Blanc sur noir
de Ruben Gonzalez Gallego

critiqué par Shan_Ze, le 23 avril 2009
(Lyon - 41 ans)


La note:  étoiles
"Je suis un héros."
Ce livre commence comme ça : «Je suis un héros. Il est facile d'être un héros. Quand tu n'as ni bras ni jambes - tu es un héros ou tu es mort.»
Petit-fils d’un grand dirigeant du parti communiste, Ruben Gonzalez Gallego est né en 1968 à Moscou, dans une clinique du Kremlin. Enceinte de jumeaux, tandis que le premier bébé mourut, Ruben, atteint de paralysie cérébrale, fut par la suite, ballotté de foyers en hôpitaux en passant par des asiles pour vieux. Il raconte quelques épisodes marquants de sa vie en Russie.
L’auteur a été surnommé « le masque de fer du communisme » et l’œuvre a été saluée par le Booker Prize 2003.
Ca m’a fait penser au Pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljenitsyne. Une description et critique du régime soviétique vu par l’auteur, en grande partie dans son enfance et dans la dernière partie, en comparaison avec les Etats-Unis. Il ressort beaucoup de dureté de ce livre mais aussi de la douceur et d’humour. J’ai beaucoup aimé son écriture, très touchante.