Légende, tome 4 : Le maître des songes
de Yves Swolfs

critiqué par Septularisen, le 8 avril 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
SERIE EMBLEMATIQUE…
Pris de remords par la façon dont il a fait exécuter son frère et la femme de celui-ci, le Duc Mathias «le sec» s’oppose pour la première fois à Milos Shaggan. En effet, celui-ci veut extraire Ombeline, la nièce de Mathias, du couvent où elle a trouvé refuge, pour la marier de gré ou de force avec Eol de Ceronzac, son fils illégitime et ainsi s’emparer de la châtellenie une fois Mathias mort.

Mais, en contrariant les projets de son “âme damnée”, le Duc signe son arrêt de mort et le sorcier, qui se surnomme lui-même « le Maître des songes » , le fera périr dans d’atroces souffrances.

Appelé au chevet du Duc agonisant par Dame Floriane, son épouse, elle-même prise de remord, le frère Aelred de Hilseim recueillera sa confession dans le plus grand secret. Il en rapportera des révélations forts lourdes de conséquences…

Pendant ce temps, au monastère où il a trouvé refuge, les moines finissent de prodiguer à Tristan l’éducation nécessaire au seul prétendant légitime au titre de Duc de Hasbourg. Toutefois, il n’hésite pas à se précipiter au secours d’Ombeline, qui n’a plus de protecteur après la mort de Mathias, afin d’empêcher le mariage forcé de celle-ci, il sait en effet maintenant que c’est sa sœur jumelle…

Mais les complots du terrible Milos Shaggan, qui a maintenant révélé sa véritable nature et ses "noires" intentions continuent…

Je dois avouer que le scénario de M. Yves SWOLFS m’a un peu déçu dans cet épisode par sa minceur et son côté un peu trop classique style «Stars Wars», mais bon, il s’agit ici d’un volume de transition entre le début de la saga et la suite annoncée et donc cela peut se comprendre. Rien à redire par contre sur les dessins du même M. Yves SWOLFS, toujours aussi à la hauteur et qui servent toujours aussi bien sa très impressionnante histoire. Mention spéciale aux scènes de combat et aux rendus des mouvements vraiment dessinés de façon très réaliste…

Rien à redire non plus sur les couleurs de Mme. Sophie SWOLFS, illuminant littéralement tout l’album, qui est à lire donc rien que pour les voir…