L'ultime secret
de Bernard Werber

critiqué par Leura, le 1 janvier 2002
(-- - 73 ans)


La note:  étoiles
Un auteur qui ne se prend pas au sérieux...
Bernard Werber, c'est comme beaucoup de choses, on adore ou on déteste. Personnellement, je suis séduit par son humour, sa verve, et une érudition qui ne verse jamais dans la cuistrerie ou la pédanterie.
Comme souvent chez l'auteur, l'histoire est à la limite du vraisemblable: un psychiatre champion d'échecs meurt de plaisir dans les bras d'un top-model international après avoir vaincu l'ordinateur le plus sophistiqué de la planète. Deux journalistes dont on a fait la connaissance dans d'autres livres de Werber, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, enquêtent sur sa mort, qui est liée à des recherches sur le cerveau. Un personnage relié à un ordinateur revit les aventures d'Ulysse sans quitter son lit, Athéna étant un programme informatique qui le conseille en permanence. Certains passages montrent que l'auteur est fortement influencé par l'univers de la BD, comme celui où les journalistes sont sauvés in extremis par un milliardaire qui a affreté une mongolfière... C'est très drôle, ça fait penser à Tintin ou même à Bibi Fricotin dans leurs meilleurs moments. Une histoire amusante, une documentation scientifique en béton, une écriture souple et nerveuse sont les ingrédients habituels de la recette werberienne, et la mayonnaise prend toujours pour notre plus grand plaisir.
L'énigme de trop 6 étoiles

Hum Werber... que dire. En quête d'un nouveau roman et avec peu de temps pour faire mon choix à la bibliothèque, je tombe sur le seul Werber disponible : « L'ultime secret », second opus du cycle Aventuriers de la science. Ayant abandonné la lecture du premier opus « Le père de nos pères », je me dis... aïe. Or, j'étais resté sur une note plutôt positive de mon dernier essai « Le sixième sommeil ». Je sais donc que je peux être à la fois très déçu par l'auteur, mais également pleinement comblé. Je tente.

Je ne rajouterai rien sur la tendance de l'auteur à « sur » illustrer des passages explicites : « Trois ans ont passé. Elle avait vingt-cinq ans lors de leur dernière enquête, à présent elle doit donc en avoir vingt-huit. » Hum... c'est mathématique effectivement. Ou bien à utiliser des anecdotes éculées (quelle est la couleur de ce mur ? Blanc. Quelle est la couleur de cette feuille de papier ? Blanche. Que boit la vache ? Du lait. Mais non de l'eau !). Rien ne sert d'amplifier les différentes critiques qui le soulignent déjà suffisamment. Car, personnellement, ces détails de forme n'ont pas gâché le fond de cette fiction intéressante.

Je m'attarderai plus sur le dénouement de l'histoire. Mais d'où sors-tu cet épilogue Bernard ? Une enquête de 340 pages qui se joue sur ...une énigme ? Pourquoi pas une charade ou une devinette ? Je dois avouer qu'à cet instant, j'ai un peu abandonné l'idée d'assister à un final mémorable. La suite m'a malheureusement donné raison. 40 pages de trop !

Au final, pas de regret néanmoins. J'ai globalement passé un bon moment. J'ai suivi cette enquête avec plaisir et j'ai bien accroché au côté scientifique de la découverte.

Lolo6666 - - 51 ans - 28 février 2020


Distrayant, instructif mais finalement fade 6 étoiles

Bernard WERBER a un réel talent pour insérer dans un roman de nombreux éléments de vulgarisation scientifique sur des éléments divers et variés.
Ce qu'il fait moins bien - et c'est le cas ici en l'occurrence - c'est développer et rendre le volet romanesque vraiment intéressant.
Dans certains de ses romans, cela conduit à ce que l'ensemble fasse "pschiiit".
Ici c'est le cas (même si le summum est réservé à "Le père de nos pères") et c'est dommage.
L'ensemble reste intéressant et distrayant mais il demeure à la fin un vrai goût d'inachevé.

Vinmont - - 50 ans - 30 août 2019


Captivant 8 étoiles

Un livre qui m'a captivée. On aime ou on n'aime pas. J'aime le côté scientifique qui se dégage de cet auteur. Dommage que ses derniers romans ne soient pas aussi bons.

Archange - - 56 ans - 11 janvier 2016


Gros potentiel, mais au final inégal, superficiel et mêlant peu habilement enquête scientifique et questionnements philosophiques. 5 étoiles

Livre vraiment très étrange… Mettant en scène les héros introduits dans Le Père de nos pères (que je n’ai pas encore lu), cette enquête scientifico-journalistique baigne dans une atmosphère étonnante, vintage, par moment à la limite du burlesque, pour une histoire qui se veut être une aventure scientifique au plus profond de notre physiologie. Des ambiances et thèmes quelque peu contradictoires qui, au premier abord, ont attisé mon envie de découvrir ce roman.

Comme bien souvent avec Bernard Werber, l’Ultime Secret est rempli de savoir et pose les bases de réflexions intéressantes. Quelle est la vraie motivation de nos actions ? Jusqu’où nos instincts primaires peuvent-ils nous conduire ? En quelles mesures les nouvelles technologies seront-elles capables d’influencer notre esprit ? Ou encore de modifier notre perception de la réalité ? Ces questions, essentielles à la compréhension de notre monde et de celui qui se profile devant nous, donnent des perspectives alléchantes et un gros potentiel à cette histoire.

Hélas, tout cela n’est qu’une amorce, rien de plus. Car Werber se contente simplement d’effleurer ces sujets, préférant multiplier les interrogations que tenter d’esquisser le moindre embryon de réponse. Chose dérangeante, les deux héros soi-disant « journalistes scientifiques » abordent leur enquête en laissant toute démarche scientifique au placard. D’une observation ponctuelle ultra-simplifiée sur le comportement d’un individu, ils en tirent des conclusions générales sur l’humanité, nous résumant tous autant que nous sommes à seulement quelques clichés comportementaux. Clou du spectacle, la fameuse révélation tant attendue – survendue en quatrième de couverture – éclate comme un pétard mouillé, le fameux « Ultime Secret » faisant totalement fi de toutes les réflexions initiées au cours de l’histoire et se révélant d’une simplicité presque déconcertante.

Le tout est, de plus, servi par un style simpliste et enfantin – chose déjà observée dans d’autres livres de Werber mais sensiblement plus marquée ici – qui conte une histoire qui se révèle au final peu captivante et qui, dès le milieu du livre, semble tourner en rond. Divisée en deux trames finissant par se rejoindre, l’intrigue est de plus inégale, les passages sur Fincher et son patient étant bien plus prenant que ceux impliquant Lucrèce et Isidore.

Pour finir, les personnages sont quant à eux bien trop décalés et se révèlent peu crédibles. Il ressort de certaines scènes un côté loufoque qui ne correspond pas du tout au thème exploré dans le livre et les clichés sont légion. Aucun des personnages n’est dans la demi-mesure : des fous (des vrais), des épicuriens, une top model « ultime » et pour finir, deux héros semblant sortit tout droit d’un roman du 18ème siècle. Bref, un univers incompréhensible.

Logrelitteraire - - 38 ans - 21 novembre 2015


Peu captivant 6 étoiles

Après avoir lu de nombreux livres de Werber, je me suis plongé dans celui-ci avec envie. Au final, il ne m'a pas captivé. Le semblant d’enquête policière n'est qu'un prétexte pour une histoire comme les autres.
Pour autant, le style est toujours aussi plaisant et le livre est dévoré rapidement. Mais il y a un peu de lassitude.

Mleveteau - - 35 ans - 31 décembre 2011


L'ultime secret 7 étoiles

J'aime bien l'ensemble de l'oeuvre de Bernard Werber. J'aime bien cet auteur qui ose penser autrement. Des fois, penser autrement amène des livres avec des fins complètement ridicules comme dans le père de nos pères. D'autres fois ça donne des livres superbes comme l'empire des Anges ou les fourmis.

L'ultime Secret livre m'a un peu déçu. J'aime bien le côté vulgarisation de la science. Ce que j'ai moins aimé c'est l'ultime secret lui-même. J'ai eu l'impression que l'auteur n'a pas cherché longtemps pour cette conclusion. J'ai aussi moins aimé l'intrigue qui était tellement facile à deviner. La seule chose qui m'a aidé à tenir jusqu'à la fin c'était pour savoir comment s'est produit le meurtre.

Pour moi, ce roman est en dessous de la moyenne que je donne généralement à l'auteur. Au moins, il n'est pas aussi pire que le père de nos pères.

Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 29 août 2011


Vulgarisation scientifique et distraction 7 étoiles

Un livre que j'ai trouvé distrayant mais comme souvent chez Werber je n'ai pas assez accroché à l'histoire. Ce que l'on peut je pense reprocher à Werber est de ne pas doter la fiction d'une véritable profondeur. Je ne cache pas qu'à certains moments je me suis accroché pour suivre les péripéties un peu trop rocambolesques des personnages.
Sinon pour ce qui est des idées que fait passer Werber et les techniques de vulgarisation scientifique, je mettrais 5 étoiles!

Cyrille75 - - 32 ans - 28 août 2011


mieux que le père de nos pères 8 étoiles

une enquête sympa, un rythme effréné des passages de vulgarisation scientifique très clairs et un livre avalé en quelques heures.
Peut-être pas le meilleur Werber mais en tout cas il est très sympa à lire.

Soup34 - - 44 ans - 11 mars 2011


Très prenant ! 9 étoiles

Qu'est-ce qui nous motive ?
Werber pose toujours des questions intéressantes qui accrochent. Samuel Fincher meurt d'exatse apres avoir fait une grande découverte, deux journalistes vont enqueter sur sa mort. Ca a été une très bonne surprise pour moi, je n'avais pas l'habitude de lire Werber.

Spix - - 33 ans - 30 août 2010


Ni pire, ni meilleur que le précédent 5 étoiles

Un joueur d’échec, la nuit suivant la victoire sur la machine la plus intelligente monde, meurt (de plaisir?) dans les bras d’une mannequin. Les deux journalistes Isidore Katzenberg et Lucrèce Nemrod vont mener une enquête.

Un roman plein de rebondissements, avec une belle écriture fluide... c’est plus sur l’histoire et les personnages que j’accroche moins encore.

Un troisième livre du cycle des « Aventuriers de la Science » est annoncé pour prochainement, mais à moins que les thèmes dans ce livre me captent, je ne vais pas le lire, ou ça ne va pas être une priorité.

Nance - - - ans - 10 avril 2010


Incroyable à lire 9 étoiles

Je vous conseille fortement ce livre, car comme à son habitude Bernard Werber nous instruit et il crée une histoire accompagnée de faits scientifiques et aussi on retrouve la richesse du roman. Très intéressant.

Bicha - - 31 ans - 29 octobre 2009


Werber instruit ses élèves 5 étoiles

Franchement, quand j'ai lu ce bouquin, même depuis le début, c'est ça que j'ai vu : un prof instruisant ses élèves. En fait, j'avais déjà remarqué ça chez Werber, mais ce livre l'expose vraiment ; il nous parle du cerveau, de neuropsychologie, comme un professeur essayant de nous initier aux neurosciences, c'est de la vulgarisation, semblerait-il, pour rendre les gens moins cons.
Et ça, ça me reste en travers. A chaque fois que Werber écrit maintenant, j'ai le sentiment d'être un ignorant qui lit quelqu'un d'instruit en train de lui enseigner les choses de la vie. Je suis sûr que chez certain ça marche, c'est vrai, après tout l'esprit humain n'est pas le sujet d'étude du premier venu (même si ça le devrait), mais là c'était trop.
L'histoire sinon est intéressante, conditionnement opérant, renforcement positif qui incite à dépasser ses capacités pour l'obtenir ; l'ultime récompense de tout conditionnement l'ultime plaisir. Mais Werber passe vraiment trop de temps, il insiste trop sur le caractère instructif du livre, ça en devient vexant.
De plus, ses héros semblent de super-hommes, toujours très intelligents et très... français, dans leur création. Oui c'est ça, c'est comme les films français. Y'a une foutue différence avec la littérature américaine, quoi qu'on en dise.
2 et demi donc pour Werber, désolé, même si j'ai beaucoup aimé le cycle des anges/dieux.

Tommyvercetti - Clermont-Ferrand - 36 ans - 11 octobre 2009


Une fiction ? 8 étoiles

Si Werber est reconnu pour ses fictions, là, il n'a que poussé d'un demi doigt la réalité car les expériences abordées ont été effectivement réalisées, et les technologies utilisées existent au moins à l'état de protopype.
Il s'agit d'une grande vulgarisation des recherches en neuropsycho mais très bien documentée et bien construite. Ce que j'ai vraiment adoré dans ce livre, c'est le parallèle entre les deux histoires car pendant longtemps on se demande comment elles vont bien pouvoir se réunir. Et puis les pensées d'un homme prisonnier de son corps, ça laisse aussi des traces indélébiles.

Patsy80 - - 49 ans - 21 août 2009


Mon cerveau n'a pas bougé 3 étoiles

Premier avis en tant que membre, et je suis désolé que ce ne soit pas une éloge.
En effet, abasourdi par les critiques plus que favorables sur l'auteur, je me suis laissé convaincre de lire l'ultime secret. Autant dire que ma déception fût grande. A aucun moment le récit ne m'a envoûté ou ne serait-ce que captivé. Une intrigue très légère, des rebondissements sortis du chapeau de l'auteur pour permettre la continuation.
Des révélations qui n'en sont pas. J'ai dû me motiver pour terminer le livre, accordant à l'auteur l'indulgence d'une baisse de régime sur certains chapitres, mais non rien à faire.
Dommage, la dimension psychologique de l'emmuré vivant aurait pu être plus développée. Les personnages sont des clichés du genre.
N'étant pas rancunier, je me laisserai peut être prendre au piège de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu.

Hexagone - - 53 ans - 23 juillet 2006


bien, mais... sec 7 étoiles

Monsieur Werber est un magicien de la recup. Rien d’injurieux là-dedans, les plus puissants sont les synthétiseurs. Ceux qui collectent, tamisent, pressent, distillent et magnifient.

L’Ultime Secret est ajusté au micron près, prêt à prêter une réponse à l’Amour humain. C’est du papier millimétré, un régal de lecture. On est pris en main, conduit, l’affaire est rondement menée.

Mais au final, que reste-t-il ? Comment fait-on pour titiller sa glande pituitaire ?

Dans l’île, il y a des allées qui sentent le pipi de chat avec les eucalyptus (superbes), des marches de goémons laiteux et doux sous les pieds, des symboles burinés sur les calcaires du fort, des lignes tragiques avec d’autres points remarquables du continent.

Pas de magie poétique des mots. Ce qui manque à Mister Werber, c’est la verve illuminée d’un Eco, pour passer son œuvre du stade werber au stade balise humaine. Et ce qui me navre, c’est que ses derniers écrits n’en prennent pas la direction...

Jeq - - 59 ans - 7 avril 2006


Un fait scientifique existant. 8 étoiles

Une enquête un peu moins palpitante que "le père de nos pères" mais on est content de retrouver Isidore et Lucrèce à nouveau réunis. Cette fois-ci c'est le cerveau qui est au centre de l'action. Au début ce parallèle avec ce malade handicapé nous gêne, puis on adhère totalement aux deux histoires qui se complètent totalement!

Elyria - - 33 ans - 1 avril 2006


J'en redemande 9 étoiles

C'est ce genre de bouquin que j'aime venant de Werber. Rien à voir avec Les Fourmis qui m'avait gavée. Surtout que c'était en ce temps-là le premier que je lisais de lui. Super entrée en matière... Hum... Tandis que commencer par Les Thanatonautes ou l'Ultime Secret, là on apprécie le talent d'écrivain qu'a Bernard Werber. Mais il faut de préférence lire Le Père de Nos Pères avant L'Ultime Secret. Même si dans la chronologie ce n'est pas primordial, c'est mieux dans cet ordre.

Bref, très très bon moment en compagnie de Lucrèce et Isidore, à la recherche de la cause de la mort du médecin Samuel Fincher, qui va les entraîner dans les tréfonds du cerveau humain (et pas que).

Kreen78 - Limours - 46 ans - 10 octobre 2005


Tiré en longeur ! 2 étoiles

Au début, on se prend à l'intrtigue mais passé la moitié du livre celà devient long et ch....! J'suis pas arrivé au bout !

Usdyc - Bruxelles - 68 ans - 17 août 2005


Surprenant 9 étoiles

Si on se laisse prendre par l'histoire, ce livre est excellent. l'histoire est original et on y croit, on cavale avec les héros, on a peur pour eux et on est aussi curieux que les personnages. J'ai beaucoup aimé les thanatonautes et l'empire des anges mais celui là reste mon préféré.

Alice3 - Nîmes - 36 ans - 11 avril 2005


Allez, Bernard, presque 5 étoiles! 8 étoiles

Ah la la, Bernard, si tu me lis, sache-le: tu rates ta cinquième étoile de peu! De toi, j'ai lu Les fourmis, Les Thanatonautes, le Père de nos Pères et J'AIME... jusqu'au moment où soit tu fais des longueurs (par exemple, les Thanatonautes), soit tu m'assomes de trois mille données scientifiques, philosophiques et anthropologiques en... 10 pages? :-) L'Ultime secret, génial pour les 3/4 du livre! Un bon rythme, une bonne intrigue, des personnages sympas mais subitement, au dernier quart de l'histoire, tu t'emballes et nous voilà dans un trop-plein d'infos et d'action... Ca marche à fond dans un film, ce genre-là, je suis la première à apprécier, mais dans un bouquin, ça le fait moins! Pour moi, en tout cas! Voilà l'explication pour l'étoile manquante! Mais je crois en toi, Bernard, et j'attends avec impatience TON livre auquel j'attribuerai 5 étoiles!

Maudichon - - 46 ans - 22 octobre 2004


Moi, j'aime 7 étoiles

C'est le septième werber que je lis et je n'ai jamais été profondément déçue (même si le rapport prix/nombre de pages de Nos amis les humains étaient un peu limite!).
Pour moi, L'ultime secret est un bon roman drôle et qui se lit très bien. Certes tout n'est pas crédible, mais c'est agréable à lire et je ne pense pas qu'on puisse demander à un roman d'être toujours absolument vraisemblable (après tout c'est de la fiction!).
Je crois que je fais partie des gens qui aiment Werber mais je ne prétend pas convaincre ceux qui n'accrochent pas à ses livres.
Alors si vous aimez Werber lisez L'ultime secret, dans le cas contraire absetenez vous.

Marz - Aulnay sous bois - 41 ans - 17 août 2004


Inclassable 6 étoiles

Je n'ai pas beaucoup lu de livres scientifiques, c'est le premier que je lis de Bernard Werber.

Ce livre a éveillé ma curiosité malgré des passages qui me paraissent invraisemblables mais il y a une chose que je peux dire, c'est que je ne me suis pas du tout attachée aux personnages.

Ce que je retiendrais de ce livre, c'est qu'on encore beaucoup de choses à apprendre sur le cerveau humain.

Jasmine - Saint-Denis-les-Bourg - 61 ans - 16 février 2004


Werber reprendrait-il du poil de la bête? 8 étoiles

Très déçu par le Père De Nos Père et L'Abre Des Possibles, j'ai été agréablement surpris par L'Ultime Secret. On retrouve un roman de la même trempe que les Fourmis et les Thanatonautes. On retrouve toujours des données scientifiques intéressantes, ici sur le cerveau ce qui rend la lecture enrichissante. On retrouve les deux mêmes personnages principaux quand dans Le Père De Nos Père; sorte de duo herculepoirotien cher à BW. Petit bémol; la fin que je trouve un peu légère. Sinon, je ne suis pas trop d'accord avec les critiques négatives sur ce livre qui est dans le même registre que les premiers de l'auteur.

Niddle - Le Raincy - 45 ans - 14 janvier 2004


sous le divertissement la réflexion 6 étoiles

Oui, Werber use de procédés qui peuvent sembler répétitifs ou lourds, oui ses intringues contiennent parfois des invraisemblances, non il n'est pas toujours exact scientifiquement (mais bon ce sont des romans qu'il écrit...).
Malgré ou à cause de tout cela, ce livre m'a bien plu. On peut se laisser entraîner dans la lecture grâce à la technique de l'auteur qui est efficace même si les ficelles sont parfois très visibles.
J'ai préféré ce livre au "père de nos pères", mais je n'ai rien de particulier à en dire. Je le recommande pour la réflexion qu'il peut faire naître sur certains sujets (même si ce n'est pas évident pour tous le monde) et pour le moment de détente qu'il peut procurer.

Virgile - Spy - 45 ans - 5 septembre 2002


à lire 8 étoiles

Voici le petit dernier du grand Werber. Respect ! J'ai aimé l'idée du sujet sur le cerveau : insolite L'intrigue est subjuguante. C'est en même temps scientifique et on en apprend beaucoup sur notre propre cerveau. ça fait réfléchir sur le devenir de notre civilisation : pousserons-nous la technique aussi loin que l'imagine Werber? celle-ci sera-t-elle la cause de notre perte ? J'espère tout de même atteindre un jour l'ULTIME SECRET ! on l'espère tous ! J'ai bon espoir, j'attend !

Carpe-diem - Fondettes - 40 ans - 18 avril 2002


Aïe Aïe Aïe ! 6 étoiles

Bernard Werber semble s'être un peu pris dans le jeu des auteurs à succès. Des premiers livres emballants, le succès, puis des livres moins bons, un peu bâclés pour cause de pression par l'éditeur. Plusieurs auteurs sont victimes de ce petit jeu (Amin Maalouf par exemple). Les éditeurs d'aujourd'hui sont de plus en plus des commerçants et de moins en moins des littéraires ! Hélas pour nous pauvres lecteurs !!!!

Patman - Paris - 62 ans - 28 janvier 2002


Bienvenue au Bateleur 8 étoiles

Très belle critique, le Bateleur! Bienvenue sur le site. Et tu m'as donné l'envie de lire "l'ultime alliance". Tes mots portent, ils sonnent juste. C'est réconfortant à un moment de la vie du site où le cancer des mots menace de disperser ses métastases. PS Les étoiles, c'est pour la critique.

Lucien - - 69 ans - 27 janvier 2002


Bravo Le Bateleur... 4 étoiles

... pour ta critique éclair qui, même si elle descend Werber en flammes, n'en est pas moins très perspicace. Quant à ton conseil d'aller lire l'Ultime Alliance de Billon, tu ne pouvais me faire plus plaisir, c'est la première critique que j'ai placé sur le site... et également le seul 21/20 jamais donné à un livre...

Pendragon - Liernu - 54 ans - 27 janvier 2002


Werber l'oeil sur l'audimat ? 2 étoiles

L'ultime secret Bernard Werber
(au fil de ses livres que j'ai tous apprécié decrescendo, il me semble que le style, le rythme, l'histoire, tout dans la production de l'auteur, vise à atteindre un nombre plus important de lecteurs au détriment du reste ...)
Une seule condition pour lire cette baclure, être capable de concevoir un championnat du monde d'échecs au cours duquel la victoire finale après une partie très indécise se jouerait sur un seul coup décisif (mat en un coup). Il est évident que cette condition exclut pratiquement toute personne qui a joué quelques véritables parties et qui sait donc que même à des niveaux très bas dans la hiérarchie échiquéenne, les joueurs prévoient au moins deux ou trois coups d'avance. J'ai menti, une autre condition est nécessaire, ne pas être sensible aux procédés littéraires (qualifiés ainsi pour faire gentil) utilisés à forte dose.
Il faut préciser que le lecteur aura très souvent l'impression (au début cela peut être drôle, mais Werber nous sert cela depuis quelques années) de lire des passages entiers copiés collés d'une revue scientifique jouant le rôle de périphrase remplaçant un mot du vocabulaire courant (par exemple oreille) et permettant à l'auteur d'atteindre le nombre minimum de pages qu'il s'était fixé (en accord avec son éditeur ?) Parlons tout de même un peu de l'intrigue, une énigme à propos d'une disparition brutale, un ultime (?) secret annoncé dans le titre et qui est l'occasion de développer ce que l'auteur a pu glaner comme anecdotes fortes en rapport avec les recherches sur le cerveau. C'est un peu léger, surtout au niveau de la narration elle-même, il faudra beaucoup de bonne volonté au lecteur pour se passionner de ses péripéties soigneusement dosées (cf scénario de téléfilm à suspens pour chaîne thématique.) Dernier reproche à l'auteur, on a du mal à croire qu'il aime ses personnages, et un créateur qui n'a pas de sympathie pour ses créatures, c'est comme une hôtesse d'accueil qui fait la gueule, même au téléphone ça fait mauvais effet et ça vous coupe un peu votre allant. Allez lire l'ultime alliance, (Pierre Billon) on y parle également des mystères du cerveau humain, mais là, il y a du souffle, de la densité et l'auteur ne copie colle que ce qui vient du fond de lui-même (voir cette rubrique).
Le bateleur

Le Bateleur - Tronville - 69 ans - 27 janvier 2002


à Pendragon 5 étoiles

Tu penses bien que j’avais déjà été voir ton profil, Pendragon... (hé hé) Facile à comprendre ? ? ? ça, ça va : je crois bien que j'ai tout compris ! (non, mais...) Mais pour le reste, tu crois qu’on peut se faire ouvrir le crâne, percevoir qu’on y enfonce une grande aiguille en état d'éveil ? Transmettre des pensées à un ordinateur qui les retranscrit ? (il " pensécrit ", comme il dit) ? Ceci par un type qui n'a plus qu'un oeil et une oreille valide ? Extraire le centre des émotions aux héroïnomanes pour les sevrer ? Etc...

Zoom - Bruxelles - 70 ans - 11 janvier 2002


Pour Zoom 7 étoiles

Et bien Zoom, moi qui suis un scientifique (si, si, va voir mon profil), je puis te dire ceci : Werber ne fait aucune "faute" scientifique dans ses écrits et tout ce qu'il dit est facilement compréhensible. Tout cela est très bien, mais il ne faut cependant pas s'attendre à de grandes révélations, c'est tout. Quant au contenu et au style, c'est un autre débat...

Pendragon - Liernu - 54 ans - 11 janvier 2002


à propos d’alllain 5 étoiles

Je ne remets pas en question le goût ou non pour Werber. Mais une question : moi je ne suis pas une scientifique, mais quand Alllain (j'ai dû retaper 5 fois pour mettre 3 L !) parle de recommander cet ouvrage pour son aspect scientifique, je suis vraiment sceptique.
Y a-t-il un éclaireur dans la troupe ? Autre chose : critiques libres est vraiment vache en janvier avec les âges .

Zoom - Bruxelles - 70 ans - 10 janvier 2002


Un nouveau roman réussi 8 étoiles

Quand on est un inconditionnel de Bernard werber, on attend ses nouveaux romans avec impatience. Celui-ci est de la même veine que les précédents passionnant et haletant mais aussi très documenté. En résumé, on n'est pas déçu !
Les deux limiers que l'on avait découvert dans "le Père de nos Pères", Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, nous entrainent cette fois à la découverte du cerveau et de ses secrets. Même si on a parfois l'impression d'évoluer en pleine science-fiction, l'histoire tient bien la route et on n'a qu'une envie, continuer la lecture pour connaitre la fin de l'enquête.
Je recommande chaudement cet ouvrage tant pour la construction réussie de l'intrigue que pour son aspect scientifique.
Vivement le prochain ...

Alllain - Limbourg - 59 ans - 10 janvier 2002


En effet ! 6 étoiles

De Bernard Werber, je n'ai lu que les Thanatonautes et il est vrai que ce roman commence bien, qu'il est bourré de détails théologiques et religieux, mais que l'histoire en elle-même est un peu "bêbête". Et d'après des amis à moi qui ont lu d'autres Werber, c'est toujours le cas ! En fait, il ne faut pas oublier que Werber est un scientifique, chercheur au CNRS (si je ne m'abuse) et que son but avoué est de faire de la vulgarisation sur toute une série de sujet. Le problème vient sans doute du fait que sa vulgarisation descend un poil trop bas... Cela dit, je me dois d'applaudir ce genre de personnes qui écrivent des livres lisibles par tous et toutes parce que si non, je vais encore me faire taxer d'élitiste (ce ne sera pas la première fois), mais bon, je n'y peux rien, moi non plus, je n'accroche pas à cette présentation trop simpliste.

Pendragon - Liernu - 54 ans - 10 janvier 2002


Les fourmis sont bien loin, non ? 5 étoiles

Ce bouquin est bourré de détails intéressants, de faits divers curieux. Werber est sans conteste un grand lecteur (notre frère à tous donc), mais on se surprend souvent à souhaiter lire, nous aussi, les sources qu'il a consultées plutôt que son roman, lequel ne dépasse jamais, en effet, le niveau de la bande dessinée. Et pourtant, on sent que l’auteur veut nous faire passer un « message ». C’est peut-être, précisément, ce qui rend son texte aussi maladroit.

Bolcho - Bruxelles - 76 ans - 9 janvier 2002


la mayonnaise n'a pas bien pris 5 étoiles

Je ne fais pas partie de ceux qui adorent, mais je ne peux pas dire que je déteste. Comme je suis entourée de gens qui en raffolent et qu'on me l'a pratiquement mis dans les mains, je me suis exécutée. J'avais plutôt aimé les fourmis, et m'étais endormie sur les thanatonautes , ne dépassant pas la page 80.
Et je me demande toujours comment font ceux qui se laissent embobiner dans ces histoires. Moi je n'y arrive pas : ça me paraît faux, tordu, outrepassant le bon sens. Ce type qui se fait ouvrir le cerveau, qui entend la scie lui découper la boîte crânienne (faudrait quand même pas croire qu'on l’ait endormi), brrrrrrrr, trop c’est trop. L’idylle, aussi : pas très convaincante... Sans parler de la salle des nymphomanes : psychotiques enfermées dans un asile psychiatrique qu'on valorise en leur donnant du boulot : tourner des films porno . Il va où , lui ? ? ? Bon je n'ai sans doute pas son style d'humour. Mais il y a du bon : le parallèle avec Ulysse, quelques passages à méditer ,... Il paraît qu’il est bien documenté et reste, comme dit Leura, à la limite du possible.
Je reste sceptique mais de toutes façons on me dit qu'il faut lire Werber au second degré . Je suis restée calée au premier.

Zoom - Bruxelles - 70 ans - 9 janvier 2002