Dictionnaire amoureux de la Grèce
de Jacques Lacarrière

critiqué par Sorcius, le 1 décembre 2001
(Bruxelles - 54 ans)


La note:  étoiles
Pour en apprendre un peu plus sur la Grèce
Qu'est-ce qu'un dictionnaire amoureux de la Grèce? D'abord, c'est un dictionnaire, dans le sens où une suite d'articles s'étale par ordre alphabétique, commençant par Acathiste, qui est un hymne byzantin consacré à la vierge, et se terminant par Zeus, le roi des dieux.
Amoureux, parce que le choix des mots traités dans ce dictionnaire fut dicté uniquement par les sentiments. Jacques Lacarrière y a mis des personnes, des dieux, des héros, des poètes contemporains ou non, des lieux mythiques ou réels, des hymnes, des chants, des animaux, des histoires qu'il aimait ou dont il avait envie de parler. Bref, c'est un dictionnaire subjectif et qui vient du coeur. Et de la Grèce, parce qu'il concerne, bien évidemment, ce beau pays, plein de magie ancienne et nouvelle. Ce dictionnaire est donc pour tous les amoureux de la Grèce ou pour ceux qui ont envie d'en savoir plus sur ce pays de légende. Et puis, comment mieux l'aborder que par l'intermédiaire de Jacques Lacarrière, un des plus grands spécialistes actuels de la Grèce?
Je ne compte pas le rater, celui-là !... 7 étoiles

Elle m'a attiré déjà tout petit cette Grèce et ses dieux, ses demi-dieux, ses rois et ses bâtards de rois... Se déguiser comme Zeus pour séduire, l'amour et la passion de ces dieux pour des femmes humaines,que Demeter elle-même se demandait ce que son homme pouvait bien leurs trouver. Un vagin horizontal, qui aurait pu provoquer d'autres effets aphrodisiaques ?... Même l'épouse du dieu des enfers prenait ses vacances à partir du printemps pour batifoler avec des humains !... Qu'ils avaient du charme ces dieux aux passions humaines, voleurs, ripailleurs, bagarreurs, jaloux, trompeurs, séducteurs, buveurs, mais aussi vengeurs, criminels et odieux parce que tyranniques... Meilleurs que les hommes ?... Sûrement pas !... Nés du cerveaux de ceux-ci, ils étaient à leur ressemblance. Pas étonnant que cette religion ne demandait pas l'ascèse et ne lassait pas le client avec la pénitence pour la moindre pensée un rien légère !... Par contre, à chacun sa place, l'homme n'avait pas à se prendre pour ce qu'il n'était pas !... L'inverse pouvant très bien se faire...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 3 décembre 2001