Tu ne jugeras point de Armel Job
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 31 avis)
Cote pondérée : (407ème position).
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ADMIRABLE
Un livre dont l'histoire se déroule dans un village belge près de Liège.
Denise Desantis entre dans un magasin pour s'acheter des mouchoirs . Elle laisse devant la porte la poussette de David son fils de treize mois. Lorsqu'elle ressort, l'enfant a disparu.
Enlèvement ?
L'affaire semble plus compliquée.
Le juge Conrad est intrigué par la rigueur et la minutie du témoignage de la mère de l'enfant.
Une enquête policière mais surtout une analyse psychologique des personnages bien menée comme nous a habitué Armel Job.
La vie dans ce petit village est bien décrite et les personnages sont intéressants et attachants.
La fin est surprenante : le livre porte bien son titre.
Se lit avec grand plaisir !
Message de la modération : Prix CL 2012 catégorie Découvrir
Les éditions
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Tu ne jugeras point [Texte imprimé], roman Armel Job
de Job, Armel
R. Laffont
ISBN : 9782020988162 ; 19,50 € ; 20/08/2009 ; 288 p. ; Broché -
Tu ne jugeras point
de Job, Armel
Mijade
ISBN : 9782874230738 ; 12,00 € ; 04/11/2011 ; 286 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (30)
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Juger ? Critiquer ? l'insondable vérité !
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 17 juillet 2017
Armel Job est une valeur sûre de notre littérature belge. Tu ne jugeras point a obtenu en 2011 le Prix des Lycéens ; en 2003 il l'avait déjà obtenu pour Helena Vannek. Le Prix des Lycéens est décerné tous les deux ans par des élèves de terminales pour une œuvre d'un auteur belge. D'autres lauréats ? Entre autres : Barbara Abel, André-Marcel Adamek, Nicolas Ancion, Henri Bauchau, Francis Dannemark, Vincent Engel et Bernard Tirtiaux.
David, 13 mois, est enlevé par on ne sait qui. C'est la cata pour la famille, Serge et Denise, ses parents, son frère et ses soeurs. Les inspecteurs sont perplexes : il y a tant de suspects, le voisinage, l'entourage immédiat. On craint qu'il soit retrouvé dans le canal après avoir subi les sévices d'un pédophile... Tout le village ardennais est en émoi.
Armel Job mène avec dextérité le lecteur dans les arcanes de l'enquête : les soupçons se développent dans tout ce petit monde qui pourtant paraît bien
Qui juger ?
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 30 septembre 2015
Le style est assez froid. J'ai souvent eu l'impression de lire un rapport.
On peut dire que l'approche de l'auteur est malgré tout une réussite. Je pense sincèrement qu'il n'aurait pas atteint son objectif aussi pleinement en utilisant une autre méthode.
Catinus dans sa critique parle d'une similitude avec Simenon. Je n'avais pas fait le rapprochement mais c'est une très pertinente déduction.
Un délicieux polar
Critique de Bert4566 (, Inscrit le 18 juillet 2007, 37 ans) - 23 février 2015
Un juge sachant juger sans préjugés....
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 20 septembre 2014
Les Desantis sont une famille modeste mais digne, affrontant les difficultés de la vie avec courage et sans plainte. A priori une famille sans histoire. Mais le juge Conrad a appris à ne pas juger sur les apparences.
S'entendant lui-même révéler par sa mère mourante une part obscure de sa propre histoire familiale, il subodore d'importants non-dits dans le témoignage de Denise Desantis, la maman de l'infortuné David. Il saura faire preuve d'une touchante empathie, bien utile dans la recherche de la vérité. Encore que.... connaît-on jamais LA vérité ? Ne faut-il pas passer les âmes au crible pour vraiment la trouver ?
Un très bon polar mettant en scène des personnages bien campés, au profil psychologique finement décortiqué. Il y a du Georges Simenon qui, jeune, a d'ailleurs peut-être emprunté les artères qui servent de décor au roman. J'y ai aussi trouvé de l'Arnoldur Indridason, notamment celui de La Femme en vert, dans cette manière de planter le contexte familial de l'enquêteur en plein bouillonnement professionnel.
Net et sans bavure
Critique de Mcb (, Inscrit le 30 novembre 2012, 39 ans) - 18 novembre 2013
De plus , le vocabulaire est trop soutenu pour un étudiant: rester accroché avec des mots de ce niveau est difficile. L'écrivain ne mentionne pas d'astérisque au cas où on ne comprend pas un mot.
Pour finir, malgré que certains critères ne répondent pas à mes attentes, on peut découvrir un style varié et agréable.Ce genre d'écriture incite à Lire le roman et à le terminer.
Amour Maternel
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 9 octobre 2012
Nous sommes en Belgique, dans un village près de Liège, et il vient de s’y dérouler un évènement tragique, le genre d’évènement à bouleverser les foules. Denise Desantis, femme d’un ouvrier mécanicien et mère de quatre enfants, vient de retrouver la poussette de son petit dernier vide alors qu’elle l’avait laissée, avec son fils David dedans, devant le magasin. Enlèvement, meurtre manipulé … ? La police et le juge vont osciller entre ces différentes hypothèses au fil de l’enquête, conscients d’être plus ou moins manipulé par Denise Desantis. Au bout du compte ils parviendront à la conclusion qu’ils subodoraient, un évènement lamentable comme il s’en déroule parfois. Qu’ils subodoraient mais jamais ils n’auront accès à l’infernale vérité.
Armel Job ne traite surtout pas ce roman comme un thriller ou un roman policier classique. Il nous fait cheminer lentement dans ce village belge, accédant progressivement à des bribes de vérité qui, cahin-caha, font progresser vers la vérité. Ou disons : une vérité. Nous rebondirons ainsi d’un juge qui a une conscience et une vieille mère en train de mourir, à un policier fraîchement veuf, qui se veut rude, et se laisse circonscrire par une tenancière de bistrot avenante, à une famille Desantis désemparée et ballotée au fil des évènements …
C’est très sensible, finement analysé et ne prend pas le lecteur pour un pigeon qu’il faut à tout prix épater. Armel Job prend son temps et nous, on ne le perd pas !
Intrigue bien racontée
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 13 septembre 2012
J’ai beaucoup aimé, même si la finale annonçait une surprise que l’on devine un peu et qui a déjà été utilisée de nombreuses fois dans les séries américaines.
Mitigée
Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 24 août 2012
L'idée est intéressante mais l'écriture m'a moins plu, je ne voyais pas la nécessité de parler de pédophilie (on parle bien d'un bébé ?), les digressions sur la mère du juge ou la vie de célibat d'untel m'ont carrément agacée. En plus, juste quand on attend une évolution dans l'affaire. J'ai cru trouver le fin mot de l'histoire mais le dernier chapitre, même si je ne l'ai pas trouvé finement amené, m'a bien surprise !
L'instinct d'une mère
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 21 juin 2012
Avril 2001 , dans un petit village belge – près de Liège – un nourrisson disparait de son landau.
C’est la stupeur dans une région fraichement traumatisée par l’affaire Dutroux.
Les inspecteurs Harzee et Vernik sont chargés de l’enquête.
Le juge Conrad prend en charge l’audition des témoins.
Qui et pourquoi a-t-on enlevé David DESANTIS ?
Chacun des personnages rencontrés au fil des pages pourrait avoir une raison d’avoir commis ce forfait.
L’auteur nous mène par le bout du nez , en laissant planer le doute sur des situations peu claires.
On découvre de lourds secrets de famille , en lien avec l’enfant disparu mais… peu de certitude.
Seul l’inspecteur Harzee a une intime conviction ; la mère est coupable.
Denise DESANTIS, qui apparait comme une redoutable lutteuse , la reine de l’esquive.
Elle défend de toutes ses forces un sanctuaire. C’est une mystificatrice experte.
Je vous laisse découvrir par vous-même le fin mot de l’histoire, surprenant mais terriblement humain.
J’avoue avoir été déçu par ce roman. Les personnages manquent de profondeur, l’histoire est assez banale et le suspense peu haletant. Le fond est terrible mais – malheureusement – tellement humain.
Un roman qui permet de respirer entre 2 grandes œuvres !
Le 11ème commandement : Tu ne jugeras point.
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 3 juin 2012
Armel Job divulgue ses informations progressivement et laisse le temps au lecteur de se familiariser avec les personnages. Le juge Conrad n'est pas qu'un simple enquêteur, il est un être humain à part entière et c'est sa relation avec sa mère qui est mise en avant. Je ne suis pas un amateur de romans policiers, mais je dois reconnaître que celui-ci m'a intéressé grâce aux précisions sur les personnages. Les chapitres sont courts et rythment ainsi le roman. Le suspense est maitrisé, ce qui fait de ce roman un bon divertissement.
Un polar tout simplement
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 17 mars 2012
Un style sans fioriture, une histoire avec juste ce qu'il faut de suspense et de rebondissement pour pouvoir être lue et comprise sans trop de concentration, et des personnages plutôt bien imaginés. Etant peu habituée aux polars, je n'ai rien vu venir, et j'ai donc été surprise et ravie du dénouement de l'histoire.
C'est donc une lecture sans faute, mais également une lecture sans réellement de saveur ; point de thème attrayant qui aurait pu venir égayer et rendre plus original ce qui reste finalement un simple polar.
Jusqu’où sauver les apparences ?
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 8 mars 2012
L’action, un peu lente, se passe en Belgique dans une petite ville tranquille chez une famille nombreuse modeste sans histoire : un bébé a disparu de sa poussette alors que sa mère est entrée quelques minutes dans un magasin. L’enquête, dont le véritable dénouement figure seulement dans les dernières pages, est l’occasion d’approfondir la personnalité des différents protagonistes.
« Une enquête, c’est une affaire de chance, les trois quarts du temps. Et la chance, ça ne se présente pas en gobant les mouches : il faut la provoquer. » (p. 36)
IF-0212-3843
Sujet délicat mais bien mené par Armel Job !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 23 février 2012
L'histoire est bien construite. Il y a des croisements entre les vies personnelles et les rebondissements : ce qui est assez plaisant à la lecture. Les personnages ont des personnalités fortes mais avec toujours cette retenue que je reconnais à Armel Job. J'aime également beaucoup le style Armel Job : des phrases simples mais lourdes de sens, un vocabulaire précis et pas compliqué (je trouve un peu à la "Bordage").
Pas un moment d'ennui dans ce livre, qui laisse quelques traces ...
Coupable ? ... si peu !
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 5 février 2012
Dans ce livre sans réel suspense, Armel Job a surtout voulu démontrer tous les abus que l’opinion publique et les médias peuvent commettre à travers des jugements a priori, sans fondements, des condamnations nullement fondées, des impressions plus que des preuves, etc. On pense inévitablement que l’ambiance de l’affaire Dutroux n’est pas étrangère à l’écriture de ce roman mais, à mon avis, on retrouve plus, sous la plume de l’auteur, des enseignements et des faits tirés des affaires Vuillemin et d’Outreau.
Avec une écriture minimale, dépouillée, faite de phrases courtes et simples, Armel Job conduit une démonstration implacable qui dénonce le passage, aux yeux de certains, du statut de victime à celui de coupable et explique que le coupable n’est pas toujours aussi coupable qu’on le croit trop facilement. Un texte peut-être banal mais un livre qu’il fallait certainement écrire tant il y a eu de dérapages mal contrôlés dans les diverses affaires de ce type au cours des dernières années.
Et peut-être aussi une certaine façon d’affirmer que tout le monde à le droit d’aimer, même en-dehors des conventions sociales, sans être à la merci du jugement des autres, ceux que ça ne devrait normalement pas concerner.
Un enfant disparu
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 22 janvier 2012
J'ai bien aimé la vie, le contexte qui émerge à travers le récit, mais les bases de l'intrigue sont peu cohérentes,l'enquête elle-même assez fade et le dernier rebondissement sans relief.
Ca reste un moment de lecture assez plaisant
Très bon polar
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 4 décembre 2011
Un très bon polar de la même veine qu’un Simenon ( on ne peut pas trouver meilleur éloge ).
Dans les yeux de la mère
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 29 juin 2011
On sent qu'Armel job s'amuse en jouant avec le lecteur. Il y a des rebondissements et du suspense, mais tout est pour moi un peu trop facile, comme cette fin assénée en deux temps trois mouvements, comme cette réflexion un peu trop simpliste à mon goût sur la vérité et le mensonge
Il n'en reste pas moins que j'ai aimé la description faite de cette famille simple et courageuse et de ce quartier populaire. On perçoit les lieux, ses maisons ouvrières de bords de Meuse, ce café tenu par une femme d'origine italienne. Est-ce hasard si cette étude de moeurs est située à Liège, patrie de Simenon, qui lui aussi arrivait si bien à décrire ces paysages?
La critique qui ne juge pas
Critique de Barioman (, Inscrit le 16 janvier 2011, 33 ans) - 17 janvier 2011
Le point suivant, même s'il n'est pas le plus important, a également sa place dans ma critique. Il s'agit de la police dans laquelle le roman a été rédigé. La taille des lettres est trop petites, par conséquent cela donne le tournis et me lasse vite. Ce petit détail fait baisser la note de mon appréciation.
Je finirai par saluer la fluidité et le vocabulaire assez facile qui m'ont permis de lire l'ouvrage sans pour autant m'arrêter à chaque phrase.
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Oxima
Critique de Oxima (, Inscrit le 13 janvier 2011, 14 ans) - 13 janvier 2011
Le contenu de l'histoire comporte peu d'informations attirantes. La partie du livre la plus inintéressante est le début. On n'accroche pas directement au roman.
Ce livre comporte une fin inattendue, mais est-ce que cela mérite un commencement aussi peu attirant ? Il faut être motivé pour lire jusqu'au bout ...
L'âge entre en considération aussi , on imagine mal un enfant lire ce genre de récit ..
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
...
Critique de Sevimsi (, Inscrite le 13 janvier 2011, 31 ans) - 13 janvier 2011
le style de vocabulaire est basique.
On ressent à quel point les personnes peuvent avoir peur de l'autorité de crainte de devoir être jugées pour les faits qu'elles auraient commis.
Par contre, Armel Job essaye de maintenir le suspense jusqu'à la fin de l'histoire, on pourrait le lire pendant des heures et des heures sans se lasser.
L'auteur a une méthode très particulière pour que l'on ne puisse jamais deviner la fin .
En visualisant le titre , on remarque que "Tu ne jugeras point " est très différent de ce que l'on imagine
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Tu ne jugeras point un livre que je me permets de juger
Critique de Arty (, Inscrit le 13 janvier 2011, 31 ans) - 13 janvier 2011
On apprécie moins de devoir passer d'un témoin à un autre. Cela devient rapidement lassant, on a l'impression que l'histoire n'avance pas et que le lecteur tourne en rond.
Les personnages sont intéressants car ils sont particuliers et possèdent une personnalité qu'on n'observe habituellement pas dans d'autres livres. De plus, les lieux, l 'environnement, la tension et l'ambiance sont très détaillés. Pourtant ces précisions sont trop nombreuses et inutiles.
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Tu ne jugeras point ... sauf ce livre.
Critique de Lotus 88 (, Inscrit le 13 janvier 2011, 31 ans) - 13 janvier 2011
J'ai vraiment aimé le fait que le livre soit écrit en grand caractères, car il n'en est que plus agréable à lire.
Par contre l'histoire prend un certain temps avant de devenir intéressante. Avant les 50 premières pages, elle n'est pas très captivante.
Je recommanderai cet ouvrage à tous ceux qui sont en manque de roman policier. Un seul petit inconvénient cependant : son prix, qui est de 21,65 euros
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
la critique qui a gagné
Critique de Student1080 (, Inscrit le 13 janvier 2011, 33 ans) - 13 janvier 2011
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Tu ne jugeras point mais tu me comprendras... peut-être
Critique de Titi92 (, Inscrite le 12 janvier 2011, 41 ans) - 12 janvier 2011
Le décor est imposé et permet de se situer. L'émotion et le caractère des personnages sont tellement détaillés qu'on a l'impression de vivre cette histoire. On se met à la place de chacun des personnages et on cherche à s'identifier à eux. On comprend certaines réactions tout en cherchant le coupable. Tous ces éléments typiques à un enlèvement, nous ramènent à la réalité. D'une part, ce côté réaliste m'a plu. Mais d'autre part, le décor m'a aussi dérangée car je n'ai pas pu installer de la distance par rapport au livre. Je savais plus ou moins où l'histoire avait lieu donc j'appréhendais la suite des événements.
En utilisant les flash-back, l'auteur sème le doute sans l'esprit du lecteur. Je ne savais plus qui suspecter. Le suspense m'a encouragée à continuer pour découvrir le coupable.
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Une admirable étude de moeurs.
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 4 décembre 2010
Ce livre m'a tenu en haleine du début à la fin, c'est un véritable récit policier, avec une enquête pleine de rebondissements. Mais au-delà, il y a également un remarquable portrait d'une certaine population de la classe moyenne, et une analyse psychologique très fine. Ainsi le juge solitaire qui revoit son enfance auprès de sa mère en train de mourir, la famille où la mère se sacrifie pour les enfants, Armel Job scrute magnifiquement la complexité et l'ambivalence des liens familiaux.
Cité en incipit du livre, cette remarquable citation de Saint Augustin prend tout son sens dans ce récit vraiment intelligent. "Que dirons-nous de ces jugements que les hommes prononcent sur les hommes, et qui sont nécessaires à l’ordre social dans les cités même les plus paisibles? Triste et misérable justice, puisque ceux qui jugent ne peuvent lire dans la conscience de ceux qui sont jugés"
disparition surprenante
Critique de Marisstella123 (, Inscrit le 3 décembre 2010, 30 ans) - 3 décembre 2010
Les personnages sont assez intéressants et divertissants. Dans le roman, l'auteur réalise un développement psychologique bien détaillé. On s'attache vite aux personnages car par après on connaît presque tout sur eux, et ceci constitue un réel avantage.
En général, j'ai été satisfait, même si parfois, l'histoire n'est vraiment pas amusante.
Par ailleurs, même si le livre m'a plu, l'histoire est assez choquante quand on découvre la fin. En effet, au commencement, il y a la disparition du petit enfant et on émet quelques idées sur l'auteur du crime. Dans l'histoire, se trouvent les nombreux rebondissements nous donnant envie de continuer à lire. J'ai été fort attaché au petit Antoine, un enfant perturbé, et choqué. On n'a pas envie d'arrêter de lire, et de continuer à lire!
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Tu ne jugeras point . A vous de juger ce livre
Critique de Inesmary (, Inscrite le 3 décembre 2010, 31 ans) - 3 décembre 2010
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Mère Courage
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 15 août 2010
L'enquête policière va commencer dans ce quartier calme de la banlieue liègeoise, dans un pays traumatisé par les affaires de pédophilie.
Armel Job construit superbement ce roman. Chaque témoignage peut être discutable, chaque comportement humain aussi.
Autour d'une dizaine de personnages, le juge Conrad et les inspecteurs Harzee et Veruik vont mener, chacun avec ses propres convictions, ses présomptions, ses doutes, son enquête.
Un roman très fort qui jusqu'au bout (et même après!) va nous "attacher" même s'il est possible d'envisager la réalité des faits assez tôt.
Que se cache-t-il dans l'amour des mères?
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 18 mars 2010
L'écriture est leste, matérielle et sans cesse rebondissante. Un parallèle avec une autre mère, d'autres portraits de femmes... Derrière ce roman policier, de quoi s'agit-il? Les apparences sont toujours trompeuses et la phrase en exergue de Saint Augustin d'une précieuse humanité. " les juges ne sauraient avoir accès à la conscience de ceux qu'ils poursuivent". Dans les courbes paresseuses du fleuve, est né un très beau roman, dont tous les personnages sont très bien campés et si humains.
Jusqu'où une mère peut-elle aller pour ses enfants ?
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 29 décembre 2009
En fait, ce roman traite surtout du rôle de la mère. Que ne ferait-on pas pour nos enfants ?! Jusqu’où une mère n’est-elle pas prête à se sacrifier ? En l’occurrence, Denise devra sacrifier ce qu’elle a de plus cher à ses yeux, c’est-à-dire son honneur. Indirectement, Armel Job nous fait l’éloge de la mère, entièrement dévouée à ses enfants. Il nous dépeint une femme muette dans sa douleur, sur qui pèsent tous les soupçons.
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