La Guilde, tome 2 : Lucius
de Miroslav Dragan (Scénario), Oscar Martín (Dessin)

critiqué par Miss teigne, le 6 mars 2009
( - 43 ans)


La note:  étoiles
Pour Astraban, Le crime ne paie pas...
Ca y est ! L’histoire démarre. Et pas dans le sens que j’imaginais. Le personnage d’Astraban prend de l‘épaisseur. Dans le premier album, il était membre de la pègre malgré lui. Croyant en sa bonne étoile, il s’imaginait avoir rencontré une bonne âme ne demandant en échange du gîte et du couvert que de menus forfaits sans conséquence. Dans ce deuxième album, il prend une part plus active aux activités mafieuses. Son insouciance ne lui fait cependant pas mesurer dans quel engrenage il a mis le pied ni à quel point il est manipulé. Astraban est chassé de "la Guilde" après avoir échoué dans la mission qui lui avait été confiée, faisant perdre beaucoup d’argent à son chef, le seigneur Braezel. Son renvoi brutal jette l’opprobre sur lui et les mesures prises à son égard sont telles qu’aucune porte n’ose encore s’ouvrir devant lui. Sans argent, il se voit contraint de faire les poubelles pour se nourrir et d’errer dans des quartiers sordides infestés de coupe-jarrets. Crédule comme il est et désireux de rembourser sa dette pour rétablir sa condition perdue, toute proposition, même malhonnête sera bonne à prendre surtout si elle demande l'utilisation de ses talents d'alchimiste. Et le seigneur Braezel, bien que le plus influent, n’est pas le seul mafieux de la ville… Astraban n’a pas encore été suffisamment échaudé. Il n’a pas encore compris qu’on dégringole plus vite qu’on ne monte.

Ce deuxième album a essentiellement pour décor les bas-fond de la cité. Astraban est déchu et touche le fond. Il reste entouré d’assassins et de corrompus mais moins propres sur eux, moins bien vêtus et plus caricaturaux. La plupart ont des trognes de fripouille et sont bien ce qu’ils semblent être, si ce n’est peut-être Agapée, rencontrée pendant ses errances, dont le rôle et l’impact restent encore indéterminés.