Alias
de Maurice Sachs

critiqué par Monito, le 31 mars 2009
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Violette en parle le mieux
Ce petit récit autobiographique de Maurice Sachs ne paie pas de mine. Court, il est assez enlevé et nous présente en une centaine de pages les aventures de Blaise Alias qui, de son collège de province monte à Paris, rencontre un escroc homosexuel qui le plume, une Madame de Staël ratée et obséquieuse, perd un ami, rentre au séminaire, en sort aussi vite qu’il y est entré pour mener chemin avec le peintre César Blum qui semble devoir influencer largement sa vie future.

Ce petit récit se déroule aussi vite que s’écrit cette critique. Esquisse des mémoires complètes de M. Sachs passé à la postérité pour bien d’autres choses que ses écrits, il y a une certaine frustration à ne pas atteindre véritablement une description sociologique de qualité ou encore une recherche plus approfondie sur le personnage principal dont le pseudonyme est pourtant révélateur de la complexité d’un jeune homme qui se cherche.

Il faut semble-t-il, lire encore un peu plus de Sachs pour mieux le connaître, mais Violette Leduc en parle à merveille et nous décrit cet homme qui, comme tous les « ratés » , mérite notre attention.