La solitude du vainqueur de Paulo Coelho
( O vencedor está só)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine
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Et la solitude des stars et aspirants-stars
Igor, homme d’affaires russe, ancien combattant de la guerre en Afghanistan, a vu sa femme Ewa le quitter il y a deux ans. Aujourd’hui, il vient au festival de Cannes avec une mission : la récupérer en « détruisant des mondes », c’est-à-dire en assassinant des personnes au hasard, simplement pour prouver à Ewa qu’il est capable de tout par ‘amour’ pour elle. Mais Ewa, aujourd’hui, est avec Hamid Hussein, un grand couturier en vue.
Pendant 375 pages, Paulo Coelho nous ressasse toutes ses théories concernant toutes les personnes qui tournent autour d’un festival comme celui de Cannes : leur frivolité, le vide, la futilité et le non-sens de leurs vies, leur seul souci du paraître, la lassitude des parvenus et le désespoir de ceux qui cherchent à briller. Toutes sont mises dans le même panier, sauf peut-être Cristina alias ‘Jasmine’, une mannequin qui n’est pas prête à tout sacrifier pour parvenir au top. La vision de l’auteur est vraiment très noire et à force de vouloir faire passer son point de vue, il devient lassant. On ne peut pas dire que ce roman soit un roman policier, parce l’enquête ne fait pas l’objet d’un suspense haletant. Et la fin est surprenante.
Bref, j’ai été déçue.
Les éditions
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La solitude du vainqueur [Texte imprimé] Paulo Coelho traduit du portugais (Brésil) par Françoise Marchand Sauvagnargues
de Coelho, Paulo Marchand-Sauvagnargues, Françoise (Traducteur)
Flammarion
ISBN : 9782081222779 ; 19,50 € ; 15/04/2009 ; 373 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (5)
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Un guide dérangé
Critique de Ringolo (Laval, Québec, Inscrit le 1 février 2013, 75 ans) - 6 septembre 2013
Surprenant et imprévisible
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 11 juin 2013
Dans les personnages se trouve Igor, industriel russe. Son but est de détruire le monde. Il vient à Cannes rencontrer Ewa, son ex, pour la reconquérir. Cette dernière vit depuis deux ans avec Hamid Hussein, un grand couturier. On croise Gabriel, naïve et en même temps ambitieuse, celle-ci obtiendra un rôle. Pour ce qui est de la talentueuse Jasmine, mannequin rwandaise, si naturelle dans sa carrière nouvelle, fera fureur lors d’un défilé. Il faut ajouter Jauits, producteur influent et véreux. Parmi les festivaliers, il y a aussi Hamid Hussein, riche styliste, aujourd’hui au sommet de la gloire, essaie de se faire une place à Cannes, quels que soient les moyens pour y arriver.
Surprenant ce roman de Paulo Coelho, plutôt reconnu pour sa tendance philosophique, d’ordinaire versé vers la spiritualité et souvent accompagné de messages d’espoir, alors qu’ici, on n'y trouve que la superficialité et le désir de réussites à tout prix. Et que dire du personnage principal, Igor, qui tue des gens au hasard, soi-disant par amour pour Ewa (afin de prouver jusqu'où il peut aller pour la reconquérir). On peut se demander si l’auteur a pensé que les événements licencieux d’Igor attireraient plus de lecteurs? La fin (que je ne dévoile pas) n’arrivera sûrement pas à rehausser le roman.
la fin d'un mythe?
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 28 décembre 2010
Pontifiant
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 16 mai 2010
J'exagère un peu, mais, on est tellement loin de l'univers poétique voire philosophique des précédents romans, qu'on ne sait plus ce qu'on lit.
Dans la préface, l'auteur nous prévient: "Ce livre n'est pas un thriller, mais le tableau à peine ébauché du monde d'aujourd'hui."
Alors, si le monde est vraiment tel que le voit M. Coelho, ça fait peur; tant de noirceur, de bas sentiments (voire d'absence totale de sentiments) font de ce roman un enfer du milieu "people" .
A part l'un des personnages, qui, à la fin , permettra de garder espoir en l'humanité, aucun des autres, ne permet de s'attacher à lui.
Seule la phrase de Pascale Ew disant que la "fin est surprenante" m'a fait aller au bout de ce livre que je n'ai pris aucun plaisir à lire.
ça doit être un nouveau genre de Coelho
Critique de Nina-39 (, Inscrite le 15 avril 2010, 45 ans) - 26 avril 2010
Je ne le regrette pas, j'ai eu un plaisir à lire ce livre, qui se lit facilement, mais... à vous de juger!
Les étoiles ne se trompent pas!
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