Lettres à son frère Théo
de Vincent Van Gogh, Pascal Bonafoux (Co-auteur)

critiqué par Le café de..., le 21 février 2009
(Perpignan - Bordeaux - 40 ans)


La note:  étoiles
Approcher la vie de l'oeuvre
A partir du mois d’août 1872, Vincent van Gogh échange avec son frère Théo une correspondance épistolaire qui durera jusqu’à la fin de sa vie. Lorsqu’il commence à écrire à son frère, Vincent a dix-neuf ans et ne sait pas encore qu’il consacrera sa vie à la peinture.
Il pense tout d’abord au séminaire, avant d’être poussé par la peinture, qu’il révolutionnera par ce qu’il est et ne peut s’empêcher d’être.
Ses lettres témoignent de la personnalité particulière de Vincent, non pas fou comme on peut l’entendre parfois, mais profondément unique, ce qui le condamne à la solitude et à la dépression, l’empêchant d’épouser celle qu’il aime, de vivre correctement de son travail.
De plus en plus malade et déchiré, Vincent envoie toutes ses toiles à son frère qui l’a soutenu autant qu’il l’a pu. Théo trouvera la dernière de ses lettres dans la poche de la veste de Vincent, après sa mort.
Cette correspondance permet de s’approcher du grand peintre et de mieux le comprendre.