Le roi blanc
de György Dragomán

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 20 août 2009
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
L’espoir du retour
En ouvrant ce titre, je m’attendais à vivre l’oppression du régime étouffant de la Roumanie au milieu des années quatre-vingt. Or, outre cette scène du père amené de force, et sa réapparition à la fin, il y’a très peu de référence au contexte historique. En fait, il s’agit d’un récit d’une enfance comme bien d’autres. Peut-être, plus brutale.

Par fragments distinctifs, le jeune narrateur raconte une escapade au cinéma, des bagarres, un match de soccer et les leçons d’humilité communes à son âge. Puisque la voix est celle d’un enfant de onze ans, le style est simpliste. Ce sont des phrases sans fin, bourrées de descriptions futiles, presque toujours au je, et ponctuées par des virgules. L’auteur ne semble pas connaître l’avantage du point (.) pour aérer un texte.

Je me suis ennuyé copieusement dans cette séquence d’anecdotes prévisibles. La narration froide et grise a achevé le peu d’intérêt.