Enfant 44 de Tom Rob Smith
Enfant 44 de Tom Rob Smith
( Child 44)
( Child 44)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Policiers et thrillers
Critiqué par CAMILLIA, le 16 mars 2009
(Inscrite le 16 mars 2009, 43 ans)
Critiqué par CAMILLIA, le 16 mars 2009
(Inscrite le 16 mars 2009, 43 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 17 avis)
Cote pondérée : (1 234ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 12 487
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Un livre bouleversant
Moscou dans les années 50, un enfant est retrouvé mort, la police refuse une enquête, lui préférant la théorie de l'accident car le crime ne peut exister dans un régime aussi parfait que la régime communiste. Mais les morts ne cesseront pas et Léo, l'ancien flic à la solde de l'état, accusé de trahison, comprendra bientôt que les apparences sont trompeuses...
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Les éditions
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Enfant 44 [Texte imprimé] Tom Rob Smith traduit de l'anglais par France Camus-Pichon
de Smith, Tom Rob Camus-Pichon, France (Traducteur)
Belfond / Littératures étrangères (Paris).
ISBN : 9782714444387 ; 22,00 € ; 05/02/2009 ; 398 p. ; Broché -
Enfant 44 [Texte imprimé] Tom Rob Smith traduit de l'anglais par France Camus-Pichon
de Smith, Tom Rob Camus-Pichon, France (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266201704 ; 8,40 € ; 21/01/2010 ; 522 p. ; Poche -
Enfant 44 (cc) - Audio livre 2CD MP3 12h20 - 596 Mo + 591 Mo
de Smith, Tom Rob
Audiolib / Suspense
ISBN : 9782356410658 ; 22,30 € ; 08/04/2009 ; Cassette
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Les critiques éclairs (16)
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la déshumanisation par une dictature
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 2 novembre 2024
Voilà bien longtemps que je n'avais pas croisé un livre qui a soutenu mon intérêt jusqu'à la dernière page. Un réel "page turner".
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce livre. Tous convergent autour du régime soviétique mais en fait cela pourrait s'appliquer à n'importe quel régime dictatorial. Certains dérapages de nos sociétés dites démocratiques en sont cousins.
Les personnages ne peuvent exprimer aucun sentiment, aucune émotion, car tout peut être interprété par la police politique et faire entrer ces personnes dans le broyeur de la police politique.
Certains lecteurs regrettent l'absence de psychologie des personnages, leurs décisions froides mais c'est là le reflet de cette société. Le moindre sentiment apparent ou guidant une décision et c'est la quasi certitude de devenir une personne suspecte avec toutes les conséquences. Cet aspect est très bien rendu tout au long du roman.
La situation des enfants dans cet univers, tant dans la famille que lorsqu'ils se retrouvent en orphelinat suite à l'arrestation voire le meurtre de leurs parents est également bien évoqué.
La seconde partie présente parfois quelques ralentissements mais rien de vraiment problématique.
La fin considérée comme utopique par certains, illustre là aussi les situations dans ce type de régime. Chacun peut se trouver porté à de hautes fonctions mais être tout aussi rapidement projeté au fond du gouffre.
L'option choisie par l'auteur pour le dénouement peut apparaître un peu "poussée" mais pour ma part, je trouve que c'est là encore l'illustration de la déshumanisation provoquée par ce type de régime. En ce qui me concerne, cela ne m'a nullement gêné.
Un très bon moment de lecture où la difficulté tient en ce qu'il faut supporter le climat oppressant de ce régime.
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce livre. Tous convergent autour du régime soviétique mais en fait cela pourrait s'appliquer à n'importe quel régime dictatorial. Certains dérapages de nos sociétés dites démocratiques en sont cousins.
Les personnages ne peuvent exprimer aucun sentiment, aucune émotion, car tout peut être interprété par la police politique et faire entrer ces personnes dans le broyeur de la police politique.
Certains lecteurs regrettent l'absence de psychologie des personnages, leurs décisions froides mais c'est là le reflet de cette société. Le moindre sentiment apparent ou guidant une décision et c'est la quasi certitude de devenir une personne suspecte avec toutes les conséquences. Cet aspect est très bien rendu tout au long du roman.
La situation des enfants dans cet univers, tant dans la famille que lorsqu'ils se retrouvent en orphelinat suite à l'arrestation voire le meurtre de leurs parents est également bien évoqué.
La seconde partie présente parfois quelques ralentissements mais rien de vraiment problématique.
La fin considérée comme utopique par certains, illustre là aussi les situations dans ce type de régime. Chacun peut se trouver porté à de hautes fonctions mais être tout aussi rapidement projeté au fond du gouffre.
L'option choisie par l'auteur pour le dénouement peut apparaître un peu "poussée" mais pour ma part, je trouve que c'est là encore l'illustration de la déshumanisation provoquée par ce type de régime. En ce qui me concerne, cela ne m'a nullement gêné.
Un très bon moment de lecture où la difficulté tient en ce qu'il faut supporter le climat oppressant de ce régime.
Bon livre, mais...
Critique de Menhir (, Inscrit le 15 décembre 2013, 53 ans) - 9 août 2015
Les premiers chapitres de ce livre sont extraordinaires, et laissent augurer d'un grand ouvrage. C'est bien écrit, et les descriptions du système stalinien, l'ambiance qui est restituée, forcent l'admiration. Au fil du livre, cet intérêt s'érode, mais est remplacé par l'enquête policière proprement dite.
Ce livre souffre toutefois d'un défaut majeur : si l'auteur nous fait parfaitement rentrer dans le contexte des années 1950 en URSS, la situation des personnages du livre est totalement invraisemblable, et en atténue l'intérêt. Parmi tous les citoyens de l'URSS, le meurtrier est *****. Allons donc !
Bref, du talent, mais au final, un ouvrage à ne pas classer dans la catégorie des livres exceptionnels.
Ce livre souffre toutefois d'un défaut majeur : si l'auteur nous fait parfaitement rentrer dans le contexte des années 1950 en URSS, la situation des personnages du livre est totalement invraisemblable, et en atténue l'intérêt. Parmi tous les citoyens de l'URSS, le meurtrier est *****. Allons donc !
Bref, du talent, mais au final, un ouvrage à ne pas classer dans la catégorie des livres exceptionnels.
dans la Russie des années 50
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 27 mars 2015
Au sein de la Russie socialiste des années 50, Léo est un agent zélé et plein d'avenir du MGB (l'ancêtre du KGB). Il est assez ennuyé de la mission ultra prioritaire qu'on lui a confié, alors même qu'il est sur la piste d'un probable espion en fuite, sachant que, lorsque l'on est soupçonné, on est déjà coupable. L'un de ses collègues du MGB vient de perdre son fils, écrasé par un train selon la version officielle, victime de meurtre selon son père. Léo doit remettre tout le monde dans le droit chemin, car le crime autre que contre la patrie ne peut exister au sein de la parfaite Russie. Léo s'acquitte avec plus ou moins de facilité de ses missions, et est invité à assister à l'interrogatoire du dissident qui, torturé pour donner les noms des traîtres qu'il fréquente avant d'être fusillé, avoue la liste… des maîtres des animaux qu'il soignait en tant que vétérinaire. Léo est troublé, et c'est peut-être à cause de ce trouble que lui est confiée une nouvelle mission : enquêter sur une dissidente, une certaine Raïssa, sa propre femme…
Comme plusieurs autres lecteurs, j'ai beaucoup aimé (enfin, disons : j'ai trouvé très réussie) la première moitié d'Enfant 44. La description de la machine à broyer stalinienne, servie par l'écriture froide et rationnelle de Tom Rob Smith, est extrêmement réaliste. Le climat de peur et de délation est également bien rendu et permet de se rendre compte de ce que peut être la vie qui ne tient qu'à un fil qu'on ne maîtrise pas de "simple gens" sous un régime totalitaire et aveugle.
En revanche, la seconde moitié du livre, la partie "thriller", l'intrigue policière et son dénouement, sont décevants, et m'ont paru incohérents avec le fonctionnement de la Russie soviétique décrit auparavant. Le duo Léo / Raïssa est improbable, et le final tiré par les cheveux, nous entraînant tout droit au pays des bisounours ! C'est bien dommage, car il y a par ailleurs bien des qualités dans cet ouvrage, qualités qui auraient pu être mieux et plus longuement exploitées !
Mieux vaut faire payer dix innocents que laisser échapper un espion.
Surveiller avec autant de zèle ceux qui étaient dignes de confiance et ceux qui ne l'étaient pas avait au moins une vertu : on traitait tout le monde sur un pied d'égalité…
Comme plusieurs autres lecteurs, j'ai beaucoup aimé (enfin, disons : j'ai trouvé très réussie) la première moitié d'Enfant 44. La description de la machine à broyer stalinienne, servie par l'écriture froide et rationnelle de Tom Rob Smith, est extrêmement réaliste. Le climat de peur et de délation est également bien rendu et permet de se rendre compte de ce que peut être la vie qui ne tient qu'à un fil qu'on ne maîtrise pas de "simple gens" sous un régime totalitaire et aveugle.
En revanche, la seconde moitié du livre, la partie "thriller", l'intrigue policière et son dénouement, sont décevants, et m'ont paru incohérents avec le fonctionnement de la Russie soviétique décrit auparavant. Le duo Léo / Raïssa est improbable, et le final tiré par les cheveux, nous entraînant tout droit au pays des bisounours ! C'est bien dommage, car il y a par ailleurs bien des qualités dans cet ouvrage, qualités qui auraient pu être mieux et plus longuement exploitées !
Mieux vaut faire payer dix innocents que laisser échapper un espion.
Surveiller avec autant de zèle ceux qui étaient dignes de confiance et ceux qui ne l'étaient pas avait au moins une vertu : on traitait tout le monde sur un pied d'égalité…
Cheminer face à l'intégrisme... soviétique
Critique de Angreval (Brossard, Inscrit le 11 août 2010, 78 ans) - 10 octobre 2012
L'auteur situe son récit dans l'Union Soviétique Stalinienne peu avant la mort du dictateur. Pour autant qu'on puisse en juger par l'image qu'on nous en a faite, l'atmosphère où baignent les protagonistes du roman est bien rendue: on perçoit la grisaille des villes; on ressent l'oppression que subissent les citoyens; on craint comme eux les dénonciations.
Dans ce contexte, la transformation de Léo, le personnage principal, est bien menée. Sa nature d'observateur, d'enquêteur l'amène à se poser des questions, à douter des maximes qu'on lui a inculquées, puis à comprendre la nature des dangers qui le menace et à apprendre à les éviter. Son cheminement le rend ainsi plus humain, plus apte aussi à entrer en relation avec les autres, à leur faire confiance et, en premier lieu, à sa femme Raïssa.
Ce cheminement est ainsi tout aussi captivant que la recherche du tueur en série qui s'attaque aux enfants. Les péripéties quelquefois moins vraisemblables sont quand même bien acceptées dans cet univers qui nous semble si différent du nôtre. Pourtant son réalisme a de quoi inquiéter parfois car on ne peut s'empêcher de faire un parallèle si lointain soit-il, avec les discours intégristes qui voudraient imposer leur chape sur nos sociétés.
Dans ce contexte, la transformation de Léo, le personnage principal, est bien menée. Sa nature d'observateur, d'enquêteur l'amène à se poser des questions, à douter des maximes qu'on lui a inculquées, puis à comprendre la nature des dangers qui le menace et à apprendre à les éviter. Son cheminement le rend ainsi plus humain, plus apte aussi à entrer en relation avec les autres, à leur faire confiance et, en premier lieu, à sa femme Raïssa.
Ce cheminement est ainsi tout aussi captivant que la recherche du tueur en série qui s'attaque aux enfants. Les péripéties quelquefois moins vraisemblables sont quand même bien acceptées dans cet univers qui nous semble si différent du nôtre. Pourtant son réalisme a de quoi inquiéter parfois car on ne peut s'empêcher de faire un parallèle si lointain soit-il, avec les discours intégristes qui voudraient imposer leur chape sur nos sociétés.
Vraiment superbe!
Critique de Ruthenobordelais (, Inscrit le 20 janvier 2011, 36 ans) - 1 mars 2012
Je me suis régalé à lire un livre qui au départ, ne m'intriguait guère. Mais peu à peu, l'intrigue se met en place, et dès qu'on découvre l'identité du tueur, on arrive vraiment à voir là où l'auteur veut en venir !
Un seul petit regret : que la fin soit si bâclée dans la maison, et qu'il n'ait pas assez insisté sur la psychologie de leo/pavel.
Un seul petit regret : que la fin soit si bâclée dans la maison, et qu'il n'ait pas assez insisté sur la psychologie de leo/pavel.
Intéressant
Critique de Mleveteau (, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 24 juillet 2010
Ce polar m'a passionné. Le rythme est rapide et l'intrigue intéressante. Cet auteur n'apporte rien de neuf au genre mais le contexte stalinien que je ne connaissais pas assez bien m'a plu. La paranoïa de l'époque est bien retranscrite et l'atmosphère de suspicion également.
J'ai adoré ce livre et j'attends le prochain livre de cet auteur.
J'ai adoré ce livre et j'attends le prochain livre de cet auteur.
Bon polar sur toile de fond de Russie stalinienne
Critique de Chabouchi (, Inscrite le 14 avril 2010, 48 ans) - 13 juillet 2010
Une écriture fluide sert l'intrigue originale de la poursuite d'un serial killer russe pendant le pouvoir de Staline.
Personnellement, c'était ma première expérience de la combinatoire "policier" et "Russie pendant Staline".
La chasse à l'homme du policier m'a au moins autant intéressée que la découverte de la face peu reluisante du communisme qu'était la véritable torture morale et psychologique de la paranoïa collective : le mot d'ordre était bel et bien de ne faire confiance à personne.
Je n'avais jamais songé dans le détail aux conséquences de ce dictat sur le quotidien des Russes, sur la souffrance induite par cette oppression.
Instructif dans un sens, rondement mené de l'autre, je conseille vivement la lecture de ce livre.
Personnellement, c'était ma première expérience de la combinatoire "policier" et "Russie pendant Staline".
La chasse à l'homme du policier m'a au moins autant intéressée que la découverte de la face peu reluisante du communisme qu'était la véritable torture morale et psychologique de la paranoïa collective : le mot d'ordre était bel et bien de ne faire confiance à personne.
Je n'avais jamais songé dans le détail aux conséquences de ce dictat sur le quotidien des Russes, sur la souffrance induite par cette oppression.
Instructif dans un sens, rondement mené de l'autre, je conseille vivement la lecture de ce livre.
Espion lève toi !
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 50 ans) - 10 juillet 2010
C'est un premier roman, et ça se voit.
Ce que j'ai vraiment apprécié réside dans l'atmosphère dans laquelle les personnages évoluent, à savoir la terreur Stalinienne.
Les espions à la solde de l'Occident sont partout, la surveillance de l'intérieure doit donc y répondre. Votre voisin de palier, votre collègue de bureau, votre femme ... vos parents ?! tout le monde est potentiellement suspect. Toujours quelqu'un pour observer le moindre de vos gestes. Et même ceux chargés de cette besogne font également l'objet d'une surveillance rapprochée : c'est le cas de notre héros.
Habitué à surprendre d'innocents citoyens dans leur sommeil, il va à son tour devenir la bête traquée.
Cet univers sombre, effrayant et plein de souffrances est une véritable réussite. En revanche, ce qui l'est beaucoup moins, c'est le scénario. En effet, le fil conducteur de l'enquête que vont mener Leo et sa femme ne m'a pas passionné et s'est même essoufflé jusqu'à son dénouement.
ça démarre fort mais l'essai est, je trouve, loupé au niveau de l'intrigue.
Note moyenne, donc.
Ce que j'ai vraiment apprécié réside dans l'atmosphère dans laquelle les personnages évoluent, à savoir la terreur Stalinienne.
Les espions à la solde de l'Occident sont partout, la surveillance de l'intérieure doit donc y répondre. Votre voisin de palier, votre collègue de bureau, votre femme ... vos parents ?! tout le monde est potentiellement suspect. Toujours quelqu'un pour observer le moindre de vos gestes. Et même ceux chargés de cette besogne font également l'objet d'une surveillance rapprochée : c'est le cas de notre héros.
Habitué à surprendre d'innocents citoyens dans leur sommeil, il va à son tour devenir la bête traquée.
Cet univers sombre, effrayant et plein de souffrances est une véritable réussite. En revanche, ce qui l'est beaucoup moins, c'est le scénario. En effet, le fil conducteur de l'enquête que vont mener Leo et sa femme ne m'a pas passionné et s'est même essoufflé jusqu'à son dénouement.
ça démarre fort mais l'essai est, je trouve, loupé au niveau de l'intrigue.
Note moyenne, donc.
Edifiant !
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 8 mars 2010
J'ai dévoré ce livre.
L'horreur (et la stupidité) du système Stalinien est remarquablement bien décrite, et fait carrément froid dans le dos.
Par contre, comme l'ont dit certains, la 2ème partie est plus convenue et un peu moins intéressante, mais l'impression générale est très bonne.
Ce livre m'a donné envie de lire le fameux "Staline : La cour du Tsar Rouge" de Montefiore.
L'horreur (et la stupidité) du système Stalinien est remarquablement bien décrite, et fait carrément froid dans le dos.
Par contre, comme l'ont dit certains, la 2ème partie est plus convenue et un peu moins intéressante, mais l'impression générale est très bonne.
Ce livre m'a donné envie de lire le fameux "Staline : La cour du Tsar Rouge" de Montefiore.
Comme de la vodka
Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 26 novembre 2009
Une histoire qui nous fait frémir et enrager, comment pourrait-on vivre dans ce monde cruel. Enrageant de voir notre héros qui risque sa vie et celle de sa femme, une histoire bouleversante. Comme de la vodka qui nous brûle la gorge les mots nous brûlent les yeux . Une Russie des année 50 bien décrite . Bravo à l'auteur . Un très bon roman
Stalineland
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 5 novembre 2009
Un livre fort, puissant, qui remue: la Russie sous Staline, c'est pas Disneyland. On s'en doutait un peu mais cette atmosphère constante de suspicion, de dénonciation au sein même de tout groupuscule afin de couper court à toute forme de pseudo complot anti stalinien, tout ce système fonctionne à merveille et rend la vie aussi fragile qu'un pion de dame en première ligne.
Là-dessus, Léo et Raïssa, couple improbable (était-ce fréquent à cette période ?) forment un duo efficace, soudé (?) mais pas pour ce que l'on croit. Cette nuance permanente rend leur relation très ambiguë et à l'opposé des poncifs habituels.
Hormis cela, l'ensemble du roman est très noir, autant être prévenu, et la deuxième partie, plus thriller qu'autre chose, donne une touche classique à une histoire qui n'en avait pas besoin. La fin, particulièrement.
Là-dessus, Léo et Raïssa, couple improbable (était-ce fréquent à cette période ?) forment un duo efficace, soudé (?) mais pas pour ce que l'on croit. Cette nuance permanente rend leur relation très ambiguë et à l'opposé des poncifs habituels.
Hormis cela, l'ensemble du roman est très noir, autant être prévenu, et la deuxième partie, plus thriller qu'autre chose, donne une touche classique à une histoire qui n'en avait pas besoin. La fin, particulièrement.
C’est la justice russe, camarade
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 4 novembre 2009
De ce premier effort fracassant, c’est l’atmosphère étouffante de la Russie des années 50 qui est le plus saisissant. L’auteur nous entraîne dans les coulisses de l’ordre, là où sévit la loi du silence et tout est orchestré pour maintenir un voile Orwellien entre l’État et la population.
La découverte d’un enfant mort est rapidement camouflée en accident. Évidemment, le système communiste refuse d’accepter l’existence d’un tueur en série d’enfants. Aussitôt qu’un suspect est pointé du doigt, le crime lui ait attribué et l’affaire est classée. Leo – agent du M.G.B. – suit les consignes jusqu’à ce qu’il soit coincé dans l’engrenage et qu’une accusation de trahison lui ouvre les yeux.
L’écriture froide et sans poésie de Smith – typique du polar – se prête parfaitement au climat oppressif de l’ère Stalinienne. L’intrigue touffue comporte tous les ingrédients Hollywoodiens du genre pour nous garder en haleine. D’ailleurs le roman sera adapté au cinéma sous peu.
Mais, si le décor de l’époque est parfaitement exploité, la trame policière elle au contraire demeure niaise et invraisemblable. Le dénouement est totalement ridicule. Dommage, car il y’avait là tout pour faire un classique du noir.
(Prix International Thriller 1er roman, Steel Dagger, Prix Strandmag Critics 1er roman, Prix Barry 1er roman, Prix Nibbie 1er roman)
La découverte d’un enfant mort est rapidement camouflée en accident. Évidemment, le système communiste refuse d’accepter l’existence d’un tueur en série d’enfants. Aussitôt qu’un suspect est pointé du doigt, le crime lui ait attribué et l’affaire est classée. Leo – agent du M.G.B. – suit les consignes jusqu’à ce qu’il soit coincé dans l’engrenage et qu’une accusation de trahison lui ouvre les yeux.
L’écriture froide et sans poésie de Smith – typique du polar – se prête parfaitement au climat oppressif de l’ère Stalinienne. L’intrigue touffue comporte tous les ingrédients Hollywoodiens du genre pour nous garder en haleine. D’ailleurs le roman sera adapté au cinéma sous peu.
Mais, si le décor de l’époque est parfaitement exploité, la trame policière elle au contraire demeure niaise et invraisemblable. Le dénouement est totalement ridicule. Dommage, car il y’avait là tout pour faire un classique du noir.
(Prix International Thriller 1er roman, Steel Dagger, Prix Strandmag Critics 1er roman, Prix Barry 1er roman, Prix Nibbie 1er roman)
A LIRE
Critique de Jeromegan (, Inscrit le 3 août 2009, 51 ans) - 7 août 2009
Très bon livre , c'est un régal à lire
Déception
Critique de Laurent77 (, Inscrit le 24 mai 2009, 54 ans) - 28 mai 2009
La première partie du livre est vraiment très bonne. Avec une ambiance de suspicion très bien rendue. Ne faire confiance à personne. Nous sommes dans l'Union soviétique de 1950, avec au pouvoir Staline. Un mot de travers sur le régime, et c'est direction le goulag ou l'exécution.
Dans la seconde partie on tombe dans le thriller classique, avec rebondissement, héros qui se sortent de toutes les situations et happy-end.
Laurent
Dans la seconde partie on tombe dans le thriller classique, avec rebondissement, héros qui se sortent de toutes les situations et happy-end.
Laurent
CA REMUE !
Critique de Bedeland la reunion (, Inscrit le 20 février 2009, 60 ans) - 1 mai 2009
j'ai lu ce livre sur les conseils de Pierre Lescure dans l'émission "ça balance à Paris" sur Paris première et force est de constater que je le regrette pas ! comme d'hab je ne raconterai pas l'histoire je préfère vous laisser la découvrir. j'ai rarement lu un polar où l'ambiance de l'époque soit aussi prenante , on s'y croirait vraiment ! c'est un vrai régal à lire d urgence
Un cadre différent
Critique de Pipierre (, Inscrit le 28 juillet 2006, 65 ans) - 1 mai 2009
Ce qui distingue ce roman policier, est certainement le régime soviétique des années 50. État totalitaire dans lequel la domination de la police et la répression nous frappent de plein fouet avec des exemples de la vie quotidienne qui donnent froid dans le dos.
L'intrigue policière plus conventionnelle , plus le roman avance, se suit avec intérêt, mais même si les rebondissements nous prennent par surprise, la découvert du coupable et les fils qui s'y rattachent sont une peu gros.
Un roman qui vaut quand même la peine et qui apporte du neuf dans le genre.
L'intrigue policière plus conventionnelle , plus le roman avance, se suit avec intérêt, mais même si les rebondissements nous prennent par surprise, la découvert du coupable et les fils qui s'y rattachent sont une peu gros.
Un roman qui vaut quand même la peine et qui apporte du neuf dans le genre.
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Trop de spoilers dans certaines critiques | 4 | Lucrese 1 | 4 janvier 2020 @ 14:34 |