La cicatrice de Bruce Lowery
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Si tragique...
En 1944, Jeff a treize ans. Il est comme tout les enfants de son âge, à l'exception qu'il a une déformation physique. Il a une grande cicatrice à la lèvre. Malgré sa grande foi en Dieu, il a beau prier tous les soirs, le lendemain sa cicatrice est toujours là.
Le petit Jeff s'interroge. Si Dieu est bon, comme le dit sa maman, pourquoi lui a-t-il fait une cicatrice sur la lèvre. Mais il a beau s'interroger et interroger les autres, il ne trouve aucune réponse. Il se résigne à vivre avec cette cicatrice, mais il est différent des autres, et ces derniers le rejettent n'acceptant pas cette différence. Plus il cherche à sortir de sa solitude, plus il s'y trouve enfoncé, car le monde de l'enfance n'est pas seulement le monde de la douceur, il est aussi celui de la cruauté...
"La cicatrice" fut le premier roman de Bruce Lowery. Ce fut un succès et il reçut d'ailleurs le prix Rivarol. Ce livre est vraiment tragique et il faut le lire pour comprendre toute cette souffrance.
Les éditions
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La cicatrice de Bruce Lowery
de Lowery, Bruce
Magnard
ISBN : 9782210754171 ; 5,20 € ; 12/07/2001 ; 220 p. ; Broché -
Les livres liés
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Les critiques éclairs (17)
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Quatre baffes pour Jeff et un bravo pour Bruce
Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 22 février 2023
Puis vint le temps du vol et fut alors en moi la vive déception de le voir Barabbas. Alors de page en page elle ne fit que croître : chacun des mensonges qu’il servait, opiniâtre, a fait fondre en mon cœur toute ma sympathie, ne laissant après elle que l’antipathie : j’ai détesté ce Jeff, sans détester le livre, car c’est un portrait vrai que Lowery délivre.
Je pensais au début lire un livre moral, mais plus que de donner un avis faux du mal, il nous laisse en juger en nous écartelant entre la pitié vive et l’acte décevant. Avons-nous l’âme-juge, froide et qui condamne ? Ou l’âme du parent qui pardonne et dépanne ? Sommes-nous plus Ronald ? Sommes-nous plus Willy ? Ce livre a ça des grands : il ouvre nos esprits, met la pensée en branle et, au moyen des lettres, est un miroir de mots qui nous fait nous connaître.
Souffrance et injustice
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 5 janvier 2020
On compatit avec le héros, on souffre avec et pour lui et on aimerait l'arracher à sa solitude, l'aider.
C'est dur tant de douleur mais quel bon livre.
Très touchant
Critique de Erwann2004 (, Inscrit le 27 mai 2017, 26 ans) - 27 mai 2017
On en garde toujours le souvenir
Critique de Francolivres (, Inscrit le 19 mars 2014, 44 ans) - 19 mars 2014
Extrait : "J'ai, depuis toujours, une cicatrice sur la lèvre supérieure. Les médecins disaient, sans cruauté, en triturant mon visage et en tirant sur ma lèvre comme un acheteur inspecte la gueule d'un poulain, que c'était un bon travail de "raccommodage" : J'aurais pu, j'aurais dû deviner que c'était en réalité un petit bec-de-lièvre. Mais il était tellement bien réparé qu'on parlait toujours de "cicatrice".
un beau livre qui parle aux ados
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 27 février 2013
Le livre nous livre une palette de sentiments et l'on se met très facilement à la place du jeune garçon.
C'est aussi un livre sur les conséquences d'une faute et le terrible engrenage qui peut en résulter.
On ne ressort pas indemne de ce livre.
A lire d'urgence
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 28 août 2012
Exclusion, amitié, mensonges, détresse, rédemption : le ton et les mots sont toujours extrêmement justes, et l'auteur décrit avec perfection l'engrenage qui s'instaure suite à un petit larcin, l'impuissance qui en découle et qui conduira au drame final!
La fin est bouleversante, j'aurais tellement aimé qu'elle soit différente, mais c'est sans doute elle qui donne toute sa puissance au livre et nous percute de plein fouet!
A conseiller d'urgence à tous les ados, les souffre-douleurs, les caïds de récré et même les autres, chacun y trouvera de quoi réfléchir!
Difficile de retenir ses larmes
Critique de Read9713 (, Inscrite le 5 février 2012, 37 ans) - 5 février 2012
Bravo à Bruce Lowery
Que ce livre est noir !
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 12 octobre 2011
Jeff a 13 ans et un bec-de-lièvre qui lui vaut le surnom de Grosse-lèvre et le rejet de ses camarades. Il essuie humiliations, remarques vexantes et situations embarrassantes. Le monde de l'adolescent est décrit avec âpreté et l'écrivain refuse ainsi tout manichéisme. L'enfant en souffrance n'est pas uniquement un souffre-douleur, il a parfois des actes critiquables et un comportement peu appréciable. La force de Bruce Lowery est de refuser l'opposition gentils/méchants et parvient à mettre le lecteur mal à l'aise lorsque nous en venons à porter des jugements sur ces ados qui cèdent facilement à la cruauté. Le lecteur est malmené par le héros de ce roman qui inspire pitié et agacement à tour de rôle !
Un roman dans lequel adolescents et adultes sont maladroits face à la différence. Cette cicatrice n'est pas que physique et pourrait concerner de nombreuses douleurs de ce court roman.
Il est vrai que la fin est marquante.
Une fin vraiment marquante!!!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 30 mai 2011
C'est un roman poignant tant il y a d'émotions et de situations dures. Ce qui n'empêche pas la lecture d'être agréable car on ne tombe pas non plus dans le pessimisme.
Je le recommande vivement!!
petit mensonge.....
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 26 avril 2010
bouleversant
Critique de Kylian31 (Toulouse, Inscrite le 24 août 2009, 37 ans) - 25 août 2009
L’exclusion
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 5 octobre 2007
Le narrateur enfant affligé d’un bec-de-lièvre incite à la compassion. Pourtant, c’est aussi un voleur et un ingrat avec son petit frère. Mais, il ne s’agit que d’un gosse finalement et on lui excuse tout comme il tente désespérément d’être accepté, jusqu’à cette finale dévastatrice.
Mieux qu’une leçon d’école. On y apprend que les pires cicatrices sont invisibles…
Une souffrance terrible
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 25 janvier 2007
Pour un auteur étranger, la maîtrise de la langue est vraiment parfaite, rien d’étonnant que le prix Del Duca lui ai été décerné à sa parution !
c'était super
Critique de Anaïs1 (, Inscrite le 1 novembre 2004, 34 ans) - 1 novembre 2004
Ce livre est vraiment très bien et il arrive à nous faire passer des émotions d'ailleurs à la fin du livre j'ai pleuré
Mieux que Oui-Oui !
Critique de Trisopathe (, Inscrit le 21 octobre 2002, 45 ans) - 20 mars 2003
Ce livre, c'était "la cicatrice" de Bruce Lowery.
P.S : évidemment, avant ça j'avais été ému jusqu'aux larmes par "Oui-Oui et son âne".
Dur...
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 11 décembre 2002
Un roman d'école
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 28 décembre 2001
Un beau roman.
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