Merlin, tome 2 : L'Eveil du pouvoir
de Jean-Luc Istin (Scénario), Éric Lambert (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 4 mars 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
L’HISTOIRE NE DECOLLE PAS!
Les années ont passé, nous retrouvons Merlin, qui a bien grandi et est devenu adolescent, toujours apprenti de son père adoptif, l’ancien druide devenu prêtre : Blaise avec qui il parfait son initiation. Celui-ci lui enseigne l’art du combat, et les sagesses des deux religions. Merlin est un très bon apprenti, et son mentor est très fier de lui, mais ses émotions demeurent un obstacle à sa progression.

Une nuit, Blaise et Merlin sont appelés au chevet des brûlés d’une petite ville côtière Caer Illyg, qui a entièrement brûlé en une nuit et dont tous les rescapés ont perdu la mémoire. C’est dans l’église du village que Merlin aperçoit le Graal, la coupe du Christ, qui lui permet de guérir miraculeusement les villageois…
Blaise quant à lui apprend que deux autres villages, Caer Stael et Caer Elleg ont subi le même sort que Caer Illyg… Il soupçonne la magie d’être derrière tout cela et décide de cheminer vers les autres villages détruits, toujours en compagnie de son apprenti. En chemin toutefois, une violente dispute les oppose, Merlin reprochant à son maître son ton autoritaire et son absence de bienveillance envers lui.

Parti chercher de la nourriture dans la forêt, Merlin fait une chute dans un grand trou et découvre un temple perdu… La déesse Ahés se présente alors à lui, et lui révèle être sa véritable «mère», Merlin accepte de la suivre vers le monde secret de la magie, dans le Val d’Airguethame, là où règne le dieu lunaire Nuada… afin de devenir le roi de Feerie. Si jamais il accepte, il lui faudra repousser les chrétiens hors de Bretagne...

Après un premier opus franchement décevant, je m’attendais à mieux pour ce deuxième volume de la série Merlin… Espoir déçu !
Si les dessins de M. Eric LAMBERT sont, il faut le reconnaître, toujours aussi beaux, peut-être même encore meilleurs que dans le premier opus, et les couleurs de M. Bruno STAMBECCO toujours aussi magnifiques, avec plus de nuances dans le clair cette fois-ci, le problème vient toujours du scénario de M. Jean-Luc ISTIN, vraiment pas à la hauteur d’une «grande» fresque historique, comme celle-ci et qui comme pour le premier opus brille par son absence! C’est simple, on a l’impression que l’histoire ne décolle pas, n’avance pas, n’évolue pas… ou alors si lentement que l’on ne s’en aperçoit pas!..

Et si l’histoire est toujours aussi intéressante, et facile à lire, une nouvelle fois on a l’impression qu’il ne se passe rien tout au long de l’album et que l’on n’apprend rien à la lecture de ce deuxième volume… pire, on arrive à la fin de sa lecture en se traînant et en s’ennuyant ferme ! J’ai d’ailleurs vraiment dû faire un gros effort pour continuer ma lecture jusqu’à la fin…

J’attends toujours des prochains albums de la série qu’ils soient meilleurs et avec un scénario plus riche, plus solide… qui nous apprenne enfin quelque chose et nous montre un peu où va l’histoire… ce qui n’est vraiment pas le cas dans ce deuxième tome!