Le premier jour de Marc Lévy
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Marc Lévy à travers son nouveau roman donne l'impression d'avoir franchi une étape
Le premier jour, roman de Marc Lévy nous raconte les aventures de Keira, une archéologue et Adrian, astrophysicien, qui décident de découvrir les secrets que possèdent un pendentif découvert eu centre d'un volcan éteint.
Marc Lévy réalise ici un coup de maître, d'une part à travers la trame de l'histoire, mais aussi à travers toutes les informations qu'il nous procure sur l'histoire de la voûte céleste, des galaxie et sur les métiers d'archéologue.
Hasards et coup montés font de ce roman un petit trésor qui cache une fois de plus beaucoup de secrets. Même si certes il faut au début s'accrocher, laisser l'intrigue se mettre en place, tout devient merveilleux quand l'archéologue et l'astrophysicien se retrouvent enfin réunis.
Jusqu'à la fin, Marc nous tient, jusqu'au dernier mot le suspense est là ....
Fin qui n'en est pas une, puisqu'il apparaît qu'elle n'est pas telle que l'on pense qu'elle est avant de lire la dernière page...Tout cela pour nous faire baver d'impatience.. en attendant la suite des aventures de nos deux compagnons ...
Les éditions
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Le premier jour [Texte imprimé], roman Marc Lévy
de Lévy, Marc
R. Laffont
ISBN : 9782221110010 ; 21,50 € ; 01/01/2012 ; 498 p. ; Format Kindle
Les livres liés
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Les critiques éclairs (24)
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Levy en Chine
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 3 octobre 2017
Il m'a fait voyager en Ethiopie, Angleterre, Grèce et pour finir en Chine.
Il m'a fait connaitre le mont Hua (spectaculaire, allez voir les photos sur le net), le monastère Yala ; la vallée Omo en Ethiopie et le lac Turkana, le désert Atacama au Chili et bien sûr les îles Grecques.
Et rien que pour ça j'aime bien ce roman.
De plus, les deux personnages principaux sont bien sympathiques.
Bien sûr on pourra, comme dit précédemment, reprocher des invraisemblances et du rocambolesque, mais ce roman m'a bien diverti, pour moi l'un des meilleurs Lévy.
Ce n'est pas son meilleur livre
Critique de Nadiadebruxelles (, Inscrite le 3 février 2015, 71 ans) - 3 février 2015
Lara Croft en version pauvre
Critique de Yotoga (, Inscrite le 14 mai 2012, - ans) - 25 février 2014
Ma sœur, biologiste, aime les livres de « cette sorte ». Alors, quand au marché aux puces je suis tombée sur "Le premier jour" à 0,50€, je me suis dit que le rapport quantité/prix en valait la peine. Et comme elle vient me rendre visite dans un mois, j’ai le temps de vérifier le ratio qualité avant de lui offrir.
Pour commencer : je n’y connais rien en astrologie ni en archéologie. Le manque évident de connaissances géologiques me laisse tout simplement juger ce roman comme une pure fiction. Comme je ne lis généralement pas de roman d’aventure ou de science-fiction, je ne suis même pas capable de comparer et je ne voudrais pas me ridiculiser.
Alors, jugeons ce livre simplement :
Le fond : l’histoire est un peu tirée par les cheveux et surtout, elle n’est pas finie. Devoir se procurer le deuxième tome explicite automatiquement que la morte n’est pas morte et là, je me sens en tant que lectrice, un peu, prise pour une conne. Ça me confirme dans l’idée de production de roman pour faire vivre l’auteur mais pas pour le bien de l’humanité culturelle.
La forme : ce livre n’est pas un recueil de poésie et aucun personnage n’est drôle ou attachant, ils ne sont pas travaillés. La trame du livre est nette et malheureusement visible pour chaque lecteur : des longueurs au début et 50 pages avant la fin, une action qui chamboule et annonce que la deuxième partie est incontournable. Les chapitres de poursuivis/poursuivants s’alternent en cadence régulière, sans laisser de place au hasard.
Ma sœur me répondra « ça me détend de pas me prendre la tête ». C’est ce que le public veut, s’abêtir, et avoir l’impression de devenir scientifique en lisant un roman de gare.
Bonne lecture
Critique de Angelnannou (petit quevilly, Inscrite le 17 septembre 2007, 44 ans) - 11 janvier 2013
Malgré tout, cette histoire m'a donné envie de lire la suite même si dès le début j'avais compris que l'aventurière ne peut pas mourir si facilement dans le tourbillon des eaux froides.....
J'ai adoré!!!
Critique de Bealaulau (, Inscrite le 20 août 2012, 42 ans) - 20 août 2012
Avec 3.5 je peux paraître dure... :)
Critique de Anonyme4 (, Inscrite le 14 janvier 2011, 27 ans) - 16 février 2012
J'ai ri à plusieurs reprises en lisant ce livre, j'ai trouvé ça intéressant par la science que Levy partage. L'histoire d'amour est assez "chouette", leur première rencontre est excellente et après avoir lu le bouquin j'ai hésité quelquefois à mâcher du papier quand j'avais faim ;) (ceux qui ont lu comprendront).
Mais disons qu'étant très "difficile" je mets 3.5 parce que même si j'ai adoré, je ne suis pas "tombée amoureuse" de leur histoire. J'attends de pouvoir lire la suite (je m'y mettrai demain :D ) avec impatience !
(Désolée pour les guillemets, je dois être dans une phase :) )
Roman sympa qui se lit facilement
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 25 octobre 2011
Un peu long à démarrer mais prenant dès que les deux protagonistes se rencontrent. Une belle histoire d'amour à travers le monde.
Petite larme à la fin de l'histoire... ceux qui l'ont lue comprendront.
Bonne lecture pour la détente. Idéal comme lecture de vacances.
Non c'est pas pour moi !
Critique de Sandx (, Inscrite le 14 août 2011, 30 ans) - 14 août 2011
Une très belle surprise
Critique de Margaux-50 (, Inscrite le 12 août 2011, 29 ans) - 12 août 2011
C'est avec plaisir et envie que je vais lire "La première nuit" !
Après tout, ce n’est qu’un roman…
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 18 juin 2011
C’est une histoire d’amour, bien ficelée, et prévisible dès la mise en place des personnages.
Et, même si cela ressemble à de « l’eau de rose" , enrobée de « sciences » « de physique » et « d’archéologie » ; et que certains termes, ainsi que la véracité des faits, soient à vérifier au dictionnaire ou ailleurs, qu’importe… j’ai beaucoup aimé ce roman d’aventures.
J’ai passé un bon moment de lecture et quitté Adrian & Keira à regret.
J’attends la suite avec tout autant d’impatience.
Embarquement immédiat!
Critique de Chris (Bruxelles, Inscrite le 30 décembre 2003, 51 ans) - 26 mars 2011
Et la fin de ce premier volume m'a vraiment laissée sur ma faim. A peine terminé, je me suis empressée d'acheter le suivant!
Un très bon roman
Critique de Sylvie gui (, Inscrite le 4 février 2011, 45 ans) - 4 février 2011
bon livre
Critique de Manu2793 (Voiron, Inscrit le 15 novembre 2010, 37 ans) - 15 novembre 2010
Pour moi, Marc LEVY c'est fini
Critique de POLAR (, Inscrite le 11 juillet 2010, 70 ans) - 11 juillet 2010
et bien non
Critique de Ald_bzh (Brest, Inscrite le 11 janvier 2005, 46 ans) - 17 mai 2010
Un bon LEVY
Critique de Elfe191 (, Inscrite le 9 novembre 2006, 68 ans) - 3 mai 2010
0,5 étoiles!
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 24 avril 2010
Une bonne surprise
Critique de Lasconi (pessac, Inscrit le 4 octobre 2009, 48 ans) - 11 avril 2010
Du très bon Lévy
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 10 décembre 2009
C'était sans compter ce Premier jour ! Un agréable cocktail d'archéologie et d'astronomie, d'évasion, d'amour et de suspens. Un roman original et très facile à lire... J'attends avec impatience la suite...
« Le premier jour » de Marc Lévy, dans la lunette de l’astronome…
Critique de Isogood (, Inscrit le 20 novembre 2009, 72 ans) - 20 novembre 2009
Austerlitz 1805 ?
Perdu.
Le 2 décembre en fait, c’est en 2009 que ça se passe, et c’est le jour de la Révélation.
En clair, c’est le jour de la sortie tant attendue de la suite du « Premier Jour » de Marc Lévy, qui ne s’intitulera pas « Le deuxième jour », mais plus sombrement : « La première nuit »
La Révélation de quoi ?
Et bien, comme dirait notre président : je vais vous le dire.
La révélation de Tout, depuis le sens de la vie, jusqu’aux arcanes ultimes de la naissance et de la fin de l’univers, avec la réponse au comment et au pourquoi de ces mystères qui nous dépassent.
En bref, la mise au sec du serpent de mer de la cosmologie moderne, j’ai nommé the GUT, ou Great Unification Theory, cette fameuse autant qu’hypothétique Théorie de la Grande Unification cosmique, va nous être exposée de manière simple et conviviale, par quelqu’un qui sait de quoi il est question et qui en plus connaît les choses de la vie.
Donc qui peut TOUT expliquer.
Que l’on ne se méprenne pas sur mes intentions, qui pourraient sembler au premier abord ironiques voire belliqueuses :
Mon propos à travers ce billet d’humeur n’est pas de pondre une critique jalouse de plus sur Mac Lévy, il a déjà sa dose et ça le laisse de marbre (à juste titre)
Je ne suis pas plus critique littéraire que Marc Lévy est astrophysicien ou archéologue, je vais donc clairement donner mon avis sur ce livre précis, et en aucun cas porter un jugement sur l’écrivain Marc Lévy ou sur son œuvre romanesque.
Mon propos n’est pas non plus de révéler les secrets de l’intrigue ou de casser le suspense (il y en a un), vous pouvez donc lire cette critique et lire le livre ensuite, ou lire le livre d’abord et la critique ensuite, c’est comme vous le sentez, il n’y a pas péril en la demeure.
Comme vous le savez peut être, et comme l’annonçait avec fracas la quatrième de couverture du « Premier jour », l’auteur va nous faire pénétrer les mystères de l’astrophysique et de l’archéologie enfin réunies, nous révélant les mystères des origines, les secrets de notre identité (nationale ou non), et les fins dernières du destin de l’humanité sur la terre.
Rien que ça, d’accord, mais c’est déjà pas mal, non, puisque forcément, ces révélations en forme de scoop planétaire vont changer le cours de votre vie et de la mienne également.
Des milliers de chercheurs, savants, théologiens, philosophes, paléontologues, archéologues, physiciens et autres marabouts, j’en passe et des meilleurs, parmi lesquels figurent certains des cerveaux (électroniques et humains) les plus puissants de la planète planchent sur ce sujet depuis l’antiquité grecque sans parvenir à démêler les fils des cordes, alors qu’il suffisait de demander à Marc Lévy, qui lui, savait, mais ne disait rien, puisqu’on ne lui demandait pas.
C’est ballot, non ?
Alors certes, placer la barre aussi haut, c’est peut-être un peu ambitieux, mais bon, on va y revenir….
Je ne suis pas fan des gros pavés qui font plier sous leur lourdeur les rayons dits « librairie » des supermarchés, pas fan non plus de la bluette mélo ou de la comédie romantique, et je l’avoue donc humblement, je n’avais jusqu’à ce (premier) jour, jamais lu un roman de Marc Lévy.
Feuilleté, oui, quelques pages, en douce, par curiosité, et reposé l’objet pesant très vite, pas par mépris ou par complexe de supériorité, non, mais simplement à cause de la tétanisation de mes malheureux avant-bras…
Dans le cas particulier qui nous occupe (Le premier jour), la quatrième de couverture m’a interpellé, vous allez me dire c’est normal, elle est faite pour ça, comme m’avaient interpellé par le passé quelques quatrièmes de ce petit filou nommé Bernard Werber…
J’aime bien ce dont il est question, et qui aime bien….
Ayant lu quelques Werber, j’étais donc vacciné contre ce piège à gogos, mais la curiosité l’emporta.
Pas fan de Marc Lévy, certes, mais fan d’astronomie, d’astrophysique, et se science-fiction, je n’ai pas pu résister longtemps aux sirènes du best-seller, j’ai acheté le livre, c’est normal, rendez vous compte, et si c’était vrai ?
J’allais enfin savoir qui j’étais, d’où je venais, et même en prime, où j’allais….
Le calcul est vite fait : 21 euros pour connaître les Quatre Fins Dernières, qui sont la Moksha, le Kama, l’Artha et le Dharma, ça fait 7 euros la Fin Dernière, franchement, c’est donné.
Marc Lévy vend des millions de bouquins à 21 euros, traduits dans une foultitude de langues étrangères et de dialectes locaux, il y a donc probablement des tas de choses intéressantes à l’intérieur de ces gros pavés, et de toutes façons, je ne me serais pas permis (contrairement à certains) d’en faire la critique sans avoir pris la peine (ou le plaisir, qui sait) de le lire attentivement et avec tout le respect que je voue aux gens qui savent bien écrire.
Je ne m’étendrai pas sur la forme, elle est classique et bien connue du chaland, format calibré à 500 pages, mais en fait 300 seulement à lire.
Taille énorme des caractères, brièveté des paragraphes, immenses plages vides de texte, sur lesquelles le lecteur peut s’étendre à loisir, et prendre une respiration bien agréable.
La prose a été évacuée au profit de dialogues omniprésents, c’est clair, on n'est pas là pour faire du Proust.
Qui irait acheter du Proust à Carrefour ?
Bref, on sent bien que Marc Lévy est un pro, qui connaît parfaitement son public, et qui sait le fidéliser en respectant strictement trois règles d’or :
Le faire saliver avec des « vous allez voir… il va se passer des choses phénoménales…. »
Ne pas lui prendre la tête.
Ne pas le fatiguer.
Bref, le confort de lecture est total, il faut bien le reconnaître, on arrive au bout (à bout ?) de ces 500 pages de détente et de relaxation sans la moindre fatigue visuelle ni intellectuelle. Marc Lévy, c’est la classe affaires du best-seller, la Rolls du roman de plage à la portée de toutes les bourses (ou presque).
Et ça fonctionne !
Et pourquoi pas après tout ?
Pourquoi en dégoûter les autres ou bouder son plaisir, si on le prend dans ce type de lectures.
Mais trêve de digressions perfides, revenons au sujet qui occupe ici, j’ai nommé l’astrophysique, avec cette fameuse promesse de révélations ultimes sur l’origine de l’univers, et si ça se trouve même, la dénonciation (enfin) du Grand Malade Sans Corps qui a allumé le pétard du Big Bang (Marc Lévy a le nom !)
Que j’en vienne au fait au lieu de déblatérer ?
Vous avez raison, j’y viens, j’y viens…
Un des personnages furtifs du romans, j’ai nommé Max le Lettré, persifle, page 362 : « Je trouve ici et là des fautes impardonnables… Approchez-vous, je vais vous montrer… »
Max et les persifleurs….
Je m’approche donc, et me lance dans l’aventure, je veux dire dans la lecture, avec gourmandise évidemment, curieux de savoir comment l’auteur va pouvoir se sortir du piège mortel dans lequel il s’est fourré tout seul en acceptant de signer cette ô combien casse-gueule quatrième de couverture….
J’aborde le prologue, le cœur empli d’espoir (Notez l’Alexandrin comme dirait Cavanna…) et là, à peine au bout de quelques ligne, badaboum.
D’entrée.
Dès la première page, qui est en réalité la page 11, le modeste astronome d’occasion que je suis se trouve interloqué.
Adrianos (Adrian pour les intimes), notre héros, nous apprend qu’il est astrophysicien, spécialiste des « étoiles extrasolaires »
Interloqué disais-je, parce que ça fait quand même 45 ans que je pratique l’astronomie en amateur et c’est la première fois que je découvre cette expression « étoiles extrasolaires »
Le soleil étant une étoile, et les autres étoiles sont forcément extrasolaires, il suffisait de dire « spécialiste des étoiles », tout bêtement.
Je me gausse, mais je crois comprendre ce que l’auteur a voulu dire…..
Il a certainement voulu parler de « planètes extrasolaires », c'est-à-dire des planètes qui existent en dehors de notre système solaire, mais comme il débute avec ce satané jargon astronomique, il s’est pris les pieds dans le tapis… extrasolaire.
Mais là pour moi, c’est le drame, parce que je sais maintenant dès la première page de ce livre de la révélation, que celui qui prétend m’enseigner (presque) gratuitement les secrets ultimes du cosmos, est en réalité un homme qui ne sait probablement pas faire la différence entre une étoile et une planète…
Le coup est rude.
Que faire ?
Quelle attitude adopter ?
Je ne vais tout de même pas refermer dès la première page ce beau pavé à 21 euros, sous prétexte que je me la joue, en pinaillant sur les subtilités du vocabulaire astronomique….
Et puis je me dis que faute de révélations ultimes, parti comme c’est, je vais probablement en avoir pour mon argent, au moins si l’on retient le côté bonne tranche de rigolade…
Ca me paiera le prix de mes efforts.
Passé cet inquiétant mais bref « prologue » on entre dans le vif du sujet par l’entame non pas du premier chapitre, mais du « premier cahier ».
Pourquoi « cahier », là aussi, je n’ai pas d’explication à vous fournir, seul Marc Lévy et Dieu le savent, mais je pense que c’est certainement pour faire plus « sérieux », l’ambition du propos étant démesurée, elle tiendra mieux dans des « cahiers » que dans des chapitres, si toutefois la vastitude de sa complexité lui permet de tenir quelque part….
Ne cherchez pas le deuxième cahier, il est bien caché.
Patience, patience, patience dans la lecture…
Le roman débute par un orage en Afrique, un peu comme « Les Flamboyants » de Patrick Grainville, mais le talent en moins. On est ici pour se détendre, savourer une bonne émission de variétés en prime-time, si vous voulez du lyrique, vous n’avez qu’à aller à l’opéra-bastille.
Suivant scrupuleusement le Dogme des blockbusters des années 70, l’auteur s’applique à présenter les (futurs) personnages, durant d’interminables pages de dialogues sereins, de sorte que pendant la première moitié du livre, il ne se passe rien.
Mais alors strictement rien.
Comme à Paris (dixit Marc Lévy quand il est de mauvais poil)
Nos sympathiques héros vont de Londres à Paris, puis de Paris à Londres, puis de Londres à Paris…
Ils ont des métiers passionnants, mais ne travaillent jamais, sauf lorsqu’ils donnent une conférence, parce qu’il y truc à gagner, comme au Loto.
Leurs principales activités consistent à se promener dans les parcs, ou Quai Branly, à faire la conversation, et puis surtout, à boire un café.
On dit que quand un auteur ne sait pas quoi faire de ses personnages, il leur fait boire un café. Ca mange pas de pain, et ça ravigote.
Alors là, ils boivent des cafés, et ensuite, pour changer un peu, ils vont au salon de thé, et boivent un thé.
Quand ils brunchent à Londres, c’est chez Amoul, à Formosa street (tellement mignon), et quand ils boivent un chocolat, ils ne supportent pas un autre établissement parisien qu’Angelina, rue de Rivoli.
Ensuite, quand ils déjeunent, c’est au Meurice, comme Salvador Dali et Amanda Lear.
Entre parenthèses, je ne sais pas si vous avez eu l’occasion une fois d’aller déjeuner au Meurice après avoir pris comme apéritif un chocolat chaud bien crémeux de chez Angelina, mais ça doit être franchement atroce comme mélange, fermons la parenthèse, on est là pour parler des fins dernières du cosmos, pas des petites faims de la vie parisienne.
Je disais donc qu’il ne se passe rien, mais j’exagère, puisqu’assez vite entre en scène un objet somme toute assez banal, mais dont on se doute qu’il doit posséder des propriétés extraordinaires, parce que sinon, il n’y aurait pas lieu de le faire entrer en scène évidemment….
Ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler de quel objet il s’agit ni de quelles propriétés phénoménales il est question, je vous ai dit en préambule que je serai muet comme une taupe rapport au suspense, et je tiendrai ma promesse, vous serez obligés d’acheter le livre si vous voulez connaître la nature de cet objet et ses propriétés extraordinaires.
Vous ne pourrez pas résister… il est partout ! (pas l’objet nigauds, le livre !)
Revenons à nos étoiles….
Nous en étions donc restés à la page 121.
Non ?
C’est pas grave, on va faire comme si (bémol)…
Une page 121 très musicale, où l’auteur nous apprend qu’une étoile qui implose (il doit s’agir d’une supernova), émet dans le Trou Noir de son agonie un son particulier que l’on entend très bien, et qui est en fait un si-bémol.
Ah bon ?
Comme les cloches de l’enfer dans AC/DC ? (le groupe est cité dans le roman)
Mais autant on comprend que les cloches de l’enfer puissent produire un son, puisque le son est une vibration de l’air, et qu’il y a besoin d’air pour allumer le feu des flammes de l’enfer, autant on a du mal à comprendre comment une explosion de supernova peut produire un si-bémol dans un espace où il n’y a pas d’air….
Sauf a considérer que le vide cosmique n’existe pas, et que l’univers est une bulle remplie d’air pur, après tout pourquoi pas…. Vous êtes allés voir de près une supernova pour vérifier, vous ? Non ?
Alors camembert…
Je charrie, je sais, c’est des radiofréquences musicales…..
Mais ce n’est pas le pire….
Le pire, c’est page 122, quand on apprend que le dénommé Walter (un ami astronome, un pro) utilise ces petites merveilles de technologie que sont les télescopes d’Atacama pour tenter de découvrir des « Trous de verre »…
Sic.
On se dit qu’il ya coquille, et que ce n’est pas bien grave, mais non. Quatre lignes plus loin, l’auteur persiste et signe, Walter recherche bien des « Trous de verre » dans le cosmos.
Là, le pinailleur galactique rigole sous cape, mais il compatit par ailleurs….
On sent bien qu’il s’est produit dans la tête de Marc Lévy une sorte de méchante confusion (confutatis maledictis) entre les « Tours de verre » et les « Trous de vers », un peu comme si la pomme d’Isaac Newton était tombée sur la tête de Bruce Willis en plein milieu de « Piège de Cristal »
Tentons d’y voir un peu plus clair dans le wormhole...
Le « Trou de ver », ou plus exactement « les trous de vers » (car ils sont plusieurs !) est un concept astrophysique introduit vers 1956 par Wheeler, puis tombé dans l’oubli, jusqu’à sa reprise en main par le très médiatique et très brillant vulgarisateur Stephen Hawking.
Sa simplicité apparente cache en réalité une série de montages mathématiques d’une complexité à rendre dingue toute une génération de majors de Harvard.
Nous sommes ici dans le domaine de l’impalpable, voire même de l’imbitable, et confrontés à un objet tellement « exotique » que les meilleurs spécialistes de la physique quantique le qualifient eux-mêmes de « singularité », pour vous dire si ça peut être singulier…
L’expression vient de l’image du ver creusant son trou dans la pomme.
La pomme, symbole cosmologique classique depuis la nuit des temps, depuis Eve et depuis Newton (mais aussi depuis Chirac), la pomme disais-je, ou plus exactement sa surface, représente la courbure de notre univers, et son apparente sphéricité.
Le trou que fait le ver en se bâfrant à l’intérieur de la pomme représente schématiquement le « tunnel» qui permettrait de faire communiquer entre eux deux points de la surface de l’univers très éloignés les uns des autres, en passant par une sorte de « raccourci » littéralement en dehors de l’univers.
Pas la peine de vous dire que lorsqu’on a la prétention de disserter sur des concepts mathématiques aussi complexes, il vaut mieux ne pas négliger l’étude préalable des notions de bases de la géométrie spatio-temporelle, c’est chiant, je sais, mais si on fait l’économie de l’étude, c’est la gamelle assurée à l’écrit…
Voilà pour le « Trou de ver », quand au « Trou de verre », écrivez à Marc Lévy pour lui demander de quoi il s’agit, car moi, je n’ai pas la réponse.
(http://www.marclevy.info)
Avançons un peu.
Vers la page 170, notre héros, Adrian Adrianos, est en pleine conférence mondiale.
Il affirme péremptoirement qu’il nous est impossible d’envisager le futur tant que nous ne saurons pas comment tout a commencé.
Et bien moi je vais vous dire un truc monsieur Lévy : comme on n’est pas prés de savoir comment tout a commencé, on n’est pas près non plus de pouvoir envisager notre futur.
Le mieux est donc de ne rien envisager du tout, et de faire du sur-place en se croisant les bras…
« La lumière du premier jour, annonce Adrian, voyage depuis le fond de l’univers, elle se dirige vers nous »
Alors ça, si c’est vrai, je conseille à Adrian de publier dans « Nature », parce que c’est une découverte fondamentale, qui pourrait lui valoir le Nobel, personne jusqu’à présent n’étant au courant de la chose.
« Saurons-nous la capter, l’interpréter, comprendrons-nous enfin comment tout a commencé ? »
Ah d’accord…
Je crois comprendre de quelle « lumière » Adrian veut parler….
En fait, il s’agit certainement du fond diffus cosmologique, un rayonnement fossile à trois degrés Kelvin, qui baigne la totalité de l’univers, précieux et unique vestige connu de l’éclair du Big Bang.
Mais cette « lumière », on l’a déjà captée et interprétée, trop tard pour le Nobel, Penzias et Wilson l’ont raflé en 1978…
Dommage pour Adrian…
Quand à savoir comment tout a commencé, effectivement, c’est une autre histoire…
Et notre héros continue sur sa lancée lumineuse :
Je le cite :
« Deux questions confrontent l’homme aux limites de son intelligence, deux questions auxquelles même le plus savant d’entre nous ne peut répondre : qu’est-ce que l’infiniment petit ou l’infiniment grand, et qu’est-ce que l’instant zéro, le moment où tout a commencé ? Et quiconque se prête au jeu de ces questions est incapable d’imaginer la moindre hypothèse »
Alors ça, c’est vous qui le dites….
D’abord il y a des tas d’autres questions qui se posent en dehors de ces deux là, Dieu merci, comme par exemple la fameuse question de Leibniz : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »
Ensuite, en science, on évite d’ « imaginer » une hypothèse, on la formule.
Et je peux vous dire qu’en la matière, des hypothèses, non seulement on a « imaginé » des tonnes, mais on en a aussi formulé des centaines…
Quand aux études sur l’infiniment grand et l’infiniment petit elles avancent à pas de géants depuis la Renaissance, et surtout depuis le début du vingtième siècle, grâce au travail et à l’intelligence, parfois même au sacrifice, d’hommes et de femmes remarquables, que vous semblez ne pas connaître, ou traiter par le mépris, si vous les connaissez.
A la fin de sa « conférence », le génial Adrian, suintant de fausse modestie, se demande s’il a été « pathétique ou épouvantable »
Je dirais consternant, ça me semble plus approprié.
Dans l’interview récente que vous donnez à Amazon.com, Monsieur Lévy, vous citez vos auteurs préférés, en oubliant au passage Dan Brown et Paolo Coelho (quelle ingratitude !) certes d’excellentes lectures, très bestselleriennes, mais si vous voulez vous lancer dans la métaphysique et le cosmique (pas troupier), je vous conseillerais de laisser un peu tomber Hugo et Dumas, pour consacrer plus de temps à Spinoza, Leibniz, Hubert Reeves, Arthur Koestler, Carl Sagan, ou même Jean-Pierre Luminet, puisque vous semblez le connaître, lui…
Laissez aussi tomber Stephen King, préférez lui Stephen Hawking…. (elle est excellente, merci, ne perdons jamais le sourire…)
Mais il y a un ouvrage que vous devez vous procurer toutes affaires cessantes, car vous en ferez un grand profit, c’est celui de Martin Heidegger qui s’intitule « Chemins qui ne mènent nulle part »
Si je voulais être constructif, pour faire plaisir à Marc Lévy, qui ne tolère que les critiques constructives, je poserais une question à l’auteur :
Marc : Vous citez dans votre roman cet éminent astrophysicien français, doublé d’un excellent vulgarisateur, qui se nomme Jean-Pierre Luminet.
Pourquoi diable ne pas avoir donné votre manuscrit à ce spécialiste, au moins les passages s’aventurant dans l’astrophysique, pour qu’il en fasse une relecture et y apporte les corrections nécessaires ?
Il n’y a pas de honte à faire cela, et je suis certain qu’il aurait accepté avec grand plaisir.
Vous citez aussi en remerciements à la fin de votre ouvrage tous ceux qui vous ont aidé dans cette entreprise, je peux vous garantir une chose, il n’y a pas un astrophysicien parmi eux, même pas un amateur, et c’est une négligence qui vous pénalise.
Si vous n’aviez pas le temps de faire ce travail de documentation par vous-même, il fallait le donner à faire à quelqu’un de compétent, mais vous ne pouviez pas vous permettre de faire l’économie de ce travail, car en le faisant, vous avez rendu Adrian et Walter… consternants.
Fin de la critique constructive, mais néanmoins juste et fondée, revenons à l’injustice et à la perfidie…..
Si je vous ai dit, effectivement un peu perfidement (c’est de la jalousie en fait…) qu’il ne se passait rien durant la première moitié du récit, que dire de la deuxième moitié ?
Dans la deuxième moitié, on sombre en plein complot mondial (soupir…)
C’est tendance, pas question d’y couper, donc nous voilà baignant en plein Dan Brown, mais un Dan Brown fatigué, dilettante, qui sur un accès de dépression lucide aurait balancé toute sa documentation à la poubelle…
Les membres de l’inévitable « société secrète mondiale » communiquent par internet, le moyen de communication le moins secret que l’homme ait inventé depuis qu’il s’est dressé sur ses pattes arrière dans la vallée de l’Omo….
Y connaissent même pas Twitter ces newbies….
Petite anecdote pour détendre l’atmosphère :
Page 306, nos comploteurs d’opérette se retrouvent (toujours pour boire un café) à Rome, à la cafétéria de l’aéroport de Malpensa.
Mauvaise pioche…
Il se trouve qu’ayant une tendresse particulière pour les grands lacs italiens, je fréquente régulièrement l’aéroport de Malpensa, qui se situe précisément au nord-ouest de Milan, pas loin du Lac Majeur, vous savez, là où parfois, il neige…
L’aéroport de Rome, près du charmant village de Fiumicino, se prénomme Leonardo, mais c’est pas Di Caprio, c’est Da Vinci, comme dans le fameux Code…. D’où la confusion créée par le complot mondial, une fois de plus…
Ou alors c’est Sylvio Berlusconi qui a fait le coup….
Il a fait transférer en douce Malpensa à Fiumicino pour se rapprocher du Milan AC….
Et il a secrètement informé Marc Lévy par internet.
Santa Madonna di Fiumicino, tiens…
Mais poursuivons notre périple à travers le roman…..
On avale dans la suite une bonne rasade de mysticisme besogneux à la Paolo Coelho, carrément une leçon de morale religieuse, infligée par l’insupportable curé de la page 376, à qui l’on balance des « mon père » en veux-tu en voilà, un brave curé pétri de bon sens populaire (comme tous les braves curés), qui vient nous expliquer (toujours sans rire) qu’il est impossible de comprendre quoi que ce soit à l’infiniment grand et à l’infiniment petit, en dehors de ce qu’enseignent les saintes écritures, pour le plus grand bien de votre édification, bande de petits mécréants de peu de foi !
Ah bon ?
Il se prend carrément pour Saint Augustin ce mec ou quoi ?
Vous savez, Saint Augustin, celui qui confessait : « Il n’y a pas besoin de comprendre pour croire, mais il faut croire pour comprendre ! »
Ben voyons…
Et croire à quoi s’il vous plaît ?
Balayés d’un revers de plume méprisant les générations de chercheurs, de maîtres, d’élèves et de savants qui se sont succédées depuis Héraclite, pour justement comprendre et expliquer l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Des amateurs, qui ne mériteraient même pas d’entrer dans le champ du petit séminaire pour y brouter l’herbe divine du vrai savoir.
La science ne sert à rien, puisque seule la religion peut répondre aux questions considérées comme essentielles.
Et le curé illuminé par la grâce de poursuivre :
« Si vous ne savez pas expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous n’en comprenez pas le sens »
Evitons le concept du « trou de verre », ce serait peut-être un peu vachard pour un enfant de six ans, allez, on va faire simple :
Prenons par exemple, nous explique ce bon curé, un concept simplissime : l’intelligence.
« A l’enfant de six ans qui vous aurait demandé ce qu’est l’intelligence, vous auriez pu répondre d’un seul mot : l’amour. Voila une pensée dont la portée nous échappera encore longtemps »
Ouf….
Effectivement, je me vois forcé d’admettre que la portée sidérale de cette pensée risque de m’échapper encore pour bien longtemps…
Alors bien sûr, comme Marc Lévy s’est relu, et qu’il a dû se rendre compte que qu’il avait écrit n’était pas très intelligent, il essaie de s’en tirer par une pirouette imparable dans les lignes qui suivent, en nous expliquant que de toutes façons, pour comprendre (sous-entendu pour comprendre le Marc Lévy), il nous faudra le croire, c'est-à-dire dépasser les limites ne notre propre intelligence, et prendre le risque d’abandonner notre condition humaine.
Et hop, le tour est joué, allez contredire ça, vous dont l’intelligence est évidemment limitée, et vous, hommes de peu de foi, qui ne souhaitez pas du tout abandonner votre condition humaine… (un risque que je me refuse de prendre).
Et comme pour nous asséner le coup de grâce, le curé de conclure : « Comprenez-vous que voir son père n’est pas forcément le connaître »
Au secours Obiwan Kenobi, vous êtes notre seul espoir…
Il faut informer immédiatement Luke Skywalker, qu’il se méfie quand il verra son père, parce qu’il risque de ne pas le reconnaître...
OK, ok…. Je me calme….
Ce passage énervant des pages 375-376 m’a donné des boutons, parce qu’il m’a rappelé cette fameuse sentence de notre cher Président de la république (ou plutôt de son scribe Guaino), affirmant religieusement : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé ».
Souvenez-vous : en 1794, le sinistre JB Coffinhal, président du « tribunal révolutionnaire », envoyait Lavoisier à l’échafaud en lui déclarant : « La république n’a pas besoin de savants »
Manifestement, le curé qui-sait-tout, lui, n’a pas besoin d’astrophysiciens
On rigole moins là, hein ?
On rigole d’autant moins qu’à ce moment précis, il arrive au curé une chose abominable, vomie par les organes de l’enfer, qui a au moins le mérite de lui clouer le bec, écourtant par là même le supplice infligé à nos oreilles rationalistes par son discours pontifiant.
Je sais, c’est cruel ce que je viens de dire, mais j’étais énervé.
Laissons de côté cette Bigoterie MystiCoelhotienne à deux balles pour finir le bouquin en fanfare, se laissant entraîner dans des scènes d’ « action » cinématoscopiques, sorties tout droit d’un Indiana Jones lancé à la poursuite du diamant vert….
Imaginez, un Indiana Jones qui se prendrait au sérieux….
Parce que le recul salutaire ou le second degré, faut pas y compter, c’est clairement pas le créneau de Marc Lévy… (il va pourtant lui en falloir si d’aventure il lit ma prose…)
Dan Brown, Paolo Coelho, une lichette de 2001, la chasse au Dahu, la caresse insistante au public féminin (si sensible), un charabia pseudo-scientifique mal digéré, et quelques bonnes leçons de catéchisme, pas de problème, tous les ingrédients sont réunis pour mitonner la recette terrifiante de ce que l’on pourrait considérer comme le pire cauchemar d’un fana de science-fiction…..
Mais l’angoisse commence vraiment à nous tarauder les tripes aux abords de la page 450…
Non pas à cause des péripéties Spilbergiennes de nos deux pollueurs invétérés, adeptes du 4X4 chinois et des vieux coucous rouillés, mais parce qu’il ne reste que 50 petites pages (en fait à peine 25 dans ce format) et que l’on n’a pas encore reçu le plus petit début de commencement d’amorce de révélation sur quoi que ce soit de cosmique, comme le promettait pourtant sans équivoque cette désormais fameuse quatrième de couverture.…
Un doute m’assaille….
Est-ce que je ne serais pas en train de me faire mener en bateau quelque part, dans la mer d’Andaman ou ailleurs ?
Ca va pas faire « Pschiiiittt » au moins ?
Ne me dites pas que l’on ne saura rien de rien à la fin du « Premier jour », et que si l’on veut obtenir un autographe des 4 cavaliers de l’Apocalypse, et savoir enfin pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien, il va falloir se fendre de 21 euros supplémentaires pour acquérir un second grimoire vraiment révélateur qui s’intitulera, va savoir, quelque chose comme « Le deuxième jour », ou « La première nuit » ?
Ne me dites pas ça…..
De toutes façons, vous pouvez me dire ce que vous voulez, je ne lirai pas plus « La première nuit » que « Le dernier jour », ce ne serait plus de la gourmandise, ce serait de la goinfrerie, et il ne me resterait même plus assez de monnaie pour aller boire un cappuccino à Malpensa…
Pigeon un jour (le premier), pigeon pas toujours.
Je vais plutôt économiser 21 euros pour aller faire une orgie de chocolat chaud chez Angelina !
Pour le déjeuner au Meurice, ce sera plus compliqué, mais jouable :
Comme vous le savez tous depuis le catéchisme, la création du monde a duré 6 jours.
Donc Marc Lévy va probablement nous proposer, façon Werber, 6 tomes de sa saga cosmique pour la modique somme de 21 euros l’unité.
Il suffit donc de ne pas les acheter, et comme Marc Lévy publie au rythme Nothombien d’un roman par an, faites le calcul avec moi, dans 6 ans, vous aurez économisé 126 euros, et vous pourrez vous offrir un déjeuner au Meurice (en évitant les folies de la carte, évidemment….)
Marc Lévy nous annonce, toujours sur Amazon.com, que 2010 verra son grand retour à la comédie romantique.
Cela me semble une sage décision, et cela lui évitera une nouvelle volée de bois vert cosmique, car étant nul en comédie romantique, je ne me permettrai jamais d’aller le critiquer sur ce terrain où je ne lui arrive pas à la cheville.
Je lui suggérerai juste, si je puis me permettre, de se rendre une ou deux fois à l’aéroport de Malpensa (le vrai) et de se promener un peu autour de ces superbes lacs italiens, cadre rêvé pour une comédie romantique de qualité.
Pour paraphraser Pascal (oui, je me la joue, et alors ?) et son célèbre :
« Le silence éternel
De ces espaces infinis
M’effraie »
Je dirais plus sobrement, que le vide intersidéral de ces histoires à dormir debout
Me gave.
Tenez, une suggestion, si vous aimez ce genre de sujet cosmologique (très exigeant) et si vous voulez voir ce qu’un auteur de talent peut en faire, lisez plutôt « La théorie des cordes » de Carlos Somoza. Le titre en français est nul, mais le bouquin est superbe.
C’est un thriller infernal qui manipule avec virtuosité les concepts les plus tordus de la physique quantique et de la cosmologie, mais qui sait aussi manipuler diaboliquement le lecteur….
Un truc qui fout vraiment la trouille, en vous prenant à la gorge du début à la fin sans vous laisser une minute de répit.
Et parfaitement bien documenté, lui.
Quand à ce « Premier Jour » il aura suffit à faire mon bonheur d’astronome amateur impertinent.
A chaque jour suffit sa peine.
Mais si vous êtes accroc à Marc Lévy, je vous souhaite tout de même une bonne (première) nuit.
Bonne surprise.
Critique de Kyp (, Inscrit le 4 septembre 2009, 31 ans) - 4 septembre 2009
TOUJOURS UN PLAISIR
Critique de Aquarelle (Paris, Inscrite le 29 mai 2006, 50 ans) - 1 septembre 2009
Grosse déception
Critique de Maupale (, Inscrite le 22 août 2009, 44 ans) - 22 août 2009
Le premier jour commence bien, même très bien. La vie d’une jeune femme, un lien affectif avec un petit garçon rencontré lors d’un long voyage professionnel lié à ses recherches…Un jeune homme dont nous suivons les pas, les joies, ses croyances et ses déboires…
Nous suivons ces vies en parallèle…
Puis une grande longueur apparait où l’archéologie devient très présente, beaucoup de détails – sans intérêt- une histoire semi historienne nait.
Néanmoins, pas de réel fil conducteur, et l’on installe dans la longueur.
Une grosse déception. Je vais attendre tout de même l’année prochaine un nouveau livre de Marc puisque j’ai tant adoré ses autres livres….
Pour celui là, dommage je ne suis pas séduite
Pas mal ^^
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 21 août 2009
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Wharf, Isogood !!!! | 19 | Le rat des champs | 22 novembre 2009 @ 16:55 |