Merlin, tome 7 : Le chaudron de Bran-le-Béni
de Jean-Luc Istin (Scénario), Éric Lambert (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 23 mars 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
ENFIN UN PEU DE SUSPENS!..
Merlin est mort… au moment même où ses troupes s’apprêtaient à déclencher une guerre comme l’île des forts n’en avait jamais connue, la tête de son armée disparaît… C’est un étrange répit avant le conflit qui se prépare, chaque camp étant dans la confusion…

Blaise comme Maëlle ont ressenti la mort de Merlin et désirent ardemment lui rendre un dernier hommage, ils décident donc de se rendre à Lindinis, mais n’est ce pas là un nouveau piège tendu par Ahès? Dès son arrivée Blaise est capturé par Solenn, une dame d’Ys passée du coté de l’ennemi…

Pourquoi Ahés a-t-elle tué le messie qu’elle avait elle même créé? Quelle nouvelle manoeuvre diabolique est-elle en train de mettre en place?

Le scénario de M. Jean-Luc ISTIN, devient enfin un peu plus solide et arrive finalement à nous surprendre… c’est en effet la première fois où les retournements de situations de l’histoire sont intéressants et réussissent enfin à captiver le lecteur en provoquant la surprise et donc l’envie de lire la suite… il était grand temps!.. car ce tome VII constitue quand même le début du dernier tiers de cette saga…

Les magnifiques dessins de M. Eric LAMBERT sont toujours là, et toujours aussi beaux ! Les vues panoramiques de paysages, les personnages, les vues rapprochées des yeux des personnages… Ces dessins valent à eux seuls la lecture de cette série de BD…
Les coloriages de M. Bruno STAMBECCO, sont eux immenses, oui, immenses je n’ai pas d’autre mot pour les décrire surtout les nuances bleues-noires des scènes de nuit, et jaunes-orange des souvenirs des différents personnages…

Le découpage de l’histoire ainsi que le cadrage sont toujours aussi originaux et intéressants par contre j’ai toujours des reproches à faire à M. Eric LAMBERT, notamment le fait que si l’on représente si bien, et de façon si reconnaissable, le Mont Saint-Michel, ce n’est pas la peine de l’appeler «La blanche cité»…