Le cercle de la croix de Iain Pears
( An instance of the fingerpost)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Déception
Encore une de ces grandes déceptions littéraires dont nous sommes tous victimes de temps en temps. Un beau titre, une belle couverture: un crâne humain, un grimoire, une colombe et quelques mots (qui ne sont pas sur la couverture française, mais bon...): "luxure, trahison, secrets, meurtres"; de quoi m'attirer vite fait.
De plus, les critiques étaient dithyrambiques.Et pour couronner le tout, l'histoire se déroulait au XVIIe siècle, ma période de prédilection. Toute contente, je me suis installée dans ce gros livre en me pourléchant les neurones. Il est si rare de découvrir une perle et ce livre en avait tous les aspects. Mais non, elle était fausse. Ou, pour être exacte, pas assez belle pour moi, car j'ai entendu, autour de moi, des gens qui avaient adoré le Cercle de la croix.
Bon, j'en ai terminé avec les raisons qui m'ont poussée à ne pas l'aimer, voici l'histoire. L'intrigue se joue à Oxford, au milieu du XVIIe siècle. En bref, il s'agit d'un homme, Robert Grove, qui a été assassiné. Sa servante, Sarah Blundy, est accusée du meurtre. Quatre personnages vont tour à tour prendre la parole et raconter, chacun à sa manière, les événements qui entourent le meurtre et leur opinion sur ce dernier. Peu à peu se construit un récit surprenant - ou plutôt quatre, ce qui est perturbant - mais long et ennuyeux. Oui, il y a un épais mystère qui plane sur la mort de Robert Grove, oui, certaines énigmes intriguent au plus haut point. Mais 700 pages pour ça, c'est bien trop long. Et, encore une fois, quatre personnes qui prennent la parole, c'est vraiment déroutant, dérangeant.
Finalement, il n'y a rien d'étrange, rien de fantastique, rien de surnaturel, tout est trop simplement banal. Il y avait une idée géniale au départ, mais elle s'est dégonflée toute seule, en faisant peu de bruit. Bon, ce n'est pas non plus un navet, entendons-nous bien, mais c'est décevant par rapport à ce qu'on en attend.
J'attends avec impatience l'avis de personnes qui auraient aimé le Cercle de la croix et qui pourraient m'expliquer pourquoi. Je suis peut-être passée complètement à côté…
Les éditions
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Le cercle de la croix [Texte imprimé] Iain Pears trad. de l'anglais par Georges-Michel Sarotte
de Pears, Iain Sarotte, Georges-Michel (Traducteur)
Belfond / Littératures étrangères (Paris).
ISBN : 9782714434944 ; 3,00 € ; 21/12/1999 ; 614 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (16)
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Très long
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 3 décembre 2018
Génial
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 9 octobre 2011
Ce livre m'a fascinée : pas un moment d'ennui, au contraire, je me suis sentie triste quand il a fallu fermer cet ouvrage, plein de nuances et de finesse, s'ouvrant sur la réalité d'une époque qu'on a envie de comprendre et de décoder.
Une vraie merveille que je recommande à tous !
Entre les voix
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 7 février 2010
Un procédé qui me plaît, même si je dois admettre que dans le présent livre, il n'est pas poussé dans ses extrêmes limites. L'auteur aurait pu aller plus loin dans la manipulation et la perversité des esprits. Ici, tout finit tout de même pas s'emboîter mais aussi s'emmêler (quelques pirouettes auraient pu être évitées).
Au final, malgré cela, un moment agréable de lecture.
Pour lecteurs assidus!
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 7 février 2010
Premièrement les conditions de vie du XVIIe siècle, l'ignorance en matière de médecine et pourtant les chercheurs tâtonnant au prix de dissections sur des animaux vivants et aussi sur des cadavres humains. Le peu de cas accordé au petit peuple est, je pense, très bien décrit dans ce qu'il a de plus abject, a savoir le mépris de la vie, de son prochain sous prétexte qu'il est né pauvre.
Les descriptions sur les complots de l'époque, à travers les personnages pour la plupart réels tel Cromwell, la royauté mise à mal tandis que les relations avec les catholiques du continent se révèlent comme un point important des interrogations des penseurs d'alors.
La difficulté pour une âme fine ou spirituelle au sens large pour trouver matière à vivre selon ses convictions intimes et non pas dictées par les doctrines.
Après nous avons l'intrigue elle même qui même si elle se révèle décevante sur la fin ne gâche pas le livre que si le lecteur attend à tout prix une fin sensationnelle.
Reste l'énorme travail de l'auteur et la réussite de ce dernier quand au quatre versions différentes du meurtre, car là est le point de départ. Chacune de ces versions nous met devant des faits soumis au manque d'objectivité du conteur, ou à sa manipulation de la vérité, sauf le dernier guidé par d'autres motivations.
Au final j'ai pu lire des livres bien plus captivants, plus courts aussi car le récit traine parfois un peu trop, mais globalement j'ai passé d'excellents moments de lecture, accrus ma connaissance générale sur l'histoire de l'Angleterre et pris plaisir à décortiquer le livre policier du reste.
Je le conseille pour des lecteurs assidus.
Très bon
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 16 janvier 2009
Une de trop
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 15 janvier 2009
Ce roman policier est souvent comparé au Nom de la rose en raison de son érudition, son cadre historique (ici l’Angleterre du XVIIème), la complexité et la richesse de son intrigue.
A priori, Iain Pears a réussi à monter son histoire en s’appuyant sur de nombreux personnages et événements historiques : de nombreux personnages ont effectivement existés, et les événements majeurs avec lesquels interfère l’intrigue policière ont bien eu lieu. Un montage exceptionnel !
Le contexte historique, scientifique, politique, religieux et social est rendu de façon réaliste. Certains personnages historiques et certaines mœurs britanniques sont tournées en dérision de façon délicieuse sous le regard du voyageur italien (le dîner de da Cola avec Grove est un moment d’anthologie). L’Université d’Oxford dont la réputation n’est plus à faire prend subitement un sacré coup !
L’intrigue politico-policière est rendue plus piquante par le mode de narration : elle est relatée par 4 protagonistes, chacun apportant sa vision, sa subjectivité, ses a priori. Chacun a son caractère, son tempérament propre, son style. On hésite, on suit l’un, puis l’autre, on se laisse abuser, on échafaude des hypothèses. C’est en tout cas effrayant de songer que les enquêtes sont sans doutes menées de cette façon, bien loin de la rationalité implacable d’un Hercule Poirot, mais au contraire avec une subjectivité toute partisane qui conduit à ne retenir que les éléments qui étayent la thèse choisie a priori…
J’ai tout de même eu du mal et j’ai commencé à me lasser avec le troisième récit (peut-être parce que Wallis m’est parfaitement antipathique). La lecture du quatrième a été laborieuse, je me suis forcé à finir, n’arrivant plus à me passionner pour l’intrigue même si c’était manifestement dans cette partie que l’auteur allait livrer les clés du roman.
Mes autres critiques sont là pour témoigner que la longueur ou la complexité d’un livre ne m’ont jamais fait reculer, mais Iain Pears en a fait un peu trop.
PS : pour ceux que le titre intrigue (surtout en anglais) j’ai trouvé une explication ici : http://owen.monblogue.branchez-vous.com/2007/04/25
Passionnant...
Critique de Olivier1180 (Bruxelles, Inscrit le 21 octobre 2007, 53 ans) - 29 octobre 2007
J'ai adoré, mais vu que j'aime tout ce que fait cet auteur, je suis sans doute de parti pris...
Tout simplement excellent!
un livre passionnant
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 16 février 2007
L'époque - l'Angleterre du XVIIe -, l'athmosphère générale qui se dégage du roman, la psychologie des personnages, l'entrecroisement des récits en font un livre étonnant et passionnant. La plume est riche, le style très agréable, l'intrugue originale. Et l'on s'instruit également, notamment sur les recherches médicales sur le rôle de l'air dans le fonctionnement de la vie humaine ou animale, expériences à l'appui !
Un magnifique roman, un polar réellement original, je recommande chaudement !
Déçue
Critique de Kinsey (, Inscrite le 30 novembre 2005, 52 ans) - 30 novembre 2005
J'ai lu la 1ère partie sans trop de problèmes. C'est après que ça se gâte. Est-ce la personnalité des autres personnages ou le style qui m'ont dérangée? Je ne sais pas. Toujours est-il que je n'ai pas pu le finir
Déçu...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 10 novembre 2005
Trop long
Critique de Tfc_psg (, Inscrit le 27 août 2005, 43 ans) - 27 août 2005
- il est clairement long et manque de rythme sur les 700 premières pages. Rien ne nous encourage à lire le chapitre suivant.
- N'étant pas un génie d'histoire j'ai eu du mal à comprendre certaines relations entre les personnages
Points forts:
- historiquement le livre est riche en personnages qui ont réellement existé. Il est très intéressant d'avoir internet à côté du livre pour se livrer à quelques recherches en même temps que la lecture
Envoûtant
Critique de Annuciata (, Inscrite le 27 avril 2005, 38 ans) - 22 août 2005
long ...
Critique de Ald_bzh (Brest, Inscrite le 11 janvier 2005, 46 ans) - 24 janvier 2005
Un polar érudit et passionnant
Critique de Esperluette (*, Inscrite le 19 juin 2002, 52 ans) - 24 août 2002
Ses personnages sont des chefs-d'oeuvre de psychologie; l'intrigue est bien ficelée et pleine de rebondissements; enfin, bien que l'histoire soit truffée de références historiques, littéraires ou scientifiques, Iain Pears ne lasse jamais son lecteur. Certains passages sont particulièrement croustillants. Par exemple, les réflexions de l'italien sur le caractère irascible et les mauvaises manières des britanniques sont irrésistibles. Finalement, après un millier de pages, je serais tentée d'en redemander.
Cher Persée,
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 3 décembre 2001
Quatre perles noires
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 3 décembre 2001
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