La jeune petite Winnie en se promenant dans les bois va découvrir une petite source et se fera enlever par une famille qui va lui révéler un secret.
« Cette eau-là, tu vois, elle va vers l'océan, reprenait Tuck d'une voix égale. Mais notre canot, lui, il est coincé. Si nous ne le dégagions pas de là, il y resterait éternellement - il essaierait de s'en aller, mais il serait coincé. Eh bien, pour nous autres Tuck, vois-tu, c'est la même chose. Nous sommes coincés. Nous ne pouvons plus avancer. Nous ne faisons plus partie du cycle. Nous sommes tombés en dehors, oubliés, laissés pour compte - tu comprends ? Pourtant, autour de nous, tout vit, tout change et se transforme. Toi, par exemple. Aujourd'hui, tu es une petite fille, mais tu seras une femme un jour. Après quoi tu te retireras pour laisser place à d'autres enfants. »
J’ai trouvé que c’était une belle fable, même si elle est prévisible. Aussi, étrangement, je préfère la tournure kitsch de l’adaptation cinématographique Disney avec William Hurt et Sissy Spacek. Winnie (Alexis Bledel) y est un peu plus vieille et donc, on peut se permettre une mini histoire d’amour avec Jesse (Jonathan Jackson).
Nance - - - ans - 3 février 2010 |