Terminus Elicius
de Karine Giebel

critiqué par Ayor, le 20 février 2009
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Un serial killer à Marseille
Roman court, percutant, sans le moindre temps mort et qui se lit très rapidement. Les phrases sont courtes et incisives, les dialogues directs et sans fioritures. Bref, l'auteur rentre dans le vif du sujet et sait capter notre attention dès les premières lignes. Les personnages principaux peu nombreux sont un peu caricaturaux tout comme l'intrigue qui n’a rien d'extraordinairement originale, mais qui reste suffisamment rythmée pour nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final.


Jeanne, qui vit à Istres avec sa mère, prend quotidiennement le train pour se rendre à Marseille où elle travaille au commissariat en tant qu'employée de bureau. Un jour, alors qu'elle rentre à son domicile, une lettre est déposée à son intention sur le siège voisin de la place qu'elle occupe habituellement. Intriguée et surprise à la fois, elle la lit. Son cauchemar ne fait que commencer.
train avec correspondance 10 étoiles

Un jour, un train, entre Istres et Marseille. Dans le train de 17h36, toujours à la même place au fond du dernier wagon, Jeanne trouve un jour une lettre qui lui est adressée par un inconnu. Lui la connait, et même très bien, il la trouve jolie, lui déclare son amour. Elle, secrétaire autant exemplaire que discrète au commissariat, va voir changer sa vie, surtout lorsque son amant épistolaire lui apprend une terrible vérité. De son côté, le capitaine Esposito enquête sur une série de meurtres inexpliqués, assortis d’un rituel particulièrement cruel. Tel est le départ d’un récit haletant, exécuté avec brio, où le mystère demeure jusqu’à la dernière page, conviant le lecteur à imaginer des pistes tout aussi fausses les unes que les autres. Une écriture efficace, où chaque mot semble définitivement à sa place, des personnages attachants, y compris ceux que l’on préférerait ne jamais rencontrer. Une réussite du genre…

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 29 mai 2020


Coup de maître(sse) 9 étoiles

Pour un premier roman, rien à dire, c'est du grandart dans son genre. Bien que court (250 pages, mais on ne s'ennuie pas un instant), "Terminus Elicius", qui se passe en majeure partie dans un train (en plusieurs fois), est un remarquable thriller, l'intrigue est bien tordue comme on aime (une jeune femme solitaire, célibataire, coincée même, découvre, un soir, dans le train Marseille-Istres qu'elle prend quotidiennement, une lettre, coincée entre les deux banquettes qu'elle a l'habitude de prendre ; la lettre, signée d'un certain Elicius, lui est personnellement adressée ; les jours suivants aussi, elle en aura d'autres, et se rendra progressivement compte que l'auteur de ces lettres d'amour mystérieuses et le tueur cinglé qui sévit à Marseille est sans aucun doute la même personne).

Ce n'est pas le premier roman de Giébel que je lis, bien au contraire, mais je ne sais pas pourquoi, j'avais retardé le moment de le lire, ne pensant pas que ça serait aussi bien (sans doute le fait qu'il est très court, et l'intrigue me semblait un peu mince ; oui, mais quand même, j'ai été c... de ne pas le lire plus tôt, ce livre !).

Bilan totalement positif donc, je le conseille à tout le monde. Certes, ses romans suivants, "Chiens De Sang" excepté (aussi court, et selon moi, son moins bon à ce jour, enfin, le seul que je n'aime pas), sont encore meilleurs, car plus fouillés, plus denses, plus de suspense encore (au point d'en être douloureux pour le lecteur : on met du temps à se remettre de "Juste Une Ombre" et de "Purgatoire Des Innocents"), mais en tant que premier roman, vraiment, rien à dire !
Est-ce le fait qu'il se passe essentiellement dans un train ? Mais le roman a obtenu en son temps un prix littéraire décerné par...la SNCF ! Comme "Train D'Enfer Pour Ange Rouge" de Franck Thilliez, donc ce n'est pas une coïncidence...

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 31 juillet 2015


Mitigée... 5 étoiles

On m'avait dit grand bien des livres de Karine Giebel et c'est avec pas mal d'attentes que j'ai commencé Terminus Élicius.

Sans aller jusqu'à parler de déception, ce livre m'a laissée sur ma faim... les personnages sont sans envergure, il est difficile de s'attacher à l’héroïne assez pour avoir envie de connaitre la suite absolument. L'histoire d'amour n'apporte absolument rien à l'histoire... J'ai eu beaucoup de mal aussi avec le style d'écriture...

Je lirai peut-être d'autres livres de cet auteur mais ils ne compteront assurément pas parmi mes favoris !

Izza - - 51 ans - 2 avril 2015


A lire! 9 étoiles

J'ai découvert Karine Giebel avec "Juste une ombre" que j'ai beaucoup aimé!!!

Terminus Elicius est son premier livre et c'est une réussite... L'histoire est originale et crédible, qui est ce tueur qui écrit à Jeanne des lettres d'amour et qui les dépose dans le train? Qui est Michel qui a quitté Jeanne? Pourquoi tous ces meurtres?
J'ai apprécié également les descriptions, toujours différentes, des endroits par où le train Marseille-Miramas passe...

Un très bon moment de lecture...et je n'hésiterai pas à lire ses autres romans!

Macapat - - 68 ans - 26 juin 2014


Entre lettres d'amour & châtiments 5 étoiles

Et voilà. Le hasard a voulu qu'un 2ème roman de Karine GIEBEL se pose sur mon étagère LAL !
J'ai donc encore cédé à la tentation. Ayant été séduite par « les morsures de l'ombre ».

Comme déjà dit dans certaines de mes critiques, je ne suis pas « fan «  de thriller/policier et autres lectures qui font peur !!!

Cette histoire me change des sagas romanesques , c'est certain !!!
il y a un tel suspense que je l'ai lu en 2 jours... je voulais savoir !!!

J'étais scotchée au rythme haletant de l'histoire de Jeanne et ses lettres d'amour d'un tueur.
Une fille blessée et au psychisme très instable vu le climat dans lequel elle vit.

L'auteur écrit je ne sais combien de fois cette phrase « Est-ce que mon sac est bien fermé ? »
Preuve évidente d'une personne ayant des TOCS et autres rituels pour se rassurer.

Puis je me dis mais où l'auteur va chercher toutes ces idées ?
Plus macabres les unes que les autres... c'est surprenant pour une jeune femme !!!

Des crimes horribles à répétition et l'intrigue qui est poussée jusqu'à se dérouler entre un commissariat , un train et une jeune fille qui passe inaperçue tant elle est angoissée ?

Oui, très haletant, inquiétant et qui fait peur !

A lire jusqu'à la dernière ligne.

Gilou - Belgique - 76 ans - 10 juin 2014


C'est dingue ce qui peut se passer dans les trains 6 étoiles

J'ai une relation compliquée avec Karine Giebel , autant j'ai apprécié ses deux derniers livres autant quand je me penche sur ses œuvres plus anciennes , je ne suis pas aussi enthousiaste.
Un sérial Killer sévit à Marseille , l'assassin ne trouve rien de mieux que de rentrer en contact avec une secrétaire du commissariat dans lequel l'équipe chargée de l'arrêter opère.
Tous les jours dans le train qui la ramène chez elle , il lui glisse une petite lettre dans laquelle il lui explique ses crimes et lui déclare sa flamme.
En proie en des démons intérieurs la dite secrétaire préfère cacher cette correspondance , touchée que l'on s'intéresse à sa personne.
Bonne histoire de départ malgré quelques invraisemblances ce texte pâtit toutefois d'un final tiré par les cheveux (il parait que l'on peut dire aussi "capillo-tracté").
Je déconseille ce livre aux personnes désireuses de découvrir l'univers de Karine Giebel , il n'est guère représentatif du talent de cette auteure.

Ndeprez - - 48 ans - 22 novembre 2013


Réseau ferré de France 3 étoiles

Quoi dire ? finalement pas grand chose, si ce n'est que ce livre, certes le premier de Karine Giebel, ne laissera pas une trace indélébile dans l'univers du polar. l'héroïne est fade, le commissaire est inintéressant, les personnages sont peu fouillés, le cadre géographique de l'enquête n'a pas d'intérêt et le tueur surgit d'une pochette surprise.....ah si, on connait à la fin du roman toutes les gares qui jalonnent le trajet Marseille-Istres, pour les amoureux du train ça peut être un sujet de satisfaction.

Pytheas - Pontoise - Marseille - 59 ans - 4 novembre 2013


La vie en rouge 8 étoiles

Jeanne n'a pas eu une vie facile, dépressive et bourrée de cachets, elle est tout de même une fille qui bosse dans les bureaux à la police, à Marseille. Quand un tueur assassine sauvagement lui écrit et laisse les lettres dans le train...
Peut-être pas le meilleur Giebel, un peu trop mince, pas assez recherché mais j'ai passé un bon moment -si j'ose dire- il peut se lire en un ou deux jours. Pour moi elle m'a fait vouloir savoir la fin et j'ai fibrée, donc mission réussie.
Pas le meilleur mais pas non plus une sombre bouse ;) C'est bien aussi de voir l'évolution de cette très grande auteur de thriller.

Marlène - Tours - 47 ans - 25 octobre 2013


Pas inintéressant ! 7 étoiles

La larguée de service, coincée entre une mère très cassée et casseuse (néologisme probable....) et un boulot, dans la police, aussi inintéressant que possible...
Jeanne s'est construite à travers des rituels immuables et voici ces lettres qui viennent perturber son quotidien si sécurisant ...
Pourquoi, elle ?

Le livre est bien construit, aisé à lire, les personnages attachants et l'intrigue se noue superbement !

On en sort toutefois un peu dérangée : la fin est superbe mais il manque le petit quelque chose ....

A lire pourtant, un ouvrage attachant

DE GOUGE - Nantes - 68 ans - 12 mai 2012


Terminus ! Circulez, il n'y a rien à voir... 4 étoiles

Prénom ? Jeanne. Age ? Pas loin de la trentaine. Lieu de résidence ? Istres chez sa mère qui passe son temps à regarder la télé et à surveiller sa montre au cas où sa progéniture aurait du retard. Profession ? Simple fonctionnaire au commissariat de Marseille. Particularité ? Femme très effacée, timide, midinette amoureuse en secret du capitaine Esposito, qui n’arrive pas à aligner trois mots sans bafouiller ou se prendre la tête.

Bienvenue dans le monde de Jeanne. Chaque jour, elle emprunte la ligne Istres-Marseille-Istres. Un quotidien plus que banal qui sera vite dépoussiéré par un événement extraordinaire. La découverte d’une lettre adressée à son nom trouvée à côté de son siège. Une déclaration d’amour d’un homme qui la connaît bien. Un homme qui, au fil de sa correspondance, lui annonce en avant-première les atrocités qu’il va commettre.

Terminus Elicius est le premier roman de Karine Giebel qui a obtenu avec cet ouvrage le prix du meilleur polar marseillais en 2005. Pour un début, il est plutôt couronné de succès. Pourtant, il ne faut pas s’attendre à grand chose. L’originalité n’est pas de mise concernant la trame. L’écriture n’est pas stylée même si cela se lit plutôt bien surtout les premières dizaines de pages. Mais après, ni suspense ni scénario bien ficelé. Quant à Jeanne, elle devient insupportable voire insipide. Cela devient trop. Et sa relation hypothétique avec le bel Esposito est niquedouille. On a hâte d’arriver au terminus.

Nomade - - 13 ans - 12 mai 2012


Pas mal du tout! 7 étoiles

Tout premier livre que je découvre de cet auteur et j'ai vraiment apprécié. D'ailleurs je remercie Kikounette de me l'avoir conseillé;-).

Je me suis sentie à certains moments très proches de l'héroïne car j'ai lu ce bouquin dans le train en partie alors, surtout au début, dès que l'action avait lieu dans ce type de transport, j'avais vraiment la sensation de vivre la situation. Très intéressant.

Ce que j'aime beaucoup c'est l'écriture et la façon dont l'auteur nous fait découvrir les diverses personnalités des protagonistes. Ce n'est pas lourd du tout bien au contraire. Je reproche juste qu'à un certain moment, on a l'impression que l'histoire stagne un peu. Toutefois, on a toujours envie de continuer de lire car on veut savoir qui est le meurtrier et c'est impossible à deviner avant la fin. Il y a mêmes des choses que je pensais avoir comprises depuis le début et où je me rends compte que je me suis totalement trompée en découvrant la solution.

Très bon livre, vraiment bien écrit. Je lirai les autres oeuvres de cet auteur.

Lalie2548 - - 39 ans - 22 août 2010