Au cabaret des oiseaux de Michel Jeury
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Michel Jeury peut faire autre chose que de la fiction et il le fait bien!!
Personnellement j'aime beaucoup ce que fait Michel Jeury, il rend ici hommage une fois de plus au monde rural dont il est originaire. La couverture nous en donne déjà une bonne indication. L’histoire se passe dans un recoin du Périgord.
Many est à la recherche de ses racines et de son histoire à travers celle de sa mère morte d’une façon peu ordinaire, voire étrange. Du haut de ses dix ans, au début du livre, elle veut découvrir la vérité. La voilà partagée entre le récit des uns et celui des autres. Elle a un lieu tout indiqué pour laisser traîner ses oreilles dans l'espoir de glaner l’une ou l'autre information sur ce passé qui la travaille tant; c'est le « cabaret des oiseaux » tenu par son père et fréquenté par tous.
Many grandit et avec elle son besoin de réponses à ses questions. Elle se rend compte que ça n'a pas dû être facile pour sa mère qui était étrangère au pays de se faire une place parmi tous ces gens si différents, a-t-elle jamais réussi ? Le facteur Darius pourra-t-il lui venir en aide dans sa démarche ?
Michel Jeury a le don de faire durer les choses, sans pour autant que le lecteur s’impatiente ou se lasse. Ce roman sent bon la terre, les ruisseaux, la nature; mais il a également une autre odeur moins agréable, je veux parler de celle qui émane d’un secret bien gardé, d’une conspiration, d’un mystère. Une petite pointe de patois se glisse de temps en temps, quand par exemple le sujet d’une phrase reste dans la plume pour ne laisser
place qu'au verbe conjugué et son escorte.
Les éditions
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Au cabaret des oiseaux [Texte imprimé], roman Michel Jeury
de Jeury, Michel
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253136132 ; EUR 4,55 ; 01/12/1998 ; 285 p. p. ; Poche
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Scabreux sans raison
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 6 mars 2006
Mais on est en droit de nettement moins apprécier le côté scabreux du roman. Etait-il vraiment nécessaire qu'Antoine (le père) soit alcoolique, Nina (l'amie) avec des clous de furoncles et des croûtes, Vava (le cousin) handicapé baveux, galeux, avec des plaques de pelade, et Darius (le facteur) malade, fou, dégageant une odeur fétide...
D'autant plus que cette complaisance pour le mauvais goût n'apporte pas grand chose à l'histoire.
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