L'immense obscurité de la mort
de Massimo Carlotto

critiqué par Lynch, le 8 août 2009
(Perpignan - 48 ans)


La note:  étoiles
Noir c'est noir
Pris en otages lors d'un braquage à main armée, la femme et le fils de Silvano sont tués. L'un des assassins, Rafaello, est condamné à perpétuité alors que l'autre n'a pu être identifié. 15 ans plus tard alors que Silvano n'a jamais pu surmonter sa douleur, Rafaello,atteint d'un cancer, formule un recours en grâce et demande son pardon... Je n'en dirai pas plus.

Voilà finie la lecture de mon deuxième roman de Massimo Carlotto. Et si le premier m'avait plu, celui là est beaucoup plus fort , de par la nature de son sujet mais aussi par son traitement. Il aborde les thèmes de la justice et de la vengeance, du pardon et du repentir. L'auteur a fortement été marqué par son histoire personnelle puisqu'il fut injustement condamné à de la prison et y passa 6 ans et trois ans en cavale. Les deux romans que j'ai lus sont bien évidemment imprégnés de cette expérience. Il en ressort un réalisme mais aussi une noirceur et une douleur palpable . Je conseille donc ce livre assez bouleversant qui donne à réfléchir sur certains concepts et notamment celui de justice.