Assèze l'Africaine de Calixthe Beyala
Catégorie(s) : Littérature => Africaine , Littérature => Francophone
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Dommage !
Le sujet est pourtant intéressant : comment une jeune Africaine quitte sa campagne arriérée, se retrouve dans la grande métropole (Douala) puis en France complètement déracinée. Tout est mal "fagotté" dans cet ouvrage et on a du mal à croire les éléments de l'intrigue. Quelques "éclairs" toutefois assez crédibles ne manquent pas d'un humour corrosif.
J'ai vécu à Douala pendant le virage de l'indépendance et j'ai eu du mal à reconnaître mes souvenirs. A l'époque je m'étais régalé d'un roman traitant du même sujet : "Azizah de Niamkoko", de Henri Couzat. Merveille de délicatesse, d'humour, d'observations fines et pertinentes. Une Africaine comme Calixthe Beyala aurait dû faire quelque chose de meilleur. Elle n'a retenu qu'une similitude de nom...
Dommage...
Les éditions
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Assèze l'Africaine [Texte imprimé], roman Calixthe Beyala
de Beyala, Calixthe
Albin Michel
ISBN : 9782226069986 ; 3,08 € ; 26/08/1994 ; 348 p. ; Broché
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Une force vive
Critique de Fotso (, Inscrit le 14 décembre 2014, 48 ans) - 14 décembre 2014
Riche car déployant un panel de plusieurs personnalités très campées et décortiquées au scalpel.
Dense dans son écriture mais néanmoins très fluide, structuré et enthousiasmante.
Les trois facteurs clés d’un bon roman, selon moi, qui sont l’attraction, la fluidité et l’enthousiasme se retrouvent dans ce livre. Les phrases sont courtes, parfois très courtes, travaillées et relues manifestement maintes et maintes fois.
Critiquer un tel roman, sur Amazon, est un exercice périlleux car inévitablement on se trouve obligé de raccourcir considérablement un avis qui devrait autrement comporter plusieurs dizaines de pages.
D’aucuns ont dit qu’il s’agit d’une œuvre cathartique. Résultat complexe du mélange de l’angoisse et du mal-être, tous deux en croissance sous les frondaisons de la névrose. Quoiqu’il en soit, si par hasard vous n’avez pas accroché à la lecture, c’est peut-être que vous n’avez pas approfondi le sens de compréhension.
Je ne reconnais pas spécialement l’Afrique ou le Cameroun dans ce récit que je vois plutôt pouvoir interpeller un lecteur du monde entier.
La phrase qui m’a le plus marqué et qui je trouve constitue la clef de voûte de cette œuvre :
« Aujourd’hui, je me retrouve. Et ce que je retrouve pourrait s’appeler Dieu. Ce Dieu est parfait. Du moins, c’est son sens. Ce Dieu n’est ni blanc ni noir, ni Afrique ni Occident. Il est oiseaux, arbres, même fourmis, et prétend à la magnificence universelle. Il m’a dit : Aime. »
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