Dernier volet et toujours excellent

Une nouvelle lune s’est levée sur Outrebrume après tous les évènements tragiques des derniers mois. L’île est débarrassée du dément Bogue et le Roi Crispin a choisi sa reine en la personne de Cèdre, cette étrangère venue de Grisemine. Celle-ci ne tarde pas à lui donner une héritière : la petite Chatoune. La nuit précédant son baptême, toute l’île peur assister à la chute d’étoiles filantes annonciatrices d’un événement exceptionnel, qu’il soit bon ou mauvais.

Outre la typhoïde qui touche durement la population de l’île, Oursin et ses amis sont confrontés à un glissement de terrain qui entraîne l’inondation et la destruction des terriers. Mais le pire ennemi de l’île n’est pas celui qu’on croit et se montrera des plus difficiles à affronter.

Voilà un troisième et dernier tome qui fait honneur à la série qui dans l’ensemble est excellente. Ces animaux doués de paroles ne vivent pas que des aventures endiablées. Ils constituent une véritable petite société organisée autour d’un chef, d’une religion, d’un folklore. En bref, Margi McAllister y décrit tout ce qui est à la base d’une communauté y compris les nuisances telles que la rumeur et l’envie. Je n’avais rien lu de mieux depuis longtemps en littérature jeunesse.

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  L'héritière d'Outrebrume [Texte imprimé] M. I. McAllister [traduit de l'anglais par Philippe Morgaut]

  de McAllister, Margaret I. Morgaut, Philippe (Traducteur)
  Gallimard
  ISBN : 9782070577767 ; 13,20 € ; 11/10/2007 ; 354 p. ; Broché

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