La Figuière en héritage
de Françoise Bourdon

critiqué par Gilou, le 31 juillet 2009
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Parfums de Provence
Voilà encore une histoire d’où l’on sort un peu plus riche.
Françoise Bourdon sait raconter simplement la vie d’antan.

L’auteur nous balade de l’année 1858 jusqu’à la fin de la guerre en 1918.
Cette fois elle nous plonge dans le milieu des cartonnages. Fabriquer des boîtes, un métier qui était apparemment destiné aux femmes.
En parallèle, elle nous fait littéralement humer l’odeur caractéristique de l’absinthe, appelée « la fée verte ou la dame verte’ , en nous faisant entrer à la Figuière, maison familiale d’Eugène Gauthier, beau-père de Mélanie et directeur de la distillerie.
Sans oublier la rencontre avec Mistral, ce poète défenseur de la langue provençale.

L’histoire de Mélanie - Enfant abandonnée qui souffre de ne pas connaître ses origines.
Une vie dure, mais faite de rencontres qui vont lui forger le caractère , et en faire une femme forte et en accord avec son temps.

Voilà un auteur comme je les aime, sachant mêler habilement la vraie Histoire avec une autre histoire.
C’est presque une façon « ludique » de connaître les événements du passé sans se lasser.
Un bon moment de lecture.