Le trésor des Nibelungen
de Maria Luisa Gefaell de Vivanco, Agnès Doniol-Asso (Traduction), Laszlo Gal (Illustration)

critiqué par Nance, le 17 août 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
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Cette légende est le terreau fertile à de grandes oeuvres. Quand on pense aux Nibelungen, on pense à Wagner et sa chevauchée des Walkyries, des toiles de Fuseli ou de Rackham ou encore les films de Fritz Lang (que je n’ai pas encore vus !). Après d’avoir vu le téléfilm d’Uli Edel (avec Benno Fürmann, Kristanna Loken et Alicia Witt), j’avais vraiment le goût de lire quelque chose sur cette légende germanique. Il existe des livres sur cette saga à la tonne, mais mon choix s’est arrêté sur celui-ci parce que le texte me semblait accessible et les images, attrayantes. Je ne crois pas que j’ai eu tort. Ce n’est peut-être pas ce qui se fait de mieux, l’écriture est un peu sèche, mais je crois que c’est assez fidèle à l’histoire.

C’est différent du film d’Edel et aussi le film s’arrête à la mort du héros Siegfried, or l’histoire continue avec la vengeance de sa femme Kriemhilde sur le fourbe Hagen de Troneg. Bon, ceux qui ne connaissent pas l’histoire doivent se demander de quoi je parle. Est-ce que je peux résumer l’histoire ? De la tragédie dans le plus pur jus. Siegfried, fils de roi et beau comme un dieu, part à la recherche d’une épouse selon les voeux de ses parents et, contre leur avis, décide d’aller à Worms pour épouser Kriemhilde, soeur des rois de Burgondes, dont on vante la beauté. Il vivra plusieurs aventures. Il deviendra le roi du trésor des Nibelungen en tuant le dragon Fafnir et se baignera dans son sang pour devenir invincible, mais tel Achille, il aura un point vulnérable. Il aidera aussi son beau-frère à épouser la fière reine d’Islande (ou la Walkyrie) Brunhilde en se rendant invisible. Et ce n’est que le début ! C’est vraiment une histoire passionnante et je comprends qu’elle ait pu en inspirer plusieurs.