Deux doigts de mensonge
de Ruth Rendell

critiqué par Pipierre, le 11 février 2009
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Banalités
Une jeune infirmière est engagée pour s'occuper d'un homme introverti, gavé de médicaments, qui vit sous la domination de sa mère. Ses trois soeurs gravitent autour et cette étrange famille livrera peu à peu ses secrets.

J'avais adoré le roman Rottweiler de cette auteure. Ici, la galerie de personnages manque grandement de crédibilité. On aurait pu pénétrer dans cette maison de cinglées avec intérêt mais la démesure qui aurait été nécessaire est desservie par une intrigue remplie de banalités. On ne croit tout simplement pas à cette tiède histoire.
Ennuyeux 2 étoiles

Premier roman de Ruth Rendell que j’ai l’occasion de lire et probablement le dernier. Ce fut d’un ennui tel que j’ai eu envie d’interrompre cette lecture. Cela dit une fois commencé, je trouve qu’un livre se doit d’être achevé. Ayant été séduit par la quatrième de couverture, il paraît clair que celle-ci ne reflète en rien le contenu. Certes la trame est bien celle décrite, mais en ce qui concerne l’histoire ce fut terriblement décevant. Des personnages tous aussi détestables les uns que les autres, représentant une densité impressionnante dans une communauté assez modeste, se retrouvent dans des situations plus répétitives les unes que les autres. Bref, c’est lent et plutôt indigeste.

Kerstin Kvist, infirmière suédoise, trouve un emploi en Angleterre dans la région du Sussex en tant qu’aide-soignante dans une famille dirigée par une veuve matriarche dont le fils souffrirait de schizophrénie. Ayant rapidement cerné le milieu dans lequel elle va devoir exercer, ainsi que les personnes vivant dans cette grande demeure, il lui faudra associer psychologie et force de caractère pour plus ou moins s’imposer parmi les membres de cette singulière famille dans une ambiance quotidienne particulièrement oppressante.

Ayor - - 52 ans - 7 juin 2009