide, et a la présence d'esprit de la remettre dans une étagère plus bas en tombant, ceci afin d'éviter de blesser quelqu'un. C'est formidable !!. On reste admiratif devant le courage de cette petite fille et quel exemple pour les enfants de voir cette petite fille qui affronte des situations les plus périlleuses avec humour, courage et présence d'esprit. Mais encore : elle grandit et elle rapetisse, elle trouve un chat mystérieux qui lui donne une petite leçon de philosophie,..
Aaro-benjamin mentionne que Lewis Carroll avait des tendances pédophiles, je ne sais pas si c'est vrai (aux dernières nouvelles il y aurait pas mal d'allégations fallacieuses ou de fantasmes là-dessous). Toujours est-il qu'il était amoureux de la petite Alice pour laquelle il a inventé cette histoire, qu'il a peut-être sublimé cet amour pour créer une petite héroïne qui, me semble-t-il, peut être vue comme un symbole de la pureté et du monde de l'enfance.
Sauté
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 17 février 2005
En soi, c’est un récit assez simple. L’aspect le plus intéressant pour moi est ce refus du conformisme, les dialogues insensés qui revisitent la logique. Dommage que Carroll n’aie pas choisi d’être plus symbolique et d’utiliser son imaginaire délirant pour parodier la société qu’il l’entourait.
Un conte toujours aussi agréable à lire
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 20 décembre 2004
Lewis Carroll est bourré d'imagination. On se laisse aller en compagnie de la jeune Alice dans ses situations les plus folles avec joie et entrain.
Bien mieux que le dessin animé.
Alice personnage mythique
Critique de Marla singer (Marseille, Inscrit le 22 août 2004, 37 ans) - 25 août 2004
Psychédélique
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 27 mai 2004
Un simple conte!
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 13 décembre 2001
plein de fantaisies
Critique de Epona (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 33 ans) - 2 décembre 2001
Philosophique
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 30 novembre 2001
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