Le Roi des mensonges
de John Hart

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 14 août 2009
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Qui s’y frotte s’y pique
J.W. Pickens est avocat. Suite à la découverte du cadavre de son père, il devient le suspect principal du meurtre. Si cela n’était pas suffisant pour foutre sa vie en l’air, son entourage fait tout pour le rendre fou. Sa sœur instable habite avec une furieuse lesbienne possessive. Sa femme – son alibi - le quitte. Une policière zélée le talonne et enfin sa maîtresse l’évite. Visiblement, on tente de lui barrer le chemin afin qu’il ne découvre pas le vrai coupable…

La comparaison avec Grisham vient naturellement. Mais, il s’agit plutôt d’un mélange de « Attraction fatale » avec du « Pat Conroy ». Un thriller psychologique/légal bien mené dont le seul défaut est d’être un peu prévisible. Dans le genre, le résultat est original de par son approche. Les auteurs de romans policiers n’empruntent jamais la voix du suspect. Et puisque le narrateur est avocat, il connait tous les outils pour ralentir la justice…

Dans la seconde partie, l’étau se resserre. Il devient alors impossible de lâcher prise. Un premier effort remarqué, avec raison.


(Prix Gumshoe du 1er roman)