Le chant de la cité sans tristesse
de Anosh Irani

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 28 août 2009
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Les rues de Bombay
Le réalisme sans concession est la première impression qui se dégage de ce récit d’un enfant abandonné fuyant le confort relatif de son orphelinat afin de rechercher son père. Durant son errance dans la ville foisonnante de Bombay, Chamdi fait la rencontre d’un couple frère et sœur. Ces derniers lui apprennent les rudiments de la survie et sa place dans la hiérarchie des petits caïds criminels qui contrôlent la rue.

Sur fond de guerre entre Hindous et Musulmans, le roman est une incursion bouleversante dans le quotidien dangereux des plus démunis de l’Inde. Certains y verront là un mélodrame. Pour ma part, j’ai trouvé que le ton était sobre et juste. Les péripéties du jeune orphelin gardent le lecteur en haleine. Et on ne peut qu’espérer pour lui que ses utopies se concrétisent.