Entre douce ondée de printemps et orages d'été...

Franz Bartelt. Je me souviens l'avoir rencontré à Bruxelles dans le cadre d'une conférence consacrée à André Dhôtel. Je ne le connaissais pas jusque là et ce premier contact m'avait incité à lire un de ses romans. Une découverte jamais regrettée depuis.
Et puis voici que récemment, au détour d'un rayon de la bibliothèque, je tombe par hasard sur ce recueil de courts récits et de nouvelles publié fin 2007. Qu'en dire ? Rien. Rien sinon lisez-le, découvrez vite si ce n'est déjà fait ce merveilleux prosateur. Un livre jubilatoire, oscillant entre humour loufoque et gravité, un condensé de textes où l'on sent que l'auteur à atteint sa pleine maturité d'écrivain. Il y a du Ionesco ou du Beckett chez Franz Bartelt. Et du Dubillard aussi (certains textes ressemblent à des diablogues !) et il peut avoir la méchanceté comique d'un Desproges.
Ma préférée ? L’histoire du Président Tongo, un dictateur qui torture son peuple afin de recevoir des lettres de protestation des pays européens et offrir de beaux timbres étrangers à son fils atteint d'une maladie incurable. Adorable non ?

Au fait Bartelt est-il le plus Français des écrivains belges ou le plus Belge des écrivains français ?

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  Pleut-il ? [Texte imprimé] Franz Bartelt

  de Bartelt, Franz
  Gallimard
  ISBN : 9782070785780 ; 16,15 € ; 04/10/2007 ; 224 p. ; Broché

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