Du sirop pour les guêpes
de San-Antonio

critiqué par Hexagone, le 22 février 2009
( - 53 ans)


La note:  étoiles
On n'attire pas les mouches avec du vinaigre.
Quand le plus chic commissaire de France se prélasse sur la riviera, il ne peut que se passer quelque chose de réjouissant pour lui. Comme cette sirène qui passe sous son nez, telle une naïade sortie de l'onde et qui frétille. SANA ne peut rester de marbre. S'il savait en aguichant la gueuse dans quelle aventure il s'engage. Ca dézingue à tout va, du petit musico, à la fille d'un riche armateur grec , Bitakis, rien que ça. Sana se doit de trouver l'auteur de ces macchabées. Ouf, Béru vient de pantruche pour l'aider. Evidemment Sana démêlera l'écheveau et fera mouche. Le récit s'illustre de scènes grotesques et hilarantes. Imaginez béru sortir de l'eau en caleçon acheté aux soldes. Des phrases Antonionesques " Je m'engage dans l'escalier, cela vaut mieux que comme savonnette dans une léproserie ". Un bon petit moment de détente, mais loin d'être le meilleur du maestro. Il faut dire qu'il fut écrit en 1960. Il n'y a qu'un jeu de mots par page et pas toujours les meilleurs. On est habitué à mieux. Mais le maître a le droit de s'essouffler de temps en temps, nous savons qu'il va rebondir et nous offrir le meilleur.
Jouant les fins… 6 étoiles

A Juan-le-Pins, San Antonio en vacance, tombe sous le charme, d’une certaine Julia-Delange devenue la poule de luxe d’un vieux Grec plein à craquer, répondant au nom un peu neuneu de Bitakis et ce, afin de péter dans la soie. Mais rassurez-vous, après avoir séduit cette belle de jour, le soir même, dans une boite de nuit toujours accompagné de sa conquête; un dénommé Amédée-Gueulasse pianiste y est empoisonné. Ainsi donc, la première viande froide servant d’amuse-gueule est servie !
S’il est dommage, que dans ce récit, on découvre vite, le pot aux roses, on peut apprécier peut-être davantage, ici, l’humour des surnoms attribués aux personnages, ou là, le coup de griffe donné aux hommes. Je cite :
« Pourtant les faits sont là, un peu là même : chez les humains c’est comme chez les faisans, le monsieur a plus d’allure que la dame »
Sans compter naturellement qu’Alexandre le bienheureux (Béru) est toujours là pour nous tenir un peu les côtes.
Plaisant.

Pierrot - Villeurbanne - 73 ans - 22 novembre 2014


Je suis d'accord, ce n'est pas le meilleur de la série ... 6 étoiles

... Et loin de là !

C"est un des rares San-Antonio qui ne m'a pas laissé un grand souvenir.

J'ai eu l'impression de lire un pensum de la part du grand Frédéric DARD. Les truculents personnages san-antonionesques y sont mais il manque l'étincelle magique que l'on ressent pourtant habituellement lors de la lecture de la plupart des San-Antonio.

Sûrement pas le roman par lequel commencer pour un débutant en San-Antonionie (Allez plutôt lire, par exemple, "Fleur de Nave Vinaigrette" ou "Bravo Docteur Béru" ou encore "Vas-y Béru !") !

Néanmoins, ça reste quand même une lecture agréable.

JEANLEBLEU - Orange - 56 ans - 17 juillet 2012