Merlin, tome 4 : Avalon
de Jean-Luc Istin (Scénario), Éric Lambert (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 9 mars 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
LEGER MIEUX?..
Dans ce volume de la série Merlin nous découvrons de nouveaux personnages notamment Brendann fils de Bran d’Armorique, l’amant de Maëlle, la mère de Merlin, qui tout comme le père Blaise est à la recherche du Graal caché à Avalon.

Pendant ce temps Merlin, conseillé par Ahés, a entrepris une vaste campagne de guerres contre les défenseurs du Christ . Maelwys, roi de Lindinis est le premier à voir ses terres submergées par les armées d'orques et de trolls...

Dans la ville fortifiée de Londinum, le haut-roi Constantin réunit en conseil de guerre les rois Bretons : deux camps s'opposent, celui de Vortigern et celui du prêtre Patrick qui lui n'a qu'un seul souhait, en finir avec le soi-disant messie Merlin! Ils doivent donc prendre une grave décision, combattre sur deux fronts, les Saxons et Merlin, ou bien se soumettre à lui en répudiant la foi envers le Christ au profit des anciens cultes…

Les destructions de village par le feu se poursuivant, le père Blaise et Maëlle sont à la recherche de Brendann lui même à la recherche du Graal... Blaise est bien décidé à ce que personne ne s’empare du Graal et décide de se rendre à Avalon… la terre de légende où vivent les dames du lac...

Ce quatrième tome de la série Merlin souffre du même problème que les précédents, le scénario ne suit pas… rien à faire… J’ai beau lire et relire ces albums, l’histoire ne passe pas ! Tout d’abord comme je le craignais le scénario de M. Jean-Luc ISTIN, très appuyé dans cet opus par les dessins M. Eric LAMBERT il faut le dire, lorgne un peu trop vers le livre «Le seigneur des anneaux» de John Ronald Reuel TOLKIEN, avec notamment l’apparition de d’orques et de trolls de combat…

L’album lui-même, se défend bien, les dessins sont toujours aussi beaux, toujours aussi originaux, et les couleurs de M. Bruno STAMBECCO toujours aussi belles, mais le scénario n’avance toujours pas, au contraire, il semble tourner en rond… et ne pas savoir où il va, avec en plus quelques invraisemblances que malgré tous leurs efforts les auteurs n’arrivent pas à nous faire passer !.. On penserait presque que le scénariste n’avait pas de plan d’ensemble avant de commencer cette série, et qu’il se contente d’inventer l’histoire au fur et à mesure des parutions…

Enfin, un conseil à M. Eric LAMBERT, si on dessine un château si bien, avec autant de détails, quand on nous le montre pour la première fois… il faut le redessiner de la même façon et de la même manière dans les albums suivants… sinon le lecteur se demande comment un château peut-être à géométrie variable!

Et comme tous les albums précédents on s’ennuie franchement en lisant celui-ci!…